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Plongée dans les finances des clubs de Jeep Elite et de Pro B

La Jeep Elite -tout comme sa deuxième division, la Pro B- n’est pas dans l’esbroufe avec des salaires mirobolants comme on peut en avoir dans d’autres ligues européennes et notamment en Euroleague. C’est une ligue pas -encore- XXL mais saine, vertueuse, et transparente, qui n’hésite pas à mettre l’e

La Jeep Elite -tout comme sa deuxième division, la Pro B- n’est pas dans l’esbroufe avec des salaires mirobolants comme on peut en avoir dans d’autres ligues européennes et notamment en Euroleague. C’est une ligue pas -encore- XXL mais saine, vertueuse, et transparente, qui n’hésite pas à mettre l’ensemble de ses chiffres économiques sur la table.

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« On sait que l’on a un produit intéressant mondialement. On a des contacts fréquents avec les acteurs du basket européen et on sait que l’on parle de nous, Ligue Française», se félicite le président de la LNB, Alain Béral.

La Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion des Clubs Professionnels (DNCCGCP), mise en place en 2003 autour de Cyrille Muller a tenu un rôle fondamental dans l’assainissement des clubs sachant que dans les années 80, 90 et même 2000, plusieurs ont rejoint la fosse commune et d’autres sont passés tout près du couperet, tels Le Mans, le champion de France, l’ASVEL actuellement le plus riche, ou encore Limoges, le champion d’Europe.

« Depuis quelques années, on n’a pas eu de clubs qui ont défrayé la chronique par des liquidations. Ça a favorisé le respect de l’équité sportive et c’était pour nous un objectif constant et aussi contribuer à la régulation économique des compétitions », commente Cyrille Muller.

Des primes en Pro B pour les clubs qui mettent des (bons) jeunes sur le terrain

Longtemps présentée comme la NBA à l’Européenne, l’Euroleague dont personne ne conteste la suprématie sportive sur le continent, a depuis quelques mois exposé à travers interviewes d’acteurs européens et enquêtes de presse, le fait qu’elle n’a pas réellement de modèle économique sinon que ses clubs sont renfloués par les sections football, des mécènes ou autres artifices.

« Même l’Euroleague aurait aimé en mettre une (DNCCGCP) en place mais il n’y arrive pas. Vous avez lu dans la presse la publication des finances des clubs d’Euroleague. Vous avez remarqué quelques anomalies par rapport à ce que l’on peut imaginer d’une entreprise normale et privée en terme de résultat. Ce n’est pas le cas chez nous. On ne peut pas avoir un budget de 27 millions et en perdre 15. On ne veut pas ça, on veut autre chose », assène Alain Béral.

Pour autant, il n’est pas question de se satisfaire de la situation présente. Débordée il y a une vingtaine d’années par la ligue de rugby, le basket pro a vu arriver ensuite le handball comme un concurrent aux dents longues. Afin de passer la vitesse supérieure, la LNB a entamé un vaste chantier qui est entré dans sa phase de concrétisation.

« On a engagé une réflexion en invitant des gens qui sont intéressés sur le sujet mais qui ne sont pas forcément dedans pour nous expliquer ce qu’ils pensent de notre action et ce qu’on doit faire », explique Alain Béral. « Il y a des acteurs du sport professionnel et du basket, des politiques. On les a réunis pendant un an, on a discuté et quand on a vu qu’il nous manquait des choses, on les a rectifiées. On a fait une enquête sur 3 500 personnes en France, ce qui est significatif, qui sont des clients ou juste des consommateurs pas forcément engagés dans le basket pour savoir comment ils sentaient les choses et pour savoir comment ils voyaient le basket. On a demandé à des groupes de travail de nous donner des propositions pour pouvoir être plus grand, plus fort, plus haut. Ces groupes nous ont proposés 23 choses qui couvraient beaucoup de domaines. Nous avons accepté ces 23 propositions. Nous, ce sont les clubs. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de débats. Pas une n’a été supprimée, pas une a été rajoutée. C’est la feuille de route de la Ligue Nationale de Basket. Il y a des choses qui sont votées et qui seront effectives. C’est le cas de la réduction de 18 à 16 clubs. Ca sera effectif pour la saison prochaine (NDLR : il y aura 16 clubs lors de la saison 2020-21). Il faut mettre en chantier tout le reste notamment celui sur le numérique. On s’entoure des meilleurs spécialistes. Il y a des demandes sur la rotation des joueurs, les périodes de recrutement, etc. Et aussi sur la gouvernance de la ligue elle-même. »

