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Le portrait des médaillées de bronze U18 par leur coach

Le coach Arnaud Guppillotte nous brosse le portrait des Bleuettes qui ont obtenu la médaille de bronze à l’Euro U18.

Le coach Arnaud Guppillotte nous brosse le portrait des Bleuettes qui ont obtenu la médaille de bronze à l’Euro U18.

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Ewl Guennoc, 1,75m, meneuse

8,3 points, 3,3 passes, 1,3 interception

Photo: FFBB

C’est la joueuse qui va tout comprendre tactiquement ce qui se passe sur le terrain. C’est un cerveau. Elle a un gros bras. Elle peut tirer à trois-points et aussi stopper-tirer dans le middle rang shoot. Elle est adorable parce qu’elle fait tout comme il faut. Il lui manque juste ce petit truc en plus, cette détermination qu’une Marie Pardon va montrer sur le terrain quand il faut faire l’effort en plus en défense, quand il faut mettre les mains dans le cambouis sur les aspects physiques. Là, elle est un peu soft et c’est son axe de développement. Par contre, elle met les gros tirs, elle ne doute pas, elle peut rater quatre tirs et mettre le cinquième. Elle a encore une grosse marge de progression technique notamment sur le dribble mais elle a franchi un cap. Cette année, elle a joué en poste 1, belle évolution et belles promesses d’avenir.

Marie Pardon, 1,77m, meneuse

8,1 points, 5,6 passes, 4,0 rebonds

Photo: FFBB

La vice-capitaine de l’équipe. Elle a fait un super CE en terminant deuxième passeuse. Elle avait fait un bon CE U16 en backup de Marine, mais elle n’était pas satisfaite de son CM U17 de l’année dernière et elle m’avait dit qu’elle allait travailler. Ça s’est vu. Elle a développé un tir à trois-points et un stop-tir, ses connaissances tactiques. Elle est devenue la meneuse titulaire de l’équipe car elle défend très, très fort en faisant très peu de fautes, ce qui est rare. C’est une meneuse puncheuse qui a donc développé du tir extérieur. Sur le match de la troisième place, elle plante un tir à trois-points, du stop-tir. Il lui manque encore de la régularité tactique. C’est ce qui nous a manqué cette année avec l’absence de Marine, de la régularité tactique sur tout un match, être juste dans les rythmes, dans les créations, l’organisation.

Emilie Raynaud, 1,77m, meneuse

6,0 points, 30,3% à trois-points

Photo: FFBB

Comme Serena Kessler, c’est une 2002 qui n’a pas fait le CE U16 l’année dernière. C’est une joueuse qui a un gros bras et qui peut enchaîner des séries à trois-points. Une vraie shooteuse. Elle a un très bon jeu sans ballon, un jeu de passes pas mal du tout, elle comprend tout. Elle a des qualités athlétiques qui sont encore à développer car elle est assez lente notamment défensivement. Elle est puissante au sol. Elle a une timidité, une réserve psychologique, et toute la campagne je lui ai dit de ne pas réfléchir, « tu as un tir ouvert, tu prends pour scorer ». C’est ce qu’elle a fait et c’est une vraie bonne révélation. Elle a joué 18-20 minutes par match et à chaque fois elle nous a plantés un ou deux tirs minimum. Elle n’a pas douté du tout, ce qui était sa faiblesse avant quand elle refusait les tirs.

Serena Kessler, arrière, 1,82m

9,1 points, 6,3 rebonds, 3,0 passes, 1,6 interception, 12,6 d’évaluation

Photo: FFBB

C’est ce que l’on appelle une swing player, quelqu’un qui a un volume de jeu très important. C’est la créatrice de l’équipe, une finisseuse, qui défend fort avec véritablement un sens de l’interception, qui drive fort, qui peut tirer à trois-points, qui rebonde beaucoup, qui passe beaucoup la balle. Lors du match pour la troisième place, elle est proche du triple double (NDLR : 11 points, 10 rebonds, 6 passes). Elle est très féline, elle est puissante, elle sent bien les coups. C’est vraiment une joueuse d’avenir qui est encore très perfectible techniquement. Si elle travaille bien, elle peut être une très grande joueuse de basket.

