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Jonathan Rousselle (Limoges): « Je suis un peu inquiet pour Cholet »

Troisième victoire en huit jours pour le Limoges CSP qui conserve ainsi son rang dans le top 8. La dernière en date a été obtenue hier soir à Cholet, 76-84 . Si le meneur Jordan Taylor a assuré 17 points et 7 passes, l’ancien Choletais Jerry Boutsiele a de son côté réalisé 16 points et… Continue rea

Troisième victoire en huit jours pour le Limoges CSP qui conserve ainsi son rang dans le top 8. La dernière en date a été obtenue hier soir à Cholet, 76-84 . Si le meneur Jordan Taylor a assuré 17 points et 7 passes, l’ancien Choletais Jerry Boutsiele a de son côté réalisé 16 points et 8 rebonds qui ont pesé lourd dans la défaite de son ancienne équipe.

Jonathan Rousselle faisait également son retour à La Meilleraie mais davantage dans la discrétion: 2 points et 1 passe en 13 minutes.

«On aurait du tuer le match avant, » a t-il commenté en conférence de presse. « En face, c’était cohérent. On s’attendait à un match pas évident. C’est indispensable de tuer le match plus vite contre ce genre d’équipe. On a bénéficié de notre bonne adresse en première mi-temps, après on rate des tirs ouverts. C’est une très belle semaine. Il va falloir se battre jusqu’à la fin. La Meilleraie nous a ovationnés, Jerry (Boutsiele) et moi. On s’y attendait, ça a fait plaisir de revoir toutes ces têtes connues. Je suis un peu inquiet pour Cholet, j’ai envie de revenir jouer ici la saison prochaine. Je les ai trouvés combatifs. Ce sera à celui qui en voudra plus. Je n’ai pas eu le temps de faire de grandes discutions. Je pense qu’ils peuvent s’en sortir. Pour la fin de saison, je vais les encourager.»

Pape Sy sait que la situation est tendue:

«Je vais parler au nom de l’équipe. Il va falloir voir la réalité des choses. Nous sommes à égalité à trois avec Fos et Le Portel. On va à Antibes la semaine prochaine. On démarre les matches de la manière que vous avez vu. Je n’ai pas envie de jouer la vie du club sur un match en fin de saison. On a eu une réaction, heureusement. Mais quand tu mets une équipe comme Limoges en confiance, c’est forcément dur après. Quand on gagne, on gagne ensemble; quand on perd, on perd ensemble. Quand on commencera les matches avec une mentalité de guerriers, ce sera forcément mieux derrière. Personnellement, je n’ai peur de rien. Il faut désormais avoir le couteau entre les dents. On est capables de rivaliser. Je salue la performance des jeunes, qui nous aident. Si on entre sur le terrain, il faut pouvoir apporter. Il faut continuer de parler. On ne va pas lâcher. S’il n’y a pas de réaction sur le terrain…»

Photo: Jonathan Rousselle (CSP)

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