Aller au contenu
Betclic ÉliteLivenewsLNBPremiumUneEspoirsU21

Le baromètre des jeunes pousses de Jeep Elite, épisode final

Les onze dernières journées de saison régulière se sont déroulées depuis notre dernier baromètre. Il est donc l’heure de faire le bilan de celle-ci, de noter l’évolution des jeunes pousses de Jeep Élite puis, dans un second article, de jeter un nouveau regard sur cette saison 2018-2019.

Les onze dernières journées de saison régulière se sont déroulées depuis notre dernier baromètre. Il est donc l’heure de faire le bilan de celle-ci, de noter l’évolution des jeunes pousses de Jeep Élite puis, dans un second article, de jeter un nouveau regard sur cette saison 2018-2019.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
La fin d’une saison régulière entraîne généralement une réduction du temps de jeu des jeunes joueurs (21 ans et moins) n’ayant pas encore réussi à se faire une véritable place dans la rotation de leur équipe. Ce qui fut une fois de plus le cas lors de cette saison 2018-2019 de Jeep Élite. Plusieurs joueurs ont totalement disparu des radars, comme Hugo Besson (Chalon-sur-Saône), Mbaye Ndiaye (Bourg-en-Bresse) qui plus est pénalisé par son statut de non-JFL, Melvin Govindy (Cholet) ou Thibault Daval-Braquet (Pau-Lacq-Orthez), plus jamais entré en jeu en saison régulière après sa blessure. En outre, à l’instar de Quentin Goulmy plus tôt dans la saison, deux autres U21 ont été prêtés par leur club à une équipe de ProB : Luc Loubaki (de Monaco à Lille) et Ivan Février (de Levallois à Roanne), alors que ce dernier avait paradoxalement montré quelques bonnes choses lors de ses dernières sorties avec les Metropolitans.

A contrario, cinq nouveaux U21 ont eu droit à quelques miettes de temps de jeu pour la première fois depuis la journée 23 : Shawn Tanner (Antibes, 17 ans), Quentin Ruel (Cholet, 19 ans), Dimitri Stariniets (Limoges, 21 ans), Florent Pouayevoun (Pau-Lacq-Orthez, 19 ans, entré pour la première fois sur la J23 et nous ayant « échappé » lors de notre précédent baromètre) et Jayson Tchicamboud (Strasbourg, 17 ans, fils de Steed). Aucun n’a eu droit à plus de quelques minutes par-ci par-là.

En revanche, pour les équipes n’ayant plus d’enjeu, la dernière journée a été l’occasion d’accorder du temps de jeu à divers U21. Ainsi, Sekou Doumbouya (Limoges, déjà bien inséré dans la rotation du CSP) a-t-il pu profiter de ses 29 minutes face à un Levallois déjà en vacances pour enregistrer un magnifique 37 d’évaluation, mais guère significatif (du reste, en play offs, il a réalisé 2 puis 5 d’éval…). En face, Neal Sako (19 ans) a gambadé 31 mn sur le même match pour 24 d’éval. Il est par ailleurs à noter que ce jeune pivot a gagné en temps de jeu après le départ de Février, entrant sept fois en jeu lors des neuf dernières parties pour, hors ce dernier match, un total de 48 mn et 11 d’éval. D’autres joueurs peu vus lorsque cela comptait ont eu des responsabilités une fois leur équipe démobilisée (reléguée, sauvée, dans le ventre mou ou ayant une position assurée dans les huit premiers) : Isaac Mayembo (Antibes), qui n’avait plus vu le parquet depuis la J13, est entré deux fois en jeu sur les trois dernières journées ; Alexandre Aygalenq (Boulazac), limité jusqu’alors à des miettes de jeu, a pu jouer 38 mn sur les deux derniers matchs (7,5 d’éval) alors que son compère Dylan Affo Mama a joué 14 mn lors de la J34 ; Alan Dokossi (Fos-sur-Mer) a eu droit à 7 mn lors du dernier match, Samir Gbetkom (Le Portel) à 17 mn ; Khadim Sow (LDLC Asvel) a pu profiter de la mise au repos de David Lighty pour jouer 13 mn (2 d’éval). À noter aussi le cas particulier de Warren Woghiren (Cholet) : lui qui n’avait jusqu’alors eu droit qu’à une minute de jeu en tout et pour tout est entré deux fois sur le terrain lors des J27 et 34, pour 10 et 12 mn de temps de jeu (et respectivement 3 et 12 d’éval).

Des « anciens » couci-couça

Il y a donc eu des entrées, des sorties, des exploits, des disparitions… Mais la base de premiers rôles, autrement dit de U21 ayant un vrai temps de jeu, n’a quasiment pas évolué, seul Neal Sako étant venu s’ajouter aux 17 « privilégiés » s’exprimant jusqu’alors.

