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Céline Forte, la nouvelle boss du Limoges CSP: « Je suis prête ! »

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre une longue interview à Céline Forte, veuve de l’ancien président dont elle était séparée depuis 2013, qui a pris le poste de pilotage du Limoges CSP en tant que présidente du conseil de surveillance

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre une longue interview à Céline Forte, veuve de l’ancien président dont elle était séparée depuis 2013, qui a pris le poste de pilotage du Limoges CSP en tant que présidente du conseil de surveillance

A propos de sa rencontre avec l’homme de sa vie et de ses filles, Céline Forte confie:

« Avec Fred, on s’est croisés sur les tournois du CBC (à Caen) en benjamins, minimes, sur les sélections en Normandie, puis sur un stage d’été à Voiron où je ne voulais pas aller. J’avais quinze ans, lui quinze ans et demi. Sa timidité m’a plu. Je l’étais aussi, sauf sur un terrain. On est devenus inséparables. On a eu trois filles en cinq ans (Angiolina née en 1996, Vittoria née en 1998 et Josepha née en 2001). Josepha veut faire médecine. Vittoria qui, elle, n’a jamais joué au basket, fait des études de commerce. Angiolina veut être magistrate.Elle a trouvé sa voie. Elle va s’investir dans le CSP. Ça me faisait peur mais ça lui tient à cœur. Elle m’a dit: “Maman, ne t’inquiète pas. Cela a redonné un sens à ma vie” (après le décès de son père). Elle va créer la fondation Frédéric- Forte et le musée du CSP. »

Céline Forte revient notamment par ailleurs sur sa motivation de reprendre le club:

« Quand j’ai lu la lettre de monsieur Verieras (alors président du club) à Boja (Maljkovic, après une interview critique du coach emblématique d u c l u b d a n s  L’ É q u i p e  e n  m a i 2 0 1 8 ), j e m e suis dit: qui est-il pour s’adresser à Boja de la sorte ? À chaque fois, j’appelais Jean-Léonard Picot (alors président du conseil de surveillance), il me répondait: “t’inquiète, on gère.” Puis des partenaires qui nous ont suivis depuis 2004 se font évincer par mail. Stéphane Ostrowski aussi (l’affaire est aux prud’hommes)… La fracture est totale avec les salariés. Les journalistes sont interdits. On bloque des abonnés parce qu’ils ne vont pas dans le sens, des gens sur Twitter aussi. C’est du despotisme. Alors j’ai décidé de revenir mais j’en ai discuté avec mes filles. Elles m’ont répondu: “On n’attendait que ça.” Je me suis mise en stand-by professionnellement mais je ne m’installerai pas à Limoges, où deux de nos filles habiteront. J’y serai une semaine par mois. Je me suis reconstruite. J’ai fait le deuil de l’homme, de tout. Je suis prête.»
Photo: FIBA

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