Camille Hillotte, ailière, 1,84m

4,1 points, 27,8% à trois-points

Photo: FFBB

C’était notre cambrioleuse de jeu sans ballon. C’est une joueuse qui est dotée d’une adresse phénoménale mais surtout qui a un jeu sans ballon extraordinaire. Quand elle a la balle à trois-points, ça fait mouche. Elle a un QI basket au-dessus de la norme, elle n’est pas très bonne balle en main mais elle est capable de jouer dans les espaces, autour des écrans, des back doors, là, elle est très forte. Elle ne défend pas beaucoup, c’est pourquoi ça la freine un peu et qu’elle ne peut pas jouer plus.

Yohana Ewodo, ailière, 1,84m

5,8 points, 6,0 rebonds, 2,5 passes

Tout en longueur. C’est la capitaine de l’équipe, la maître Yoda. Son surnom c’est « Petit Nuage », c’est très nuageux, elle ne force rien, elle flotte sur le terrain. Elle a été embêtée au début de l’Euro car elle a eu une élongation aux ischios et elle a loupé les trois premiers matches, ce qui a un peu tronqué son CE. Elle a eu du mal à tenir le rythme sur la suite de la compétition. Elle rebonde, c’est un gros défenseur capable de briser à elle seule une contre-attaque adverse. Elle est très intelligente sur les replis, la défense sur porteur, le jeu sans ballon.  Elle drive beaucoup, elle n’a pas beaucoup tiré car elle a préféré aller vers le cercle. C’est la colle de l’équipe et quand elle n’est pas sur le terrain on le sent.

Janelle Salaun, ailière, 1,88m

9,7 points, 41,2% à trois-points, 6,7 rebonds

Photo: FFBB

C’était un prospect quand elle est arrivée au Centre Fédéral, il y a trois ans, et qui à force de travail est passé d’un statut de joueuse d’avenir à joueuse du présent. C’est une vraie belle joueuse, très athlétique, qui court très vite, très féline, qui rebonde, avec un gros tir à trois-points, elle est capable de driver. Elle fait 1,88m et c’est une joueuse du basket moderne, qui peut jouer et défendre sur des postes 3 ou 4 sans problème. Elle a été un peu embêtée par une cheville fragile durant la préparation donc elle a été un peu moins dans le combat près du cercle sur ce CE. Il lui manque encore un peu de culture basket tactique notamment en défense, sur certains placements, sur certains spacings. Quand on attaque une zone, elle a du mal à se repositionner mais vis-à-vis de ses années en U16 et U17, elle a franchi un gros cap.

Jade Hamaoui, ailière, 1,85m

3,9 points, 4,0 rebonds

Photo: FFBB

C’est la stoppeuse défensive sur le poste 4. Elle est dotée d’un QI basket et d’un volume de jeu intéressants. Elle peut marquer des points, rebonder, défendre, passer. C’est l’un des trois couteaux suisses de l’équipe, ce qui nous a permis de nous adapter à l’adversaire. Elle pouvait jouer grand petit, jouer sur un poste 4, un poste 3.

Veille Mahoutou, 1,82m, ailière

3,0 points

Photo: FFBB

Notre Ngolo Kante. Elle a plus joué sur un poste 4-5 cette année car on avait deux grandes. C’est une vraie stoppeuse défensive comme on en fait de moins en moins alors que c’est pourtant essentiel. Quand il y avait une mission défensive, c’est elle qui s’en chargeait car elle peut défendre du poste 1 au poste 5. On pouvait faire des switchs sur tous les écrans avec elle sur le terrain. Elle rebonde, elle court, elle est généreuse. Elle sait très bien qui elle est et qui elle n’est pas, aussi elle ne prendra pas un tir si elle sait qu’elle ne le mettra pas. C’est l’une des personnes que j’apprécie tout particulièrement car elle n’a rien à faire de la lumière. Elle est adorable sur et en dehors du terrain. Elle optimise ce qu’elle est.