Un œil attentif est porté sur les clubs aux possibilités financières les plus importantes, notamment l’ASVEL et Strasbourg.

« On veut garder nos meilleurs joueurs et pour ça il faut développer l’économie des clubs. On s’y attache. C’est une question de budgets par rapport aux budgets européens. Un budget SAIN et plus important. On sent qu’il y a une hiérarchie de budget dans les clubs. On le sent depuis deux ans et on le sentira encore plus l’année prochaine. On a des clubs avec des budgets équilibrés, qui produisent du résultat mais qui vont passer les 10M€ assez rapidement. Comme ça des joueurs pourront choisir de rester en France, en Jeep Elite, et ne pas aller dans des clubs européens où ils ne sont pas forcément payés. Malgré le retrait progressif des collectivités, les budgets augmentent car le boulot est fait. On les accompagne pour ça, en terme de gouvernance, de formation pour aller recruter régionalement des sponsors et aussi du capital pour pouvoir structurer les clubs. C’est comme pour les entreprises, il faut continuer à avancer et être si possible propriétaire et gestionnaire de son outil de travail. Et pas seulement avec du basket à l’intérieur. Nous avons des clubs qui sont très sains. Et quand nous disons ça à des investisseurs français ou étrangers, ils nous répondent que ce n’est pas possible, que ça n’existe pas. Et si, ça existe. On peut faire du sport en ne perdant pas d’argent et même en en gagnant comme une entreprise. Et là, d’un seul coup, s’ouvre des portes. Et des investisseurs peuvent amener encore plus de professionnalisme au service du basket. »

La Pro B n’est pas mise de côté dans les nouvelles actions :

« La Pro B doit avoir une identité. C’est un bon championnat. Les autres pays disent que la Pro B française est au-dessus de toutes les autres. Les joueurs le disent aussi. Ça nous a obligé de mettre un troisième arbitre et c’est bien car ça va très, très vite. C’est ce que l’on peut appeler une ligue de développement des talents. Nous avons besoin de former des joueurs et le meilleur moyen c’est de les faire jouer. Nous avons mis en place beaucoup de mesures pour ça. Comme nous sommes professionnels, nous avons mis en place des primes pour rémunérer les clubs qui à la minutes mettront sur le terrain des joueurs ciblés comme étant de gros potentiels. »

La semaine dernière, lors de sa désormais conférence de presse traditionnelle sur sa situation financière et celle de ses clubs, la LNB a publié un maximum de chiffres qui ont été commentés par son président, ainsi que par Cyrille Muller, le président de la DNCCGCP et Philippe Ausseur qui est membre de la Commission de Contrôle de Gestion.

