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Les Français de Pro B: Bilan à la trêve

Après la Jeep Élite, place à la Pro B pour le bilan des joueurs français à l’occasion de la trêve liée aux fenêtres internationales. Quel est l’impact de ces joueurs sur le championnat ? Quels clubs font le plus appel à des joueurs français ? Quelles sont les têtes d’affiche ? Voici toutes les répon

Après la Jeep Élite, place à la Pro B pour le bilan des joueurs français à l’occasion de la trêve liée aux fenêtres internationales. Quel est l’impact de ces joueurs sur le championnat ? Quels clubs font le plus appel à des joueurs français ? Quelles sont les têtes d’affiche ? Voici toutes les réponses.

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Le championnat de Pro B est reparti après la trêve liée aux fenêtres internationales, sur les chapeaux de roue avec trois journées en l’espace de huit jours. Ce qui n’empêche pas de pouvoir établir un bilan de ce que les joueurs français de la deuxième division professionnelle de LNB ont pu accomplir lors des dix-huit premières journées de ce championnat.

Le premier constat est que 148 joueurs français (un peu plus de 8 par équipe) ont foulé au moins une fois le parquet lors d’un match. Si l’on se concentre sur les joueurs « effectifs », ceux qui ont une présence régulière sur le parquet, on arrive au nombre de 109 (environ 6 par équipe). Un contingent plutôt important, qui correspond bien à la structure de l’effectif de la plupart des clubs de ProB : six Français (ou plutôt JFL) à côté de quatre non-JFL.

Un impact important

Et quel est le « poids » de ces joueurs sur le terrain ? Environ la moitié des joueurs français « effectifs » passe plus de 20 minutes par match sur le terrain, soit 53 (grosso modo trois par club). Ils sont même 96 à évoluer plus de 10 minutes par rencontre. Autant dire que, même si les non-JFL sont le plus souvent les joueurs majeurs de leur équipe, les Français bénéficient d’une exposition importante en ProB. Ce qui ne se traduit pas forcément dans les statistiques, bien souvent « squattées » par les non-JFL : 79 joueurs français ont marqué plus de 5 points par match en moyenne, mais seulement 15 plus de 10 points. De même, à l’évaluation, ils sont 82 à 5 ou plus et 27 à 10 ou plus. Ce qui amène à conclure qu’à défaut de scorer, ces joueurs français se concentrent sur d’autres aspects du jeu, création (passes décisives) ou défense (rebonds, contres, interceptions). Un rôle « de l’ombre », certes, mais essentiel à la bonne carburation d’une équipe.

Disparités entre clubs

Si tous les clubs font peu ou prou appel au même nombre de joueurs français lors d’un match (entre 5 et 7 de manière régulière), l’écart entre ceux où ces mêmes joueurs passent le plus de temps sur le terrain et ceux où ils sont moins présent est assez important : à Evreux, un joueur français évolue 20,2 minutes par match (dont trois plus de 27 minutes, Théo Léon, Damien Bouquet et Steeve Ho You Fat) alors qu’à l’autre bout de l’échelle Nantes n’accorde que 12,3 minutes par match à ses joueurs français (mais plus de 23 minutes à Vafessa Fofana et Gary Chatuant). Parmi les équipes qui font le plus jouer (en moyenne) des joueurs français, on citera également Denain (18,4 minutes) et Vichy-Clermont (18,3 minutes) alors qu’Orléans ne leur accorde que 12,8 minutes (mais avec cinq joueurs à plus de 18 minutes par match) et Roanne 13,8 minutes (avec là aussi cinq joueurs à plus de 18 minutes).

Si l’on se concentre sur les Français « majeurs », évoluant plus de 15 minutes par match, c’est à Nancy, Evreux et Poitiers qu’il faut aller chercher les équipes faisant appel au plus grand nombre de joueurs français dans ce cas : six pour chacun de ces clubs (et cinq pour Roanne, Orléans, Vichy-Clermont, Gries-Oberhoffen, Lille, Quimper, Aix-Maurienne et Caen). À l’autre bout du spectre, Denain et Chartres ne font appel qu’à trois joueurs français plus de 15 minutes par match.

