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Grèce: Le président de l’AEK Athènes tonne contre l’Euroleague et son fonctionnement

Makis Angelopoulos, le propriétaire de l’AEK Athènes, a envoyé en cette fin de semaine une charge en direction de l’Euroleague et de son fonctionnement lors d’une interview accordée à SPOR FM 94.6. Ainsi, à propos des équipes qui bénéficient d’une assurance de participer à la compétition reine penda

Makis Angelopoulos, le propriétaire de l’AEK Athènes, a envoyé en cette fin de semaine une charge en direction de l’Euroleague et de son fonctionnement lors d’une interview accordée à SPOR FM 94.6. Ainsi, à propos des équipes qui bénéficient d’une assurance de participer à la compétition reine pendant dix ans, il a déclaré :

«Malheureusement, il existe un problème qui, à mon avis, sera bientôt résolu d’une manière ou d’une autre. Environ 650 équipes jouent au basket-ball en Europe, impliquant des milliers de joueurs et d’entraîneurs. Onze équipes dominantes ne peuvent pas commander le reste avec des pratiques de concurrence déloyale. C’est à la fois un souhait et quelque chose sur lequel on m’a informé. »

Pour lui, c’est tout le modèle de l’Euroleague qui est pernicieux :

«Ceux qui aiment le basketball devraient être concernés par cela. ECA voit les choses différemment. Il existe un modèle qui a fait ses preuves dans le football. Il aurait dû y avoir un lien direct entre les compétitions, donc les revenus et l’image générale seraient clairs pour les sponsors. »

Pour lui le système de la Basketball Champions League est meilleur :

« Les équipes ne voudront pas jouer un an en EuroLeague pour réaliser leurs rêves. Nous voyons déjà Hapoel Jerusalem et Brose Bamberg qui ont préféré le BCL. Si la BCL s’améliore, les ligues nationales feront de même. »

Makis Angelopulous estime par ailleurs que le jeu est pipé à l’intérieur même de l’Euroleague :

«Il y a aussi une concurrence déloyale au sein de l’Euroleague, entre les onze équipes et les cinq autres qui participent pendant une saison puis font faillite ou sont au bord de la faillite. La compétition est également injuste pour les ligues nationales, car les revenus d’une ligue privée constituent un avantage par rapport aux équipes dont les revenus sont plus faibles. Seul l’argent compte, pas les critères sportifs ou le basket-ball. Pourquoi ne devrions-nous pas avoir la chance de voir un nouveau Pop 84 (NDLR : l’équipe de Split du début des années 90 avec Toni Kukoc)? L’élément de surprise a été supprimé. Il n’y aura jamais d’exemple de Leicester en basketball. »

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