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Le baromètre des non-JFL de Jeep Elite, épisode 3

Les neuf journées qui se sont déroulées depuis l’épisode 2 de notre baromètre des non-JFL ont apporté de nombreux bouleversements dans les effectifs. Et ces joueurs étrangers continuent à connaître des fortunes variées, entre rendement décevant et performances de pointe.

Les neuf journées qui se sont déroulées depuis l’épisode 2 de notre baromètre des non-JFL ont apporté de nombreux bouleversements dans les effectifs. Et ces joueurs étrangers continuent à connaître des fortunes variées, entre rendement décevant et performances de pointe.

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Avec la fin de la période autorisée de changement de joueurs (fin février, sauf blessure permettant un maximum de deux « pigistes médicaux », soit après la vingtième journée), les effectifs de Jeep Élite ont connu de profonds bouleversements en ce qui concerne les non-JFL. Sept joueurs sont partis, sept sont blessés sur le long terme, un autre (Louis Campbell à Antibes) ne figure plus sur les feuilles de match tout en étant encore sous contrat. En sens inverse, ce sont pas moins de dix-sept joueurs qui sont arrivés, sans compter ceux qui ont signé mais n’ont pas encore joué pour leur nouveau club (comme Tyler Roberson à Fos-sur-Mer ou Rob Gray à Bourg-en-Bresse).

Ils sont partis

Des sept joueurs non-JFL ayant quitté la Jeep Élite, plusieurs cas de figure expliquent leur départ. À Levallois, Durand Scott est parti à la fin de sa pige médicale après deux derniers matchs de bonne facture alors que Julian Wright, jusque là étincelant, a claqué la porte du club après la 19e journée suite à des désaccords (financiers ?) avec la direction des Metropolitans. Au Portel, Moses Ehambe, qui n’arrivait pas à reproduire ses stats de la saison précédente, est parti « d’un commun accord » alors que son coéquipier Jeffrey Crockett n’aura joué que six matchs (dont seulement deux de bon niveau) avec l’équipe avant d’être coupé. Du côté de Monaco, le marasme de la première partie de saison a été fatal au coach (Sacha Filipovski) mais aussi à Derek Needham, meneur moyennement convaincant, remplacé par Dee Bost. Enfin, deux joueurs qui ne jouaient pas ou très peu, Trevor Thompson (Antibes) et Louis Adams (Châlons-Reims) ont été priés de faire leurs valises.

Les blessés

D’autres joueurs ne figurent plus dans les effectifs de Jeep Élite à leur corps défendant, blessés qu’ils sont pour la fin de saison. Bourg déplore la perte de Zack Wright, Levallois celle de Mouph’ Yarou, blessé pratiquement au même moment que Julian Wright prenait la poudre d’escampette du club. À Fos-sur-Mer, après que Jarron Burrows ait vainement tenté de revenir avant de rechuter, ce fut au tour de Marcus Dove de sérieusement se blesser et de terminer sa saison après la 22e journée. Quant à Pape Badji (Châlons-Reims), blessé après la 4e journée, il a fait un retour éclair sur les journées 12 et 13 avant de ne plus revenir en jeu. On ne sait trop s’il reviendra avant la fin de la saison régulière, question qui se pose également pour Donta Smith (Pau-Lacq-Orthez, arrêté après la J20) et Dominic Waters (Nanterre, out depuis la même journée).

Ils sont dans le dur

Ils ne sont pas très nombreux, mais plusieurs non-JFL continuent à avoir du mal à assurer des prestations convaincantes en Jeep Élite. Certains, comme Olivier Troisfontaines (Cholet), en panne d’adresse depuis le début de la saison, ou Tarence Kinsey (Dijon), qui ne justifie pas vraiment son pedigree (NBA, Fener, Anadolu Efes, Malaga, Partizan…), sont même des déceptions.

À Pau-Lacq-Orthez, Taqwa Pinero a perdu la mire (29,4 % à trois points) et n’a pas retrouvé les jambes de ses meilleures années alors que la combativité d’Akos Keller compense trop rarement son manque de toucher (36,6 % au shoot). Plus à l’est, à Monaco, le meneur Lazeric Jones n’apporte que ponctuellement de la sérénité à son équipe alors que Sergii Gladyr, après d’encourageantes premières apparitions, a quasiment disparu de la rotation de Sacha Obradovic, tenant souvent le rôle de « septième non-JFL ».

