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Féminines: La France double la Russie en prolongation, 74-67

On n’est pas privé de quatre joueuses cadres (Sandrine Gruda, Helena Ciak, Diandra Tchatchouang et Sarah Michel) sans conséquence. L’équipe de France est en pleine (re)construction et après ses deux victoires trop belles pour être vraies face à l’Ukraine, elle est confrontée à la réalité de la situa

On n’est pas privé de quatre joueuses cadres (Sandrine Gruda, Helena Ciak, Diandra Tchatchouang et Sarah Michel) sans conséquence. L’équipe de France est en pleine (re)construction et après ses deux victoires trop belles pour être vraies face à l’Ukraine, elle est confrontée à la réalité de la situation à ce tournoi de Rennes. Malmenée en première mi-temps par une bonne équipe russe, elle a eu le mérite de réagir fortement et Bria Hartley (22 points) a exposé alors toute sa classe pour une victoire en prolongation, 74-67.

Cette fois, c’est Romane Berniès qui demeurait sur la touche en compagnie de Sandrine Gruda, qui soigne toujours sa blessure à la cuisse, alors que l’autre meneuse Marine Fauthoux revenait en piste.

Bria Hartley a directement intégré le cinq de départ avec Marine Johannès, Valériane Ayayi, Endy Miyem et Marième Badiane. Comme hier, les Bleues se sont laissées déborder en début de match (9-19). La perle Maria Vadeeva faisait déjà des siennes dans une défense française peu rigoureuse.

Par la suite les Bleues se trouvaient mieux en attaque et avec des coups de patte successifs de Sarah Chaveaugon, Alexia Chartereau et Olivia Epoupa, et aussi avec davantage d’engagement défensif, elles revenaient sur les traces des Russes (23-27). Seulement elles perdaient encore quantité de ballons et l’écart se creusait de nouveau (26-39, 18e). A la mi-temps, la différence dans la réussite aux tirs (37% contre 53) et aux interceptions (2 à 7) était significative.

En volant plusieurs ballons Olivia Epoupa imprimait davantage de dureté d’autant que la Parisienne concluait elle-même deux attaques. De quoi enchanter le public joyeux de Cesson-Sevigné -4 182 spectateurs- nourri à une ambiance de boite de nuit. Bria Hartley, déchaînée, prenait parfaitement son relais en scorant 15 points dans le quart-temps(!) et les Bleues passaient -enfin- en tête, 47-46, puis 53-46.

Le principe d’un match de préparation c’est de faire tourner l’effectif pour tester joueuses et systèmes. Sans Bria Hartley, la France se faisait rattraper (55-56). Avec elle comme deuxième arrière et avec une Alexia Chartereau également très efficace (18 points et 8 rebonds), elle repartait de l’avant. Le sort du match se jouait dans le money time. A 61-61, Bria Hartley prenait à son compte le dernier play mais la balle ricochait sur le cercle. Prolongation. Un trois-points puis une pénétration de la Franco-Américaine donnaient trois points d’avance à la France et avec un panier et un lancer d’Alexia Chartereau, l’affaire était dans le sac.

La boxscore est ici.

Photo: Alexia Chartereau (FIBA)

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