Du côté des « anciens », ces U21 ayant déjà une expérience de la Jeep Élite, on ne peut pas dire que la fin de saison ait été très fructueuse – on a enregistré plus de baisses de temps de jeu et de performances que de progressions. Seul Sekou Doumbouya a continué à évoluer positivement : en 10 matchs, il a joué 23,2 mn pour 11,3 d’éval (8,7 si l’on met de côté le 37 du dernier match). Pour sa part, comme déjà dit, Ivan Février est parti à Roanne après avoir réalisé quelques bons matchs. Quant à Abdoulaye Ndoye (Cholet), il a connu une légère diminution de ses stats, à cause notamment d’une baisse de régime entre la J24 et la J28 (4,2 d’éval sur ces cinq matchs) avant de reprendre son rythme de croisière : 13,2 d’éval sur ses six derniers matchs. Amine Noua (LDLC Asvel) a lui alterné le bon (moins souvent) et le moins bon lors du sprint final, semblant marquer le coup physiquement. Jean-Marc Pansa (Nanterre), quant à lui, a pratiquement disparu de la rotation : entrant en jeu quasiment à chaque match jusqu’à la J21, il n’a depuis plus eu droit qu’à sept apparitions, pour 43 mn et 15 d’éval cumulée (à peine plus de 2 par match). Digué Diawara (Pau-Lacq-Orthez) a pour sa part confirmé son irrégularité, avec deux belles sorties à 11 et 12 d’éval (J24 et 25) suivies de deux autres à -5 et -3 d’éval avant de voir son temps de jeu réduire à mesure que la fin de saison approchait. Une constatation similaire s’impose pour Bathiste Tchouaffé (Bourg-en-Bresse), dont les apparitions se sont peu à peu réduites : depuis notre précédent baromètre, il a joué 9 parties pour 6,7 mn et 2,1 d’éval. Enfin, Alexandre Aygalenq (Boulazac) a joué plus régulièrement que lors de la première partie de la saison, pour un rendement très moyen : 41 mn sur 7 matchs (en excluant ses deux dernières parties, voir ci-dessus) pour 5 d’éval cumulée (0,7 de moyenne).

Le sort variable des « novices »

La situation est à peu près semblable en ce qui concerne les « nouveaux », ces U21, très jeunes pour une bonne part d’entre-eux, qui ont découvert cette saison la Jeep Élite.

Tout en haut de l’affiche figurent encore et toujours les deux mêmes têtes, celles de Théo Maledon (LDLC Asvel) et Killian Hayes (Cholet). Avec une trajectoire assez semblable : de belles voire très belles performances (28 d’éval en J24 pour Hayes, 21 d’éval en J31 pour Maledon) mais un « creux » pour chacun (J26 à 28 pour Maledon – 2 d’éval cumulée sur trois matchs – et J27 à J30 pour Hayes – 5 d’éval cumulée en quatre matchs) avant un retour à des prestations plus conformes à leurs standards, voire au-dessus (14,5 d’éval moyenne pour Hayes sur les quatre derniers matchs, 13,8 pour Maledon sur la même période).

Vient ensuite Ludovic Beyhurst (Strasbourg), qui a joué 15 mn/match (sur 9 parties) pour 4,3 d’éval, des chiffres un peu supérieurs à sa moyenne sur l’année. Le jeune meneur est bien inséré dans la rotation d’une équipe qui a connu une saison plutôt agitée et décevante. Mais Beyhurst n’a rien à se reprocher sur le sujet. Pour sa part, Mathis Dossou-Yovo (Chalon-sur-Saône) peut certes se prévaloir d’avoir joué 11,2 mn sur 10 matchs (et 5,5 d’éval), mais il a connu un parcours en dents de scie et il semble avoir été quelque peu supplanté dans la rotation par Etienne Ca (voir ci-dessous).

Il faut également noter deux joueurs qui, après avoir commencé la saison en tout ou partie sur le banc, ont résolument gagné leur place sur le terrain. À Chalon-sur-Saône, Etienne Ca n’avait joué que quatre fois sur les douze premières journées (et 3,5 mn en moyenne) avant de s’installer dans la rotation et de rentrer à chaque match, avec un impact de plus en plus important au fil des semaines : 13,7 mn et 6,0 d’éval sur les onze derniers matchs. Du côté de Levallois, Neal Sako, qui n’avait joué que deux parties avant la J26 (pour 6,5 mn et 4,5 d’éval) a profité du départ d’Ivan Février pour prendre sa place dans la rotation, avec un bonheur certain. Il a ainsi joué sept matchs depuis la J26, pour 11,3 mn et 5,0 d’éval (voir plus haut par ailleurs).

