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Calendrier: La FIBA réduit la charge sur les joueurs

Dans un article précédent, nous évoquions la surcharge des calendriers. La fédération internationale a conscience de ce phénomène et depuis 2014 elle met en place des actions concrètes pour réduire la cadence qui s’abat sur les joueurs de très haut niveau. Dans toutes les strates de son nouveau form

Dans un article précédent, nous évoquions la surcharge des calendriers. La fédération internationale a conscience de ce phénomène et depuis 2014 elle met en place des actions concrètes pour réduire la cadence qui s’abat sur les joueurs de très haut niveau. Dans toutes les strates de son nouveau format de compétitions internationales, la cadence est allégée. Voici un récapitulatif.

L’Euro ? 9 matches au lieu de 11

La FIBA a initié cette réflexion en 2014 et les premiers effets se sont fait sentir dès l’Euro 2015. A l’Euro 2013 où la France l’emporte, l’équipe de Vincent Collet ainsi que la Lituanie finaliste ont disputé 11 matches. Dès 2015, ce chiffre est redescendu à 9 rencontres au maximum.

Fin des back-to-back

En 2017 ont été rajouté deux jours supplémentaires de repos dans le calendrier de façon à ce que le format garantisse qu’aucune équipe ne puisse jouer plus de deux jours de suite, contrairement à ce qui se pratiquait avant.

Coupe du monde ? 8 matches au lieu de 9

Pour la Coupe du Monde 2019, en dépit d’un passage de 24 à 32 équipes, le nombre matches se réduit de 9 (édition 2014) à 8 désormais. Et le nouveau format exclut désormais deux matches en deux jours pour les équipes.

JO ? 6 matches au lieu de 8

Enfin, aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, le nombre de matches joués par l’équipe vainqueur va passer de 8 pour les éditions précédentes à 6.

Un été off et des préparations raccourcies

Ces constats participent d’une réflexion plus large en la matière. Pour rappel, la période de préparation avant une compétition majeure a également été ramenée de 5 à 4 semaines. On peut ajouter à cela qu’un été sur quatre, comme cela a été le cas en 2018, se déroule désormais sans compétition majeure.

Une charge répartie sur un réservoir plus large

Enfin, même avec le nouveau système des fenêtres qualificatives, un format très court avec des préparations resserrées où les équipes nationales puisent dans un large répertoire permet de répartir plus équitablement qu’avant la charge de travail imposée par l’appel sous les drapeaux.

26% de temps de mobilisation en moins

La FIBA expliquait ainsi en 2017 que, sur l’intégralité d’un cycle olympique, le temps de mobilisation des joueurs en sélection était ainsi réduit de 26% sur l’ensemble de ses compétitions, fenêtres incluses. Donc même si désormais, des matches de qualification se joue au cours de la saison, au total, la charge qui pèse sur les joueurs est allégée.

A l’écoute

Autre exemple récent, le calendrier pour les qualifications pour les compétitions continentales de 2021 (l’EuroBasket pour la France) vient d’être reprogrammé, notamment à la demande de certaines fédérations, passant ainsi de quatre à trois fenêtres. La FIBA est toujours ouverte à la discussion, à la concertation avec ses partenaires pour trouver des solutions et optimiser le calendrier, tout en gardant la santé des joueurs et donc une charge réduite au centre de ses préoccupations.

La BCL, la plus légère de compétitions européenne

Dernier exemple, le calendrier de la Basketball Champions League est le plus léger des trois grandes compétitions européennes. La Virtus Bologne qui a remporté la BCL en 2019 n’a disputé que 20 matches pour l’ensemble de la compétition. 37 pour le CSKA Moscou vainqueur en EuroLeague.

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