La problématique des U23

La Pro B a pour particularité de plus ou moins imposer quatre joueurs JFL de moins de 23 ans (les U23) aux clubs ne disposant pas d’un centre de formation. Cela étant, tous les clubs de la division font appel à ces jeunes joueurs, dans des proportions variables, de deux pour Vichy-Clermont et Lille à cinq pour Nancy et Paris. Au total, ils sont 65 U23 à avoir évolué au moins une fois en ProB. Mais seuls 37 d’entre-eux sont entrés au moins 9 fois en jeu (la moitié des matchs). Et ils ne sont que 22 à jouer plus de 10 minutes par match, 14 scorant plus de 5 points ou enregistrant plus de 5 d’évaluation par rencontre.

Le U23 le plus « assidu » est Lucas Dussoulier (Quimper), qui passe 27,8 minutes par match sur le terrain. Le meilleur marqueur est Olivier Cortale (Gries-Oberhoffen), avec 11,5 points. À l’évaluation, ils sont trois à se distinguer : Bastien Vautier (Nancy, 1998, 14,4), Lucas Dussoulier (1996, 13,5) et Olivier Cortale (1997, 12,7).

Outre ces trois « têtes d’affiche », plusieurs U23 sortent du lot, apportant une contribution notable à leur équipe. On peut citer Williams Narace (Nancy), Lucas Hergott (Saint-Chamond), Carl Ponsar (Rouen), Ywen Smock (Gries-Oberhoffen), Sylvain Francisco et Gauthier Denis (Paris), Jean-Philippe Dailly (Denain) et Stéphane Gombauld (Chartres). Si la plupart devrait pouvoir s’installer en ProB, quelques-uns (on pense à Vautier, Cortale, Dussoulier, Ponsar, notamment) peuvent espérer faire leur trou en Jeep Élite dans les années à venir.

Les « têtes d’affiche »

Quels sont les joueurs français majeurs de la ProB ? À la consultation des statistiques, ils sont huit à pouvoir être qualifiés de « tête d’affiche ». Le premier nom n’est pas forcément le plus évident à ainsi classifier : en effet, Ferdinand Prénom (Roanne) passe moins de 20 minutes par match sur le terrain (19,6’) mais pour 10,6 points et 13,1 d’évaluation, un rendement important rapporté à son temps de jeu. Pour leur part, Bastien Vautier (Nancy, 14,4 d’évaluation), Mathieu Guichard (Saint-Chamond, 13,8 d’éval) et Benjamin Monclar (Blois, 12,6 d’éval) sont indiscutables. Tout comme Jérôme Cazenobe (Denain, 15,2 d’éval). Quant à Kevin Harley (Poitiers, 17,0 d’éval) et Damien Bouquet (Evreux, 14,8 d’éval), cette saison semble être celle de « l’explosion ». Mais le MVP de cette première partie de saison est sans conteste Steeve Ho You Fat, leader français aux minutes jouées (33,6’), points (17,3) et évaluation (18,6).

Ils émergent

Si l’on recense une bonne cinquantaine de joueurs français que l’on pourrait qualifier de « valeurs sûres » de la ProB (en vrac, Clément Cavallo, Junior Mbida, Mo Koné, David Denave, Jean-Baptiste Maille, Vafessa Fofana, Nicolas Taccoen, Karim Atamna ou Gaétan Clerc pour n’en citer que quelques-uns), on peut également en citer une petite vingtaine qui commence à pointer le bout de son nez ou à confirmer à ce niveau. En plus des U23 déjà cités (Lucas Hergott, Carl Ponsar, Ywen Smock, Sylvain Francisco, Gauthier Denis, Lucas Dussoulier, Stéphane Gombauld), on peut avancer les noms de Enzo Goudou-Sinha (Nancy), Mehdy Ngouama (Vichy-Clermont), Matteo Legat et Bodian Massa (Saint-Chamond), Ervin Bassoumba (Rouen), Thibault Desseignet (Nantes), Tim Eboh (Blois), Théo Bouteille et Valentin Chery (Paris), Yannick Blanc (Poitiers), Maxence Dadiet (Denain) et Kevin Lavielle (Evreux). S’ils continuent à progresser, tous devraient s’installer durablement à ce niveau, voire au-dessus.

