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Eric Bartecheky (Le Mans): « Cameron Clark est encore loin de ce qu’il a pu faire à Chalon »

Le Mans Sarthe Basket a obtenu face à Gravelines sa cinquième victoire en Jeep Elite de suite (89-87) et est toujours ainsi positionné dans la roue de Villeurbanne. Pourtant on sent que l’équipe mancelle ne tourne pas encore à fond comme en atteste ses deux échecs en Basketball Champions League à Mu

Le Mans Sarthe Basket a obtenu face à Gravelines sa cinquième victoire en Jeep Elite de suite (89-87) et est toujours ainsi positionné dans la roue de Villeurbanne. Pourtant on sent que l’équipe mancelle ne tourne pas encore à fond comme en atteste ses deux échecs en Basketball Champions League à Murcie (-12) et Banvit (-29). Juice Thompson et Richard Hendrix sont ainsi en-dessous de leurs standards. Avant d’affronter demain à Antarès les Allemands de Ludwigsbourg dans un match déjà clé, le coach Eric Bartecheky a conscience de tout ça.

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Votre équipe possède une marge de progression défensivement mais ça n’avance pas très vite (NDRL : les champions de France en titre possèdent la 3e attaque mais seulement la 10e défense de Jeep Elite) ?

Ce n’est pas simple car il y a forcément toute une réorganisation à avoir sans que l’on soit sûr que ça va fonctionner. Il faut défendre d’une autre façon compte tenu du profil des joueurs. Il faut que l’on trouve cette formule qui permettra d’être un petit peu moins permissif. C’est tout un travail à faire sur la longueur mais qui a été handicapé par une préparation très perturbée. C’est difficile de tout changer, il faut que ça se fasse par des ajustements progressifs tout au long de la campagne européenne et du championnat avec peu d’entraînements. Ça va être un sacré chantier pour essayer de trouver quelque chose qui fonctionne un peu mieux. Et c’est relatif car il faut que l’on s’adapte au profil de l’adversaire. Mais ça ne nous a pas aidé, Cameron (Clark) qui arrive sur le tard, Richard (Hendrix) qui n’a jamais été là, Terry (Tarpey) qui a été tout le temps absent, etc. Avec des semaines complètes, on aurait plus de temps alors que là on est dans une espèce de lessiveuse, on enchaîne tout le temps, mais il va bien falloir qu’on essaye de progresser. On montre par moment que l’on est capable de faire des choses intéressantes. On a joué Boulazac à l’extérieur, on en a pris que 69. Là sur un quart-temps on en prend 9, mais on est capable d’en prendre 27, 28.

Richard Hendrix est un pivot référencé en Europe, l’une des plus grosses recrues de l’inter-saison mais a-t-il des problèmes d’adaptation à la Jeep Elite ? Là, il a joué seulement 10 minutes et fait 4 fautes ?

Effectivement, défensivement, ça va vite en Jeep Elite. C’est un profil d’intérieur massif et c’est un peu difficile. Comme on ne l’a pas trop eu en préparation (NDLR : le joueur a rejoint la sélection de la Macédoine lors de la fenêtre internationale de septembre et aussi fait un aller-retour aux Etats-Unis), on n’a pas pu essayer beaucoup de choses que ce soit en défense et en attaque. Au fil des matches, on observe, on découvre. Ça fait partie des questionnements que l’on a. On se demande comment être plus efficaces avec lui sur les picks, sur quel type de défense aller. Oui, c’est forcément une préoccupation comme il y en a d’autres.

Juice Thompson a-t-il un problème de confiance dans son shoot (NDLR : 9/44 à trois-points en cumulé Jeep Elite et BCL)?