« Depuis 2009, les clubs de Jeep Elite ont toujours été en situation nette positive et celle-ci n’a fait que progresser. Elle pourrait être meilleure car parmi les clubs il y a Hyères-Toulon qui présentait au 30 juin 2018 un déficit d’un million. Au 5,7 millions, il faudrait ajouter 1,6 million, ce qui amène à 7,3M€ de situation nette. » Cyrille Muller.
« Il a fallu un peu plus de temps, huit ans, pour sortir la Pro B d’une situation nette qui était plus mauvaise que celle de la Jeep Elite. Elle a progressé de 5,6M€ en quinze ans. Depuis 2010, la situation nette a toujours été positive. » Cyrille Muller.
« On a une division qui est bien dans son modèle différent de celui de la Jeep Elite mais également avec des chiffres très intéressants. Ce qui fait qu’une entreprise soit saine c’est quand son exploitation, c’est-à-dire la gestion courante, dégage du bénéfice. Le résultat d’exploitation de la Pro B sur la saison passée est bénéficiaire de 316 000€. On a une situation excédentaire pour la quatrième année consécutive. Le bénéfice de l’année est déficitaire. Il est dû à quatre clubs qui présentent un résultat exceptionnel déficitaire. Pour être transparent, des aléas du type URSSAF ou Prud’homme qui demeurent en Pro B notamment un point de vigilance pour nous. Une bonne gestion ça permet d’encaisser des aléas. » Philippe Ausseur.
« Le souci de la Pro B, c’était de se demander si elle était ou pas trop dépendante des subventions. Elles baissent un petit peu alors que le sponsoring reste stable. Il n’y a pas de dépendance trop forte par rapport aux collectivités territoriales où on est aujourd’hui dans un monde de contrainte. Il n’y a que 2% pour les droits TV si l’on compare avec le football ou le rugby, il y a de la place pour que les diffuseurs fassent plus. » Philippe Ausseur.

De fait, les droits de diffusion de la Ligue 2 ont été vendus à Mediapro et beIN Sports pour 64 million d’euros par saison. On n’est pas dans le même monde! La Pro D2 de rugby est sur la dernière année d’un contrat de 5 saisons qui rapporte un total de 31 millions d’euros, soit un montant annuel de 6,2 millions d’euros.

On remarque que le Fos Provence Basket qui a accédé à la Jeep Elite avait la saison dernière les recettes sponsoring les plus faibles de toute la Pro B. Il n’y a pas en LNB de contraintes règlementaires drastiques à ce niveau qui puissent empêcher un club d’accéder à la division supérieure. C’est ce que confirme Alain Béral:

« Nous ce que l’on veut c’est que les comptes soient équilibrés. Si un club demain vient et nous dit qu’il est subventionné à 100% par les collectivités, on va lui donner toutes les raisons de se méfier mais si c’est garanti, on l’accepte. Ou si un propriétaire dit « je ne veux pas de sponsor, je mets tous les ans 10 millions sur la table « , pourquoi on dirait non ? On n’a pas le droit. Ce que l’on veut quand même leur dire c’est qu’il y a danger. Ça s’est passé à l’étranger, à Bologne et autre. Quand le gars s’en va, il n’y a plus de club. Fos travaille sur le sujet et c’est mieux cette année que la précédente mais effectivement ils viennent de loin. Ça serait mieux s’ils étaient à Marseille en terme de surface de recrutement de sponsors. »
« La masse salariale progresse dans ce développement mesuré et maîtrisé de la Pro B. C’est une bonne chose. » Philippe Ausseur
« Dans un certain nombre de sports, l’écart entre les deux divisons s’est accru. Il est compensé par des droits TV très élevés. On est ici à une différence de 41,7%. Ce n’est pas l’Everest. On peut se préparer et faire un passage de la Pro B et la Jeep Elite sans se dire que l’on est condamné à jouer les derniers rôles. On a une Pro B qui a un modèle vertueux, qui s’appuie beaucoup sur des ressources propres, équilibrées entre les grands postes, et qui arrivent néanmoins à se développer. » Philippe Ausseur
« Le résultat d’exploitation déficitaire tient à deux clubs dans des situations totalement différentes. Le premier est l’ASVEL et le deuxième, Hyères-Toulon. L’ASVEL est bénéficiaire à la fin avec un résultat exceptionnel très important. L’ASVEL est dans une phase d’investissement par rapport à l’Euroleague et a donc du mal à ce stade à dégager une exploitation bénéficiaire mais compense notamment à travers ses actionnaires pour remettre à l’équilibre. C’est une garantie que l’on souhaite avoir. En dehors de ces deux clubs, l’exploitation de la Jeep Elite est bénéficiaire. Si l’on compare à d’autres grands sports collectifs en France, il n’y a pas d’équivalent. Si vous regardez le nombre de clubs qui sont à l’équilibre ou qui dégage du bénéfice, on est sur 14 clubs sur 18. » Philippe Ausseur

Le résultat net cumulé des deux divisions de football, au 30 juin dernier, dégageait un solde négatif de 101 millions d’euros dont 93 millions d’euros pour la seule Ligue 1 contre 8 millions de déficit en Ligue 2.