En faire plus

Vient enfin la catégorie des joueurs dont on attend plus, qu’ils aient du mal à revenir de blessure (c’est le cas de Jean-Stéphane Rinna, de Babacar Niang ou de Kevin Dinal) ou que leur rendement sur la première partie de saison ne corresponde pas à leur statut. Ainsi, Mickaël Var a vécu une première partie de saison pénible à Nancy (5,9 d’éval) mais il semble retrouver des couleurs depuis qu’il a rejoint Poitiers. Pour sa part, Marc Judith (Orléans) est tombé à un niveau très faible (1,3 d’éval) pour un ancien joueur de ProA , la faute sans doute à la blessure qui a mis un terme à sa saison. De son côté, Giovan Oniangue (Orléans) n’a sur ses premiers matchs pas apporté ce qu’un ancien de Jeep Élite est censé donner en ProB. Quant à Thomas Cornely (Blois, 6,7 d’évaluation) et Maxime Choplin (Quimper, 8,3 d’éval), ils peinent à reproduire leurs performances de la saison passée, 13,9 d’éval pour le premier, 10,4 pour le second. Tous deux ont le même profil : des meneurs ayant performé en Nationale 1 avant d’effectuer une excellente première saison en ProB – et de peiner la deuxième. Confirmer est toujours le plus difficile. Gageons qu’ils redresseront la barre.

Pour conclure, on notera que la ProB reste la division dense que l’on connaît, qui donne sa chance à de nombreux joueurs français, barrés au niveau supérieur, redescendus d’un échelon pour trouver du temps de jeu ou que l’on retrouvera un jour en Jeep Élite. Et ils contribuent à rendre cette deuxième division passionnante.

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Le championnat de Pro B est reparti après la trêve liée aux fenêtres internationales, sur les chapeaux de roue avec trois journées en l’espace de huit jours. Ce qui n’empêche pas de pouvoir établir un bilan de ce que les joueurs français de la deuxième division professionnelle de LNB ont pu accomplir lors des dix-huit premières journées de ce championnat.

Le premier constat est que 148 joueurs français (un peu plus de 8 par équipe) ont foulé au moins une fois le parquet lors d’un match. Si l’on se concentre sur les joueurs « effectifs », ceux qui ont une présence régulière sur le parquet, on arrive au nombre de 109 (environ 6 par équipe). Un contingent plutôt important, qui correspond bien à la structure de l’effectif de la plupart des clubs de ProB : six Français (ou plutôt JFL) à côté de quatre non-JFL.

Un impact important

Et quel est le « poids » de ces joueurs sur le terrain ? Environ la moitié des joueurs français « effectifs » passe plus de 20 minutes par match sur le terrain, soit 53 (grosso modo trois par club). Ils sont même 96 à évoluer plus de 10 minutes par rencontre. Autant dire que, même si les non-JFL sont le plus souvent les joueurs majeurs de leur équipe, les Français bénéficient d’une exposition importante en ProB. Ce qui ne se traduit pas forcément dans les statistiques, bien souvent « squattées » par les non-JFL : 79 joueurs français ont marqué plus de 5 points par match en moyenne, mais seulement 15 plus de 10 points. De même, à l’évaluation, ils sont 82 à 5 ou plus et 27 à 10 ou plus.

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Photos: Kevin Harley (Poitiers, LNB/Hervé Bellenger) et Bastien Vautier (Nancy, FIBA)

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