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Guide Ligue Féminine 2018-19 – Saint-Amand: Le Hainaut veut viser plus haut

La saison 2018/19 de Ligue Féminine débute les 13 et 14 octobre avec l’Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos. Ce dossier de présentation est publié avec cha

La saison 2018/19 de Ligue Féminine débute les 13 et 14 octobre avec l’Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Le glorieux passé n’est pas toujours facile à honorer, d’autant plus lorsqu’il concerne Saint-Amand Hainaut Basket, fruit de la fusion entre l’Union Saint-Amand Porte du Hainaut et la mythique US Valenciennes Olympic qui a régné sur le basket français au début des années 2000 (six titres de champion de France entre 2001 et 2007 et deux Euroleague). Bâtie pour jouer les premiers rôles lors de la fusion en 2008, l’équipe a progressivement reculé dans la hiérarchie et joue désormais le maintien. Jusqu’à présent, les Hennuyères sont passées entre les gouttes, évitant la relégation de peu à l’issue de la saison 2014-2015 malgré leur dernière place en saison régulière (repêchées à la place de Tarbes). Lors du dernier exercice en revanche (9e place à l’issue de la saison régulière), il a fallu passer par les Playdowns, « une source de pression » que Fabrice Fernandes et son groupe essaieront d’éviter cette année. « Même si on a fait le job, ça montre que rien n’est jamais acquis et que tous les matchs de la saison sont importants, et certains encore plus ».

Au cours de l’été, le staff a étudié les raisons de ce contre-coup, comme ces 12 défaites consécutives à partir de janvier dernier qui ont saboté la suite des événements, afin de ne pas réitérer les mêmes erreurs. Si l’ossature n’a pas été chamboulée, les arrivées des tandems Hortense Limouzin-Bérangère Dinga M’Bomi sur les postes arrières et Batabe Zemparé – Pauline Akonga-Nsimbo (de retour au club) à l’intérieur vont apporter un nouvel élan aux « Green Girls ». L’idée générale sera d’avoir un maximum de mobilité, sur les postes 3 et 4 notamment, avec des joueuses polyvalentes capables de constituer une menace dans différents compartiments du jeu (impact, tir extérieur, spacing). Reste maintenant à grappiller une place au classement par rapport à l’an dernier pour éviter les Playdowns et rebasculer dans la bonne partie du tableau.

« On ne veut pas paraître prétentieux, mais on va essayer de viser un peu plus haut que le maintien. L’objectif reste de ne pas descendre, mais on espère mieux gérer les moments importants de la saison, être intraitable à domicile, tenter des coups, tenir les grosses équipes le plus longtemps possible et bien négocier les rendez-vous face à nos concurrents directs », conclut coach Fernandes.

Ashley Bruner :

Arrivée l’été dernier en provenance de la première division italienne où elle a fait forte impression, l’Américaine a été l’un des motifs de satisfaction en 2017-2018. Intérieure mobile, polyvalente, elle a su répondre présente durant les Playdowns et rentre parfaitement dans le schéma de jeu désiré par Fabrice Fernandes qui lui reconnaît également « une belle lecture de jeu, offensivement comme dans le placement en défense. Elle a le profil pour s’ajuster par rapport à ses adversaires directs. Elle sait performer dans la raquette mais peut aussi s’en écarter. Enfin, c’est une joueuse qui ne lâche jamais. Même dans les moments difficiles, elle est là et on est très content de l’avoir avec nous cette année encore », poursuit-il. Parmi les leaders statistiques des « Green Girls » la saison dernière, Ashley Bruner (14,5 points, 6,7 rebonds, 2,5 passes décisives par match) va tout faire pour confirmer ce bel exercice cette année. « Elle doit bosser ses lancer-francs, son adresse étant encore un peu en dessous des standards de la LFB. Je dirais aussi qu’elle a les moyens de gagner en régularité », souligne Fabrice Fernandes.

Hortense Limouzin :

Exit Elise Deprez, pur produit de la formation hennuyère parti s’aguerrir en LF2. Cette saison, c’est Hortense Limouzin qui sera chargée de soulager Bintou Marizy à la mène. Après Denek Bat Urcuit, Anglet et Basket Landes où elle a déjà acquis une belle expérience chez les pros ces deux dernières années, l’internationale U20 avec l’équipe de France fait le grand saut pour le Hainaut où elle arrive en prêt. Elle incarne la relève tricolore au poste au même titre qu’Ewl Guennoc, Caroline Hériaud, Océane Monpierre ou encore Marine Fauthoux qui vont hériter d’un nouveau rôle en LFB en 2018-2019. Ce choix de quitter son nid et traverser la France a été « mesuré et pensé », affirme Fabrice Fernandes, confiant quant à la capacité de sa nouvelle protégée à tenir l’équipe sur de courtes séquences. « Elle se rapproche d’une partie de sa famille qui habite Paris, où elle est née. Elle ne se sent pas isolée et connaît bien Ludivine Marie grâce à l’équipe de France jeunes ». L’environnement du club « très agréable et professionnel à la fois », dixit l’intéressée, a aussi joué dans la balance. Le compromis parfait pour lancer une carrière prometteuse.

L’effectif de Saint-Amand est disponible ici.

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Le glorieux passé n’est pas toujours facile à honorer, d’autant plus lorsqu’il concerne Saint-Amand Hainaut Basket, fruit de la fusion entre l’Union Saint-Amand Porte du Hainaut et la mythique US Valenciennes Olympic qui a régné sur le basket français au début des années 2000 (six titres de champion de France entre 2001 et 2007 et deux Euroleague). Bâtie pour jouer les premiers rôles lors de la fusion en 2008, l’équipe a progressivement reculé dans la hiérarchie et joue désormais le maintien. Jusqu’à présent, les Hennuyères sont passées entre les gouttes, évitant la relégation de peu à l’issue de la saison 2014-2015 malgré leur dernière place en saison régulière (repêchées à la place de Tarbes). Lors du dernier exercice en revanche (9e place à l’issue de la saison régulière), il a fallu passer par les Playdowns, « une source de pression » que Fabrice Fernandes et son groupe essaieront d’éviter cette année. « Même si on a fait le job, ça montre que rien n’est jamais acquis et que tous les matchs de la saison sont importants, et certains encore plus ».

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Photos: Bintou Mariry-Dieme (FFBB/Hervé Bellenger), Pauline Akonga et Hortense Limouzin (FIBA)

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