Après une pétaradante partie lors de la J15 (35 d’éval), Jonathan Tabu (Le Mans) n’a pas vraiment confirmé, dépassant péniblement les 4 d’évaluation sur ses neuf dernières sorties (il a manqué deux matchs sur blessure). De son côté, Myles Hesson (Gravelines-Dunkerque) propose trop rarement autre chose que de ternes prestations statistiques, la faute à une adresse défaillante (38,9 % au shoot), une remarque qui s’applique également à Raymond Cowels (Boulazac), bien loin de ce qu’il avait montré la saison passée à Hyères-Toulon : 9,8 points contre 15,2… Quant à Jerrel Blassingame, son retour à Antibes après un passage catastrophique à Pau-Lacq-Orthez ne se traduit pas par du mieux : son équipe figure toujours en queue de classement et, excepté un match, son rendement reste très faible. Enfin, Edgar Sosa (Gravelines-Dunkerque) présente des circonstances atténuantes : longtemps blessé (entre la J13 et la J22), il effectue un retour pour le moment loin de ses prestations du début de saison, mais il semble en progrès.

Tendance à la baisse

Si, comme nous le verrons plus loin, plusieurs joueurs ont réussi à élever leur niveau de performance depuis le précédent épisode de notre baromètre, d’autres ont suivi une courbe inverse, peinant en ce milieu de saison régulière à confirmer ce qu’ils avaient montré en début d’exercice. Cette « chute » est variable selon les profils et le contexte dans lequel chaque joueur évolue.

Ainsi, Mantas Kalnietis (LDLC Asvel) fait partie des rares joueurs de son club à n’avoir quasiment manqué aucun match, ce qui l’a amené à ressentir un coup de moins bien et à perdre en régularité sur ces derniers matchs. À Chalon-sur-Saône, Mykal Ryley alterne toujours le bon et le très moyen, mais avec moins de hauts qu’en première partie de saison et quelques prestations peu enthousiasmantes (-1 d’éval en J24, par exemple). Du côté de Strasbourg, Mike Green a été mis en cause lors de la très mauvaise série du club en début d’année, à juste titre au vu de ses statistiques. Mais il semble reprendre du poil de la bête depuis trois matchs, bénéficiant sans doute de l’arrivée de Nathan Sobey pour jouer moins longtemps mais mieux. Quant à son coéquipier Mardy Collins, il a loupé sept des dix dernières rencontres du fait de blessures, mais ses rares prestations depuis le début de l’année (quatre matchs joués) sont des plus médiocres. Il va devoir retrouver la forme et sa place dans un effectif modifié pour apporter ses indéniables qualités.

Après une première partie de saison régulière à bon niveau, Akil Mitchell (Boulazac) se montre bien moins performant (8,3 d’éval sur les neuf derniers matchs contre 11,3 précédemment). Un constat similaire peut être dressé au sujet de Jaron Johnson (Levallois), qui a perdu la mire à 3 points (4/18 sur les cinq derniers matchs disputés) et se retrouve assez fréquemment relégué sur le banc depuis les profonds remaniements de l’effectif levalloisien (seulement deux matchs joués sur les six derniers, Freddy Fauthoux lui préférant d’autres non-JFL à ces occasions).

À Limoges, Isaiah Miles a perdu sa régularité de début de saison et passe assez souvent au travers, au point que son temps de jeu diminue alors même que le CSP se prive de son autre poste 4, Damien Inglis, depuis quelques rencontres. Le cas de Juan Palacios, l’intérieur de Chalon-sur-Saône, est quelque peu différent : le Colombien évolue toujours à bon niveau, mais avec une régularité et un rendement moindres qu’en première partie de saison. Il reste toutefois essentiel dans le dispositif de Jean-Denys Choulet. Tout comme l’est Devin Ebanks à Châlons-Reims. Mais l’intérieur-scoreur marque (un peu) moins, alors qu’il passe toujours autant de temps sur le terrain (36,2 minutes par match). De son côté, Anthony Hilliard (Le Portel) souffre depuis le début de l’année civile, lui qui avait très bien commencé la saison (après un premier match totalement raté). Et ses contre-performances correspondent à la période difficile que connaît le club. Enfin, à Cholet, London Perrantes avait requinqué un club en grandes difficultés par son arrivée, mais ses stats sont en chute libre sur les quatre dernières parties (2,1 d’éval). Simple « petit coup de fatigue » ou tendance durable ? Il faudra de toutes manières un Perrantes à un meilleur niveau pour que Cholet réussisse son opération maintien.

