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Large vainqueur de l’Australie (73-56), les Américaines sont toujours les maîtresses du monde

Les Etats-Unis ont remporté ce soir leur dixième titre mondial et le troisième d’affilée. C’était écrit. Leur extraordinaire richesse d’effectif et leur détermination sont sans équivalent. Elles ont dominé leurs adversaires alors que la coach Dawn Staley n’avait eu en amont toutes ses joueuses que p

Les Etats-Unis ont remporté ce soir leur dixième titre mondial et le troisième d’affilée. C’était écrit. Leur extraordinaire richesse d’effectif et leur détermination sont sans équivalent. Elles ont dominé leurs adversaires alors que la coach Dawn Staley n’avait eu en amont toutes ses joueuses que pour deux entraînements. C’est la 8e médaille d’or de la meneuse Sue Bird au cumulé JO/Mondial. Un record évidemment.

L’Australie n’a pas pu compter pleinement sur sa Superwoman Liz Cambage (14 rebonds et 5 contres mais seulement 7 points à 2/10 aux tirs) bien en-dessous de ses standards habituels et ses équipières sont apparues comme des petites filles face à des adultes.

Les Américaines ont voulu montrer tout de suite qu’elles sont les maîtresses de la planète: 10-0 avec notamment un contre de Brittney Griner sur Liz Cambage. L’Australie est resté 4′ sans marquer. Heureusement, leur montée en puissance défensive et l’augmentation de leur vitesse d’exécution permettaient aux Opals d’infliger à leur tour un 7-0 aux filles de Dawn Staley et de revenir à 15-18.

Les deux coaches faisaient pas mal tourner leurs effectifs et les Etats-Unis restaient à portée de fusil des Australiennes: 23-17 (16e) et 27-35 (20e). Le problème majeur pour elles, c’était que Liz Cambage -huée par le rancunier public espagnol- était tenue (2/7 aux tirs) et aussi qu’elles étaient en échec à trois-points (1/12). Curiosité: si 9 Opals avaient scoré au cours de cette première mi-temps, aucune n’était montée au-delà de 4 points. D’un autre côté, si les Américaines ne s’étaient pas envolées, c’est qu’elles n’avaient réussi qu’un shoot sur quatre (9/36), ce qui était franchement médiocre, à l’image de Diana Taurasi, Brittney Griner et Tina Charles qui totalisaient un bien vilain 3/20 à elles trois !

A leur train les Américaines prenaient ensuite le large (44-27) alors que les Australiennes ne marquaient rien pendant cinq minutes. Liz Cambage sous l’eau, elles étaient orphelines. L’ambidextre Brenna Stewart démontrait pourquoi elle est la MVP de la WNBA et d’un layup, Brittney Griner (meilleure marqueuse de cette finale avec 15 points et élue MVP de la finale) augmentait la note, 58-38 (29e). C’est tout le banc américain qui prenait ensuite possession du terrain pour ce qui a été une finale à sans unique. Les Australiennes avaient l’air épuisées. Pas les Américaines qui ont fait le job avec sérieux et sans forcer leur immense talent.

La boxscore est ici.

Photo: Brittney Griner et Sue Bird (FIBA)

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