Ces six joueurs doivent être les seuls à pouvoir se satisfaire de leur sort. Pour les autres, c’est un peu la soupe à la grimace. À Cholet, Karlton Dimanche n’a fait que six entrées pour 41 minutes au total (et 2,8 d’éval), alors que Samir Gbetkom (Le Portel) a dû se contenter de sept apparitions en cumulant 26 mn et 9 d’éval(dont 17 mn pour 7 d’éval lors d’une J34 « pour du beurre ») et que Yohann Choupas entrait huit fois en jeu, mais pour 3,3 mn et 1,8 d’éval.

Pas la joie, mais d’autres sont encore moins bien lotis. À LDLC Asvel, Sofiane Briki (6 matchs, 3,8 mn, 2,0 d’éval) n’a jamais réussi à réellement s’imposer dans la rotation alors que Khadim Sow a pâti de son statut de non-JFL : il n’est entré en jeu que lorsque l’un des étrangers de Villeurbanne était blessé ou laissé au repos. Résultat, deux apparitions seulement sur les onze derniers matchs, pour 9,5 mn et 3,5 d’éval. Le Dijonnais Louis Weber a, lui, eu droit à quelques apparitions, dont l’une de 11 mn (et 8 d’éval) en J29. Mais pour le reste, il a dû se contenter de 14 mn et -6 d’éval cumulée… Du côté de Bourg-en-Bresse, Malcolm Cazalon n’a guère eu plus d’occasions de se réjouir. Six matchs, 3,2 mn, 0 d’éval, c’est la portion congrue. Et que dire d’Isaac Mayembo ? À Antibes, il a regardé ses coéquipiers lutter en vain pour éviter la relégation depuis la J13, avant de se voir offrir 7 mn en deux matchs (et 2,0 d’éval) une fois les espoirs de maintien envolés.

Des clubs constants

S’il y a eu des variations dans les prestations de certains joueurs, les clubs ont fait preuve d’une plus grande régularité. En bref, ceux qui font appel à des U21 ont continué à le faire, ceux qui les délaissent ont également continué à le faire. Ainsi, le BCM Gravelines-Dunkerque a offert trois entrées en jeu à deux de ses Espoirs (2 pour Basile David, une pour Mathias Flosse, 11 minutes au total) et Le Mans, qui n’avait plus fait entrer en jeu un U21 depuis la J21, a fort généreusement octroyé deux fois une minute en J34 à Brahim Dohou et Jacques Eyoum ! Cela pourrait changer la saison prochaine avec le passage chez les pros du meneur Matthieu Gauzin (1,85m, 18 ans), un réel espoir national.

Bref, comme tout au long de la saison, une élite U21 de très bon niveau mais très resserrée émerge d’un faible nombre de jeunes joueurs réellement impliqués et/ou offrant un rendement intéressant.

[armelse]

La fin d’une saison régulière entraîne généralement une réduction du temps de jeu des jeunes joueurs (21 ans et moins) n’ayant pas encore réussi à se faire une véritable place dans la rotation de leur équipe. Ce qui fut une fois de plus le cas lors de cette saison 2018-2019 de Jeep Élite. Plusieurs joueurs ont totalement disparu des radars, comme Hugo Besson (Chalon-sur-Saône), Mbaye Ndiaye (Bourg-en-Bresse) qui plus est pénalisé par son statut de non-JFL, Melvin Govindy (Cholet) ou Thibault Daval-Braquet (Pau-Lacq-Orthez), plus jamais entré en jeu en saison régulière après sa blessure. En outre, à l’instar de Quentin Goulmy plus tôt dans la saison, deux autres U21 ont été prêtés par leur club à une équipe de ProB : Luc Loubaki (de Monaco à Lille) et Ivan Février (de Levallois à Roanne), alors que ce dernier avait paradoxalement montré quelques bonnes choses lors de ses dernières sorties avec les Metropolitans.

A contrario, cinq nouveaux U21 ont eu droit à quelques miettes de temps de jeu pour la première fois depuis la journée 23 : Shawn Tanner (Antibes, 17 ans), Quentin Ruel (Cholet, 19 ans), Dimitri Stariniets (Limoges, 21 ans), Florent Pouayevoun (Pau-Lacq-Orthez, 19 ans, entré pour la première fois sur la J23 et nous ayant « échappé » lors de notre précédent baromètre) et Jayson Tchicamboud (Strasbourg, 17 ans, fils de Steed). Aucun n’a eu droit à plus de quelques minutes par-ci par-là.

En revanche, pour les équipes n’ayant plus d’enjeu, la dernière journée a été l’occasion d’accorder du temps de jeu à divers U21. Ainsi, Sekou Doumbouya

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photos: Killian Hayes (FIBA) et Bathiste Tchouaffé (JL Bourg)

Commentaires

Fil d'actualité