De 13,9 millions d’euros de pertes en 2015-2016, les quatorze clubs de Top 14 sont passés à 24 millions d’euros en 2016-17. Huit clubs cumulaient 27,5 millions d’euros de pertes, tandis que les six autres étaient bénéficiaires.

« Les subventions sont plus basses que la Pro B et ne représentent que 20%. C’est encore plus sain que sur la Pro B. La part des droits TV n’est que de 4% ; il y a la place effectivement pour encore un peu plus. Le football ça représente 50% en mettant les transferts de côté. Je pense que lorsqu’on aura les prochains rapports du foot et du rugby, on restera encore une fois les très bons élèves de la classe. »
« La faiblesse de ses recettes de sponsoring explique en grande partie les problèmes  de Hyères-Toulon. C’est compliqué avec 13% de s’inscrire dans la durée. Pour Monaco, on met dans sponsoring le mécénat qui est une ressource privée. » Philippe Ausseur
« Si vous rajoutiez les transferts, le ratio augmenterait énormément pour le football. C’est intéressant de ne pas avoir que de la masse salariale car dans « autres achats et charges externes », il y a des choses qui concourent au développement des clubs. » Philippe Ausseur
« On est sur une progression de 9% dans une gestion saine et équilibrée. Donc si on dépense 9% de plus c’est qu’on les a financés. On est sur un basket pro qui maîtrise son destin. Il n’y a pas de bulles, de montants de transferts faramineux où l’on peut se poser des questions à terme de la pérennité. On n’est pas sur une dépendance par rapport à des diffuseurs trop importante. On est sur un équilibre de ressources avec du sponsoring à 60%, des recettes de match de 16%, de la subvention de 20%. C’est une place rêvée pour faire venir des investisseurs que ce soit sur la Jeep Elite et la Pro B avec des profils différents. » Philippe Ausseur

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« On sait que l’on a un produit intéressant mondialement. On a des contacts fréquents avec les acteurs du basket européen et on sait que l’on parle de nous, Ligue Française», se félicite le président de la LNB, Alain Béral.

La Direction Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion des Clubs Professionnels (DNCCGCP), mise en place en 2003 autour de Cyrille Muller a tenu un rôle fondamental dans l’assainissement des clubs sachant que dans les années 80, 90 et même 2000, plusieurs ont rejoint la fosse commune et d’autres sont passés tout près du couperet, tels Le Mans, le champion de France, l’ASVEL, actuellement le plus riche, ou encore Limoges, le champion d’Europe.

« Depuis quelques années, on n’a pas eu de clubs qui ont défrayé la chronique par des liquidations. Ça a favorisé le respect de l’équité sportive et c’était pour nous un objectif constant et aussi contribuer à la régulation économique des compétitions, » commente Cyrille Muller.

Des primes en Pro B pour les clubs qui mettent des (bons) jeunes sur le terrain

Longtemps présentée comme la NBA à l’Européenne, l’Euroleague dont personne ne conteste la suprématie sportive sur le continent, a depuis quelques mois exposé à travers interviewes d’acteurs européens et enquêtes de presse, le fait qu’elle n’a pas réellement de modèle économique sinon que ses clubs sont renfloués par les sections football, des mécènes ou autres artifices.

« Même l’Euroleague aurait aimé en mettre une (DNCCGCP) en place mais il n’y arrive pas. Vous avez lu dans la presse la publication des finances des clubs d’Euroleague. Vous avez remarqué quelques anomalies par rapport à ce que l’on peut imaginer d’une entreprise normale et privée en terme de résultat. Ce n’est pas le cas chez nous. On ne peut pas avoir un budget de 27 millions et en perdre 15. On ne veut pas ça, on veut autre chose », assène Alain Béral.

