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Le passé Euroleague des joueurs de Jeep Elite: de mieux en mieux !

Ils sont vingt-deux joueurs non-JFL de Jeep Élite à avoir évolué une saison ou plus en Euroleague. Qui sont-ils ?

Ils sont vingt-deux joueurs non-JFL de Jeep Élite à avoir évolué une saison ou plus en Euroleague. Qui sont-ils ?

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Il y a un peu moins d’un an, nous vous avions présenté les non-JFL ayant évolué en Euroleague et présents en Jeep Élite pendant la saison 2017-2018. D’une année sportive à l’autre, quelles sont les évolutions ?

Tout d’abord, il faut noter que, bien que 14 joueurs présents la saison passée sont partis sous d’autres cieux, ils sont comme l’année dernière 22 à posséder un « CV Euroleague » (en tenant compte de Jerel Blassingame, qui vient tout juste de quitter Pau-Lacq-Orthez – et en nous concentrant sur les joueurs qui ont évolué en Euroleague dans des clubs étrangers et non uniquement des clubs français). Autrement dit, ce sont 14 nouveaux arrivants, effectuant pour certains leur retour en France (Juan Palacios et Blake Schilb), qui ont à un moment ou à un autre de leur carrière foulé les parquets d’Euroleague. Avec succès ?

Le portrait-robot

Le joueur de Jeep Élite au passé Euroleague est très majoritairement américain : seuls cinq joueurs (Miro Bilan, Jonathan Tabu, Roko-Leni Ukic, Mantas Kalnietis et Adas Juskevicius étant Européens, auxquels on pourrait adjoindre Juan Palacios, Colombien). Et son passé Euroleague est plus « dense » que la saison passée : 3,3 saisons (contre 2,3 en 2017-2018) pour 47 matchs (contre 31,2) avec un rendement de 8,0 points (contre 7,3), 2,8 rebonds (contre 2,4) et 2,0 passes (contre 1,6). Globalement, ces joueurs présentent donc un meilleur cursus que la saison passée. Quant à la répartition par poste, elle « penche » toujours autant vers l’extérieur : 14 meneurs et arrières, 3 ailiers, 5 intérieurs (contre 14, 2 et 6 l’an dernier).

De « vrais » joueurs d’Euroleague

Outre un rendement moyen en hausse, l’autre constatation tient au fait que si seulement 5 joueurs avaient l’an dernier plus de 50 matchs d’Euroleague à leur actif, ils sont aujourd’hui 7, dont notamment Mantas Kalnietis (174 matchs en 11 saisons) et Roko-Leni Ukic (154 matchs en 9 saisons). Le tout avec un rendement de joueur majeur : 6,8 points et 2,9 passes pour le Lituanien, 8,6 points et 2,6 passes pour le Croate (et notamment 12,4 points pour ses 30 matchs en trois saisons avec le Fenerbahce.

Derrière ces deux meneurs en terme de nombres de matchs d’Euroleague joués, on trouve le Dijonnais Tarence Kinsey (94 matchs en 7 saisons pour 10,9 pts et 3,5 rbds – Etoile Rouge, Fenerbahce, Anadolu Efes, Partizan, Novgorod) et le Manceau Richard Hendrix (91 matchs en 5 ans pour 8,0 pts et 5,6 rbds – Maccabi, Milan, Krasnodar, Malaga).

Plus généralement, 6 joueurs ont moins de 20 matchs à leur actif (contre 8 la saison passée) et 11 ont joué plus de 30 parties (contre 7).

Et, globalement, ils performent : 15 ont enregistré plus de 7 points par match (contre 14 en 2017/18) et, plus encore, 9 sont au-dessus des 9 points de moyenne (contre 5 l’an dernier), dont 5 à plus de 10 points : Miro Bilan (12,1 pts), Blake Schilb (11,2 pts), Tarence Kinsey (10,9 pts), Edgar Sosa (10,4 pts sur 10 matchs), Malik Hairston (10,1 pts). Des joueurs qui ont donc eu un rôle majeur dans leur équipe.

Belles écuries

En outre, nombre de ces joueurs ont fréquenté des équipes huppées. Le Panathinaïkos a ainsi vu passer 5 joueurs (Demarcus Nelson, AJ Slaughter, Roko-Leni Ukic, Zack et Julian Wright). À Malaga, ils sont 4 à avoir joué l’Euroleague : Demarcus Nelson encore, Taqwa Pinero, Zabian Dowdell et Richard Hendrix. Milan a vu passer Samardo Samuels, Malik Hairston, Richard Hendrix et Mantas Kalnietis. Au Fenerbahce ont évolué Roko-Leni Ukic et Tarence Kinsey alors qu’à Barcelone ce sont Samardo Samuels et Ukic qui ont joué. Kaunas a, logiquement, accueilli les Lituaniens Mantas Kalnietis et Adas Juskevicius alors que l’Olympiakos a été le terrain de jeu de Dominic Waters et Mardy Collins. Bref, des écuries prestigieuses.

