Aller au contenu

Rudy Gobert et la Coupe du Monde: « Nous serons très ambitieux »

Le site de la FIBA a interrogé Rudy Gobert (2,16m, 26 ans) sur ses ambitions pour la Coupe du monde. Il se dit déterminé à accomplir quelque chose de grand. Le pivot des Utah Jazz fut de l’épopée de 2014 avec une médaille de bronze à la clé et il a participé à la fenêtre qualificative… Continue read

Le site de la FIBA a interrogé Rudy Gobert (2,16m, 26 ans) sur ses ambitions pour la Coupe du monde. Il se dit déterminé à accomplir quelque chose de grand. Le pivot des Utah Jazz fut de l’épopée de 2014 avec une médaille de bronze à la clé et il a participé à la fenêtre qualificative des Éliminatoires Zone Europe de juin-juillet derniers, où il a tourné à 10.5 points, 4.5 rebonds et 1.0 contre.

La France partage le Groupe G avec la République dominicaine, la Jordanie et l’Allemagne. Que vous inspire ce tirage ?
J’aime vraiment bien notre groupe. Toutes les équipes seront compétitives. Nous voulons finir au premier rang et ainsi aborder le second tour dans les meilleures conditions possibles. Nous sommes ambitieux, nous voulons aller loin dans le tournoi et montrer que la France a l’une des meilleures équipes nationales du monde. La compétition sera merveilleuse, nous sommes tous très excités d’aller en Chine et nous serons prêts à donner le meilleur de nous-mêmes. Nous connaissons bien l’Allemagne et un peu la République dominicaine, mais je ne sais pas grand-chose de la Jordanie. À ce niveau, toutes les équipes peuvent pratiquer du bon basket et elles représentent toutes des adversaires dangereux, nous aborderons donc chaque match avec la même concentration et la même détermination.

Quel objectif vise la France en Chine 2019 ?
Nous serons très ambitieux. Nous voulons aller loin et essayer de nous mêler à la lutte pour les premières places. Rien n’est impossible. Nous visons haut, car nous aimerions écrire un nouveau grand chapitre de l’histoire du basket français. Le niveau de compétition sera très élevé, beaucoup d’équipes peuvent prétendre à une place sur le podium. L’Australie, le Canada, la Lituanie et bien d’autres encore ont affiché leur ambition. Nous devrons impérativement pratiquer notre meilleur basket pour faire partie des premiers.

À titre personnel, quelle est l’importance de jouer en équipe nationale cet été ?
C’est l’un de mes objectifs pour cette année et je suis impatient de participer au tournoi en Chine cet été. Je veux porter le maillot des Bleus et représenter mon pays. Nous avons parlé avec Boris Diaw et les coachs, tant du programme que de la préparation. Je me réjouis pour cet été.

Avec Nicolas Batum, Evan Fournier et Nando De Colo, vous faites dorénavant partie des piliers et des leaders de cette équipe. Comment voyez-vous ce rôle ?
Je sais que je dois assumer certaines responsabilités dans l’équipe, mais c’est l’équipe qui passe avant tout, ce sera toujours ainsi pour moi. Ce groupe, ce maillot, le fait de représenter la France du mieux possible et de gagner des médailles ou des titres, ce sont toutes des choses qui sont extrêmement importantes pour moi. L’équilibre dans l’équipe est très bon et nous avons de belles années devant nous. La France sort d’une décennie assez faste et nous voulons poursuivre sur cette lancée. Nous avons les moyens d’y arriver et nous voulons tous gagner davantage de médailles en sélection nationale.

Au niveau des performances, tout le monde se souvient encore du fantastique parcours de la France lors de l’édition 2014. Que vous en est-il resté ?
J’ai tellement de bons souvenirs de ce tournoi. La victoire (en quarts de finale) contre l’Espagne, le camp d’entraînement, le match pour la 3e place et la joie que nous avons tous partagée en remportant cette médaille de bronze. Cela avait été une expérience incroyable. Personne ne s’attendait à ce que nous réussissions un si bon tournoi. Il ne faut jamais sous-estimer une équipe dans ce genre de compétition. Nous avions réalisé de très bons matchs et nous étions repartis avec une médaille. Mais cela remonte déjà à il y a cinq ans, alors nous aimerions réussir quelque chose de grand cet été en Chine. Gagner une médaille ou un titre avec l’équipe nationale procure un sentiment tellement unique et formidable. Je veux revivre ce genre d’émotion.

La France a un grand réservoir de joueurs, avec des stars en devenir comme Guerschon Yabusele, Frank Ntilikina et Elie Okobo. Quel est votre avis sur cette nouvelle génération ?
Il y a tellement de gars qui peuvent prétendre à une place dans l’effectif final. C’est excitant et un très bon signe pour le basket français. Il y a plein de nouveaux joueurs talentueux et j’aime beaucoup ce que je vois chez ces jeunes. Par exemple Frank, Guershon, Elie et Timothé (Luwawu-Cabarrot) ont du talent, sans oublier Théo Maledon et les autres qui feront de l’excellent travail au plus haut niveau dans les quelques années à venir. La France a un tel potentiel, c’est un signe formidable pour le présent et pour le futur de l’équipe nationale, y compris la sélection senior actuelle.

Avez-vous discuté avec vos coéquipiers au Utah Jazz Joe Ingles (Australie) et Raul Neto (Brésil), qui seront eux aussi présents en Chine ?
(Rires) Oui, nous en avons parlé. Nous plaisantons à ce sujet et ce serait marrant de se retrouver face à face durant le tournoi. Ce sont de bons amis, mais je veux que la France gagne, donc si nous croisons le chemin du Brésil ou de l’Australie, tant pis pour eux, je ferai tout pour que mon équipe l’emporte (rires). Je leur souhaite un bon tournoi, mais je veux avant tout que la France gagne.

Photo: FIBA

Commentaires

Fil d'actualité