Ce soir ou demain au plus tard, Vincent Collet devrait annoncer la sélection définitive des 12 joueurs appelés à participer à la coupe du Monde. Si certains sont sûrs de faire partie du voyage, d’autres jouent leur place. Avant que le couperet ne tombe, regards croisés de Paul Lacombe, Timothé Luwawu-Cabarrot et Élie Okobo sur ces enjeux et la manière dont ils vivent cette situation.
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Vincent Collet l’a précisé, ce sera très certainement à l’issue du tournoi qui se déroule actuellement à Villeurbanne qu’il annoncera sa sélection définitive de douze joueurs amenés à partir défendre les couleurs françaises en Chine à l’occasion de la coupe du Monde 2019. Certains joueurs sont d’ores et déjà quasi-assurés (sauf méforme totale, ce qui n’est le cas de personne, ou blessure) du voyage : Andrew Albicy, Nicolas Batum, Nando de Colo, Evan Fournier, Rudy Gobert, Adrien Moerman, Vincent Poirier (ainsi que, probablement, Mathias Lessort et Frank Ntilikina). Mais tous les autres, de Louis Labeyrie à Axel Toupane en passant par Paul Lacombe, Timothé Luwawu-Cabarrot, Amath M’Baye, Théo Maledon ou Élie Okobo, sont amenés à gagner leur place lors des entraînements et des matchs se disputant à l’Astroballe de Villeurbanne. Sept joueurs pour trois places (sans oublier le ou les deux joueurs partant avec l’équipe en Chine pour pallier à d’éventuelles blessures). Comment se sentent-ils ? Comment pensent-ils réussir à convaincre le sélectionneur ? Comment vivent-ils à l’occasion de ce stage ? Nous avons interviewé trois de ces joueurs « en danger », Paul Lacombe, Timothé Luwawu-Cabarrot et Élie Okobo.
« Porter ce maillot est une émotion. »Paul Lacombe
Réserviste jusqu’à la blessure de Thomas Heurtel, Élie Okobo est arrivé fin prêt à Pau pour rejoindre l’équipe de France : « je travaillais individuellement pour préparer ma saison NBA, étant donné que mon équipe (les Phoenix Suns) n’a pas fait les playoffs et que l’inter-saison est longue. Lorsque j’ai été appelé par le staff de l’équipe de France, j’étais dans une période d’entraînement lourde, donc je n’ai pas eu de difficultés, d’autant que j’étais en France auprès de ma famille et de mes amis. »
Arrivé plus tôt (dans la première sélection), Timothé Luwawu-Cabarrot se sent tout aussi bien avec les Bleus : « Il y a beaucoup de joueurs que je connais déjà, de la NBA ou de l’époque où je jouais en France. On se connaît tous, on s’entend bien, on se complète, il y a de quoi aller loin. » Et le stage de préparation permet d’approfondir ces relations : « Une journée-type, c’est l’entraînement, des soins et passer du temps avec ses coéquipiers. Cela permet de mieux se connaître, de s’amuser ensemble, mais aussi de crér plus de liens et de complicité dans le collectif. »
Pour Paul Lacombe, venir à Lyon prend une dimension particulière, lui qui y a passé tant d’années et a foulé le parquet de l’Astroballe il y a quelques mois à peine sous le maillot de Monaco à l’occasion de la finale de la Jeep Élite : « ça fait tout drôle de revenir ici, surtout avec ce maillot. Déjà, porter ce maillot est une émotion, alors ici, c’est encore plus plaisant, c’est une apothéose. »
« Il ne reste plus qu’à attendre. »Timothé Luwawu-Cabarrot
L’ambiance est donc bonne, ce que démontrent les blagues que ne manquent pas de se faire les joueurs lors des rencontres avec la presse. Mais, pour tous, il s’agit tout de même de préparer au mieux la coupe du Monde et, pour certains, de gagner leur place. Ce qui ne semble troubler aucun de ces joueurs « en danger » d’être coupés. Pour Timothé Luwawu-Cabarrot, « Je ne suis pas stressé. Je suis venu ici pour avoir un rôle dans l’équipe, je sais que j’ai les qualités pour l’aider. Je fais ce que j’ai à faire, à l’entraînement comme en match. »