Fin de parcours ?

Comme l’an dernier, se pose la question de savoir ce qui peut amener ces joueurs au CV replet vers le championnat de France, qui n’offre évidemment pas les émoluments qu’ils ont pu toucher dans ces grandes écuries. La première réponse émerge d’une statistique : le « joueur moyen » passé par l’Euroleague est né en 1985 (comme l’an dernier). Il a donc 33-34 ans. Pas un jeune joueur, mais pas « bouilli » non plus, a priori. D’autant que s’il y a aujourd’hui un seul joueur de moins de 30 ans à évoluer en Jeep Élite (Juskevicius) contre 7 la saison passée, ils ne sont que trois à avoir plus de 35 ans (contre 8 l’an passé).

La Jeep Élite n’est donc pas à proprement parler une « maison de retraite » mais plutôt un championnat où un joueur vient se relancer, comme Samardo Samuels l’an dernier ou Malik Hairston après une saison blanche cette année. Elle permet aussi à de forts joueurs comme Mantas Kalnietis ou Roko-Leni Ukic de montrer qu’ils restent tout à fait compétitifs. Et, surtout, pour tous ces joueurs ayant pour partie dépassé l’optimum de leur carrière, la Jeep Élite présente un avantage non-négligeable : ils ont la garantie d’être payés, ce qui n’a pas forcément toujours été le cas pour eux… En outre, le salaire moyen est plutôt à la hausse en France, et l’on n’oubliera pas de mentionner l’attrait de notre pays, que ce soient les lumières de Paris ou les multiples spécialités de nos belles régions.

Non pas que ces joueurs soient venus en France faire du tourisme et se remplir la panse. À quelques rares exceptions près (Tarence Kinsey, Jonathan Tabu, Taqwa Pinero ou Dominic Waters à divers degrés), tous ont un rôle majeur dans leur équipe et un rendement important en Jeep Élite.

Enfin, si l’an dernier l’Asvel a déçu malgré son trio estampillé Euroleague (Ligthy, Slaughter, Nelson), l’ajout de Bilan et Kalnietis (sans compter d’autres apports comme celui de coach Mitrovic) a rendu LDLC Asvel quasi-irrésistible (au moins pour l’instant). Et Levallois (Ukic et Julian Wright) comme la SIG (Zack Wright et Collins) profitent de leurs joueurs Euroleague pour figurer en bonne position. Cela dit, la « recette » n’est pas sans faille, Le Mans (Tabu et Hendrix) ou Nanterre (Waters, Juskevicius) produisant des résultats mitigés malgré ces joueurs de standing.

Toujours est-il que, cette étude le montre, la Jeep Élite est un championnat de plus en plus attractif pour des joueurs de très bon niveau. Certes, il est encore loin d’attirer de fortes pointures comme, par exemple, Alexey Shved, Cory Higgins, Sergio Llull, Ante Tomic ou autres joueurs payés un ou plusieurs millions d’euros par an. Mais la tendance est plutôt encourageante. Reste à voir quel sera l’an prochain l’impact de la participation de LDLC Asvel à l’Euroleague sur son évolution.

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Il y a un peu moins d’un an, nous vous avions présenté les non-JFL ayant évolué en Euroleague et présents en Jeep Élite pendant la saison 2017-2018. D’une année sportive à l’autre, quelles sont les évolutions ?

Tout d’abord, il faut noter que, bien que 14 joueurs présents la saison passée sont partis sous d’autres cieux, ils sont comme l’année dernière 22 à posséder un « CV Euroleague » (en tenant compte de Jerel Blassingame, qui vient tout juste de quitter Pau-Lacq-Orthez – et en nous concentrant sur les joueurs qui ont évolué en Euroleague dans des clubs étrangers et non uniquement des clubs français). Autrement dit, ce sont 14 nouveaux arrivants, effectuant pour certains leur retour en France (Juan Palacios et Blake Schilb), qui ont à un moment ou à un autre de leur carrière foulé les parquets d’Euroleague. Avec succès ?

Le portrait-robot

Le joueur de Jeep Élite au passé Euroleague est très majoritairement américain : seuls cinq joueurs (Miro Bilan, Jonathan Tabu, Roko-Leni Ukic, Mantas Kalnietis et Adas Juskevicius étant Européens, auxquels on pourrait adjoindre Juan Palacios, Colombien). Et son passé Euroleague est plus « dense » que la saison passée : 3,3 saisons (contre 2,3 en 2017-2018) pour 47 matchs (contre 31,2) avec un rendement de 8,0 points (contre 7,3), 2,8 rebonds (contre 2,4) et 2,0 passes (contre 1,6).

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Photos: Miro Bilan et Roko-Leni Ukic (Euroleague).

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