Aminata Gueye, 1,93m, pivot

8,1 points, 70% aux tirs, 6,9 rebonds, 13,4 d’évaluation

Photo: FFBB

C’est sa première expérience en équipe nationale. Elle est toute fraîche dans le basket puisqu’elle l’a commencé il y a trois ou quatre ans. Elle a fait une grosse saison à Mondeville, elle a bien progressé. J’avais peur que plus le niveau allait avancer et plus elle serait en difficulté. Or, elle a été hyper concentrée, hyper sobre alors que c’était un peu son problème au début de la prépa où elle avait des sautes de concentration. Elle s’est abreuvée des consignes, elle a vraiment évolué. Elle est à 70% de réussite ! Comme Ténin Magassa, elle rebonde, elle a une super évaluation sur un temps de jeu réduit. Très belle révélation, c’est une 2002 et toute neuve dans le basket ! Si elle travaille, elle sera l’une des joueuses majeures de la génération 2002.

Ténin Magassa, 1,97m, pivot

8,9 points, 61,5% aux tirs, 5,4 rebonds, 11,0 d’évaluation

Photo: FFBB

Je doutais de sa capacité à tenir les matches car elle a été blessée pendant deux ans aux deux genoux. Elle a joué 12 minutes par match cette année car elle ne pouvait pas donner plus physiquement. Je me suis dit qu’on n’allait pas tout miser sur les grandes car il y avait trop d’incertitudes soit physiques ou de niveau de jeu. Et plus on est entré dans la compétition et plus elles ont été efficaces. Elle fait 1,97m et elle a surtout une mobilité, une fluidité, une coordination motrice incroyables. C’est Diandra Tchatchouang dans un corps d’1,97m. Elle est dotée en plus d’une explosivité, d’une puissance assez fabuleuses. Ce qui lui a manqué sur ce CE pour durer plus longtemps, c’est une condition physique impeccable et une habitude de jeu. Elle n’a pas fait les U16-U17, elle a repris au mois de novembre et je suis très content pour elle qui a galéré pendant deux ans. Elle n’est pas encore régulière mais elle a fait un match pour la troisième place somptueux. C’est un prospect. Elle est du même acabit qu’Iliana Rupert, le même talent. Elle n’aurait pas été blessée pendant deux ans, on avait la paire d’intérieures pour le présent et l’avenir la plus incroyable du basket au niveau presque mondial. Je l’avais entraîné au Centre Fédéral avant qu’elle se blesse et elle pouvait smasher, elle allait super vite, elle pouvait partir des trois-points et mettre tout le monde derrière elle et aller mettre un layup très, très haut. Elle reste fragile. C’est un cercle vicieux car on ne peut pas faire trop de muscu et d’aérobie car ça déclenche des douleurs. C’est son seuil de douleur qui détermine sa capacité de travail.

Vaciana Gomis, 1,73m, arrière

A été blessée, seulement 9’ de jeu

Photo: FFBB
Photo: FFBB

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Ewl Guennoc, 1,75m, meneuse

8,3 points, 3,3 passes, 1,3 interception

Photo: FFBB

C’est la joueuse qui va tout comprendre tactiquement ce qui se passe sur le terrain. C’est un cerveau. Elle a un gros bras. Elle peut tirer à trois-points et aussi stopper-tirer dans le middle rang shoot. Elle est adorable parce qu’elle fait tout comme il faut. Il lui manque juste ce petit truc en plus, cette détermination qu’une Marie Pardon va montrer sur le terrain quand il faut faire l’effort en plus en défense, quand il faut mettre les mains dans le cambouis sur les aspects physiques. Là, elle est un peu soft et c’est son axe de développement. Par contre, elle met les gros tirs, elle ne doute pas, elle peut rater quatre tirs et mettre le cinquième. Elle a encore une grosse marge de progression technique notamment sur le dribble mais elle a franchi un cap. Cette année, elle a joué en poste 1, belle évolution et belles promesses d’avenir.

Marie Pardon, 1,77m, meneuse

8,1 points, 5,6 passes, 4,0 rebonds

Photo: FFBB

La vice-capitaine de l’équipe. Elle a fait un super CE en terminant deuxième passeuse.

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