Paul Lacombe est dans le même état d’esprit : « Depuis le début, j’essaye de défendre fièrement ma place, d’être moi-même. Je pense que j’ai montré des choses aux entraînements et sur les premiers matchs (NDLR : entretien réalisé mercredi, avant le match France-Monténégro). Maintenant, il va falloir voir sur ces matchs à Villeurbanne. Déjà, au niveau de l’équipe, j’espère qu’on va réussir à monter en intensité, à imposer notre style de jeu, que ce soit en attaque ou en défense. Individuellement, je vais rester moi-même, faire ce que je sais faire sans forcer – je suis un couteau suisse, capable de m’adapter à beaucoup de situations, c’est ma force. À moi d’être naturel en ce sens, de ne pas forcer les choses. »
De son côté, Élie Okobo a donc dû s’intégrer à un groupe déjà formé avant de tenter de s’imposer : « L’intégration s’est bien passée, je connaissais déjà les joueurs et une partie des systèmes. Et j’ai posé des questions à mes coéquipiers sur ce qu’il convient de faire pour apporter ce que je peux à cette équipe. En outre, c’est très agréable de faire partie de cette équipe. Maintenant, c’est à moi de montrer que je lui suis indispensable, que je suis complémentaire avec les autres joueurs. »
Pour Paul Lacombe, cette possible sélection représente un autre enjeu : « Aller à une coupe du Monde est déjà un enjeu en soi-même. Mais, pour moi qui n’a pas encore de club, une sélection pourrait m’ouvrir des portes, c’est donc un véritable enjeu personnel. Collectivement, il y a la possibilité de faire quelque chose en Chine, peut-être ramener une médaille ou une qualification aux Jeux olympiques, c’est important. »
Les trois joueurs, comme leurs coéquipiers, font donc ce qu’ils peuvent pour convaincre le sélectionneur. Avec philosophie, comme le souligne Timothé Luwawu-Cabarrot : « maintenant, il ne reste plus qu’à attendre la décision de Vincent Collet. » Elle devrait être rendue ce soir ou demain soir au plus tard…
Photo de une : FFBB
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Vincent Collet l’a précisé, ce sera très certainement à l’issue du tournoi qui se déroule actuellement à Villeurbanne qu’il annoncera sa sélection définitive de douze joueurs amenés à partir défendre les couleurs françaises en Chine à l’occasion de la coupe du Monde 2019. Certains joueurs sont d’ores et déjà quasi-assurés (sauf méforme totale, ce qui n’est le cas de personne, ou blessure) du voyage : Andrew Albicy, Nicolas Batum, Nando de Colo, Evan Fournier, Rudy Gobert, Adrien Moerman, Vincent Poirier (ainsi que, probablement, Mathias Lessort et Frank Ntilikina). Mais tous les autres, de Louis Labeyrie à Axel Toupane en passant par Paul Lacombe, Timothé Luwawu-Cabarrot, Amath M’Baye, Théo Maledon ou Élie Okobo, sont amenés à gagner leur place lors des entraînements et des matchs se disputant à l’Astroballe de Villeurbanne. Sept joueurs pour trois places (sans oublier le ou les deux joueurs partant avec l’équipe en Chine pour pallier à d’éventuelles blessures). Comment se sentent-ils ? Comment pensent-ils réussir à convaincre le sélectionneur ? Comment vivent-ils à l’occasion de ce stage ? Nous avons interviewé trois de ces joueurs « en danger », Paul Lacombe, Timothé Luwawu-Cabarrot et Élie Okobo.
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