Là, avec 2/5, 40%, c’est un peu mieux. C’est vrai que sur les pourcentages à trois-points, que ce soit sur l’ensemble de l’équipe ou sur le cas de Juice, on a un niveau très faible. 2/5, ce n’est pas encore tout à fait ce qu’il est capable de faire. C’est un joueur qui est capable d’en prendre 6-7 en moyenne et d’en mettre 4-5. Je crois que tout ça rentre dans un équilibre d’équipe global. On a un équilibre d’équipe particulier, on n’est pas tout à fait hiérarchisé, organisé de façon complémentaire aux exigences de la Jeep Elite. On s’en sort quand même, on est à cinq victoires de suite. On va essayer de bonifier les choses (…) L’année dernière, on avait une autre identité à cette époque-là. On n’est pas loin de faire le même début que la saison dernière indépendamment des adversaires que l’on a rencontré puisque à part Gravelines et Paris (Levallois) lors du premier match et qui nous a un peu bousculé, on a rencontré des équipes qui étaient un peu en difficulté et qui sont aujourd’hui en bas de la Jeep Elite. Mais toutes les équipes font des ajustements, travaillent, progressent et ça ne veut pas dire qu’elles ne seront pas plus haut dans quelque temps. Là on rentre dans un enchaînement de match où on va jouer Nanterre, l’ASVEL, Strasbourg. Derrière cette période-là, on en saura beaucoup plus. Chaque saison il y a des problématiques à résoudre.

En dehors du fait qu’il a marqué 25 points contre Gravelines avec des paniers décisifs dans le money time, Cameron Clark a-t-il récupéré toutes ses capacités physiques après un an d’absence des terrains ?

Pas encore. Un an d’absence, c’est énorme. Ce soir, il a fait un gros match au niveau des points. On l’a vu parfois… C’était lié à l’opposition. Quand il a (Taylor) Smith dessus, il y a un sacré client. Un défenseur qui est costaud et le jouer à l’arrêt ce n’est pas forcément évident. Il a mieux réussi avec (Mike) Hesson à la fin. Il monte mais il est encore loin de ce qu’il a pu faire à Chalon*. C’est un peu normal après autant d’absence. En tous les cas, on est vraiment content qu’il ait fait cette prestation là ce soir. Franchement, il nous tient. On lui a filé la balle à la fin et voilà. Il a mis des shoots…

*Après 6 matches en Jeep Elite, Cameron Clark en est à 13,3 points (52,3% aux tirs) et 2,2 rebonds pour 10,0 d’évaluation en 24′ contre 18,6 points (54,5%), 5,9 rebonds pour 19,2 d’éval en 30′ avec Chalon lors de la saison 2016-17.

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Votre équipe possède une marge de progression défensivement mais ça n’avance pas très vite (NDRL : les champions de France en titre possèdent la 3e attaque mais seulement la 10e défense de Jeep Elite) ?

Ce n’est pas simple car il y a forcément toute une réorganisation à avoir sans que l’on soit sûr que ça va fonctionner. Il faut défendre d’une autre façon compte tenu du profil des joueurs. Il faut que l’on trouve cette formule qui permettra d’être un petit peu moins permissif. C’est tout un travail à faire sur la longueur mais qui a été handicapé par une préparation très perturbée. C’est difficile de tout changer, il faut que ça se fasse par des ajustements progressifs tout au long de la campagne européenne et du championnat avec peu d’entraînements. Ça va être un sacré chantier pour essayer de trouver quelque chose qui fonctionne un peu mieux. Et c’est relatif car il faut que l’on s’adapte au profil de l’adversaire. Mais ça ne nous a pas aidé, Cameron (Clark) qui arrive sur le tard, Richard (Hendrix) qui n’a jamais été là, Terry (Tarpey) qui a été tout le temps absent, etc. Avec des semaines complètes, on aurait plus de temps alors que là on est dans une espèce de lessiveuse, on enchaîne tout le temps, mais il va bien falloir qu’on essaye de progresser. On montre par moment que l’on est capable de faire des choses intéressantes. On a joué Boulazac à l’extérieur, on en a pris que 62. Là sur un quart-temps on en prend 9, mais on est capable d’en prendre 27, 28.

Richard Hendrix est un pivot référencé en Europe, l’une des plus grosses recrues de l’inter-saison mais a-t-il des problèmes d’adaptation à la Jeep Elite ? Là, il a joué seulement 10 minutes et fait 4 fautes ?

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Photo: Cameron Clark (FIBA)

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