Pour autant, il n’est pas question de se satisfaire de la situation présente. Débordée il y a une vingtaine d’années par la ligue de rugby, le basket pro a vu arriver ensuite le handball comme un concurrent aux dents longues. Afin de passer la vitesse supérieure, la LNB a entamé un vaste chantier qui est entré dans sa phase de concrétisation.

« On a engagé une réflexion en invitant des gens qui sont intéressés sur le sujet mais qui ne sont pas forcément dedans pour nous expliquer ce qu’ils pensent de notre action et ce qu’on doit faire », explique Alain Béral. « Il y a des acteurs du sport professionnel et du basket, des politiques. On les a réunis pendant un an, on a discuté et quand on a vu qu’il nous manquait des choses, on les a rectifiées. On a fait une enquête sur 3 500 personnes en France, ce qui est significatif, qui sont des clients ou juste des consommateurs pas forcément engagés dans le basket pour savoir comment ils sentaient les choses et pour savoir comment ils voyaient le basket. On a demandé à des groupes de travail de nous donner des propositions pour pouvoir être plus grand, plus fort, plus haut. Ces groupes nous ont proposés 23 choses qui couvraient beaucoup de domaines. Nous avons accepté ces 23 propositions. Nous, ce sont les clubs. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de débats. Pas une n’a été supprimée, pas une a été rajoutée. C’est la feuille de route de la Ligue Nationale de Basket. Il y a des choses qui sont votées et qui seront effectives. C’est le cas de la réduction de 18 à 16 clubs. Ca sera effectif pour la saison prochaine (NDLR : il y aura 16 clubs lors de la saison 2020-21). Il faut mettre en chantier tout le reste notamment celui sur le numérique. On s’entoure des meilleurs spécialistes. Il y a des demandes sur la rotation des joueurs, les périodes de recrutement, etc. Et aussi sur la gouvernance de la ligue elle-même. »

Un œil attentif est porté sur les clubs aux possibilités financières les plus importantes, notamment l’ASVEL et Strasbourg.

« On veut garder nos meilleurs joueurs et pour ça il faut développer l’économie des clubs. On s’y attache. C’est une question de budgets par rapport aux budgets européens. Un budget SAIN et plus important. On sent qu’il y a une hiérarchie de budget dans les clubs. On le sent depuis deux ans et on le sentira encore plus l’année prochaine. On a des clubs avec des budgets équilibrés, qui produisent du résultat mais qui vont passer les 10M€ assez rapidement. Comme ça des joueurs pourront choisir de rester en France, en Jeep Elite, et ne pas aller dans des clubs européens où ils ne sont pas forcément payés. Malgré le retrait progressif des collectivités, les budgets augmentent car le boulot est fait. On les accompagne pour ça, en terme de gouvernance, de formation pour aller recruter régionalement des sponsors et aussi du capital pour pouvoir structurer les clubs. C’est comme pour les entreprises, il faut continuer à avancer et être si possible propriétaire et gestionnaire de son outil de travail. Et pas seulement avec du basket à l’intérieur. Nous avons des clubs qui sont très sains. Et quand nous disons ça à des investisseurs français ou étrangers, ils nous répondent que ce n’est pas possible, que ça n’existe pas. Et si, ça existe. On peut faire du sport en ne perdant pas d’argent et même en en gagnant comme une entreprise. Et là, d’un seul coup, s’ouvre des portes. Et des investisseurs peuvent amener encore plus de professionnalisme au service du basket. »

La Pro B n’est pas mise de côté dans les nouvelles actions :

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Photo ouverture: Youssoupha Fall (Strasbourg, FIBA). Photo: Cyrille Muller, Philippe Ausseur, Alain Béral et Christophe Le Bouille (Le Mans). LNB

Demain: les comptes de la LNB.

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