Ils intriguent

Voici trois joueurs référencés, ayant comme point commun de jouer pivot, d’avoir de l’expérience (et même un CV prestigieux pour deux d’entre-eux) et de laisser l’observateur perplexe : Samardo Samuels (Limoges), Richard Hendrix (Le Mans) et Julian Gamble (Nanterre) devraient être dominants et leurs prestations montrent qu’il n’en est rien, ou du moins pas au niveau attendu. Au point qu’ils passent peu de temps, au regard de leur standing, sur le terrain : 18,1 minutes pour Samuels (et 10,3 d’éval), 20 minutes tout rond pour Hendrix (11,1 d’éval) et 20,1 minutes pour Gamble (11,0 d’éval). Leur adaptation aux spécificités du jeu pratiqué en Jeep Élite semble en cause. Mais est-ce la seule raison ?

Dans la moyenne

Nous voici maintenant dans ce que l’on pourrait qualifier de « ventre mou » des non-JFL de Jeep Élite, à savoir des joueurs parfois capables de belles performances, rarement très décevants, mais n’influant pas de façon importante sur les résultats de leur équipe. C’est ainsi le cas de Lamonte Ulmer et Mike Moser à Bourg-en-Bresse, de Karvel Anderson à Gravelines-Dunkerque, de Jordan Taylor à Limoges, de Zabian Dowdell à Châlons-Reims, d’Antywane Robinson à Cholet, de Malik Hairston à Fos-sur-Mer, de Brandyn Curry et Darrell Williams au Portel, de Tim Blue, Aigars Skele, Chris Otule, Taurean Green et Viktor Gaddefors à Antibes (ce qui explique clairement les résultats du club), d’Adas Juskevicius à Nanterre et de Quentin Serron à Strasbourg. Certains d’entre-eux (on pense à Ulmer, Anderson, Hairston, Blue ou Serron notamment) doivent pouvoir faire mieux, leur club n’en attend certainement pas moins.

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Avec la fin de la période autorisée de changement de joueurs (fin février, sauf blessure permettant un maximum de deux « pigistes médicaux », soit après la vingtième journée), les effectifs de Jeep Élite ont connu de profonds bouleversements en ce qui concerne les non-JFL. Sept joueurs sont partis, sept sont blessés sur le long terme, un autre (Louis Campbell à Antibes) ne figure plus sur les feuilles de match tout en étant encore sous contrat. En sens inverse, ce sont pas moins de dix-sept joueurs qui sont arrivés, sans compter ceux qui ont signé mais n’ont pas encore joué pour leur nouveau club (comme Tyler Roberson à Fos-sur-Mer ou Rob Gray à Bourg-en-Bresse).

Ils sont partis

Des sept joueurs non-JFL ayant quitté la Jeep Élite, plusieurs cas de figure expliquent leur départ. À Levallois, Durand Scott est parti à la fin de sa pige médicale après deux derniers matchs de bonne facture alors que Julian Wright, jusque là étincelant, a claqué la porte du club après la 19e journée suite à des désaccords (financiers ?) avec la direction des Metropolitans. Au Portel, Moses Ehambe, qui n’arrivait pas à reproduire ses stats de la saison précédente, est parti « d’un commun accord » alors que son coéquipier Jeffrey Crockett n’aura joué que six matchs (dont seulement deux de bon niveau) avec l’équipe avant d’être coupé. Du côté de Monaco, le marasme de la première partie de saison a été fatal au coach (Sacha Filipovski) mais aussi à Derek Needham, meneur moyennement convaincant, remplacé par Dee Bost. Enfin, deux joueurs qui ne jouaient pas ou très peu, Trevor Thompson (Antibes) et Louis Adams (Châlons-Reims) ont été priés de faire leurs valises.

Les blessés

D’autres joueurs ne figurent plus dans les effectifs de Jeep Élite à leur corps défendant, blessés qu’ils sont pour la fin de saison. Bourg déplore la perte de Zack Wright,

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Photos: Samardo Samuels (Limoges, Eurocupbasketball), Edgar Sosa (Gravelines, BCM), Mardy Collins (Strasbourg, FIBA), Adas Jusekevicius et Julian Gamble (Nanterre, FIBA)

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