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Féminines: Hatay, un autre club turc en proie à des problèmes financiers

« Aujourd’hui, j’ai pris une décision très difficile. En raison exclusivement d’une situation financière incertaine, j’ai décidé de quitter Hatay ».

« Aujourd’hui, j’ai pris une décision très difficile. En raison exclusivement d’une situation financière incertaine, j’ai décidé de quitter Hatay ».

C’est le message laissé sur twitter par la meneuse belge Hind Ben Abdelkader (1,69m, 23 ans) -vue un temps au Cavigal Nice- qui a refusé de jouer le week-end dernier face à Botas. Cela fait en fait plusieurs semaines que la Belge n’a pas eu son salaire versé. C’est également le cas de la pivot américaine Courtney Paris (1,91m, 31 ans) qui a pris la même décision.

Aucune déclaration officielle n’a encore été faite par le club mais ces deux départs confirment que le basket turc en général et le féminin en particulier sont en proie à de graves problèmes économiques très probablement en relation avec ceux que rencontrent la Turquie.

Avec 13 victoires et 2 défaites, Hatay est jusqu’ici le dauphin de Cukurova (15-0) dans le championnat turc tout en étant à la sixième place du groupe B en Euroleague à égalité avec Charleville que le club turc doit justement accueillir demain. Ce sera donc sans Hind Ben Abdelkader (13,6 points et 2,7 passes) et sa joueuse la plus performante Courtney Paris (11,8 points et 10,0 rebonds).Laquelle Hind Ben Abdelkader n’a pas tardé à dégotter un nouvel employeur avec le Dynamo Koursk.

Photo: Courtney Paris (FIBA)

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