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Rachid Méziane (coach Villeneuve d’Ascq): « Retrouver une coupe d’Europe »

Rachid Méziane, 39 ans, est le coach de Villeneuve d’Ascq et aussi l’adjoint de Valérie Garnier en équipe de France. Après une saison très délicate, l’ESBVA veut renouer avec sa tradition d’équipe européenne.

Rachid Méziane, 39 ans, est le coach de Villeneuve d’Ascq et aussi l’adjoint de Valérie Garnier en équipe de France. Après une saison très délicate, l’ESBVA veut renouer avec sa tradition d’équipe européenne.

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Des nouvelles de votre internationale ivoirienne Kariata Daby qui s’est blessée en préparation à l’AfroBasket avec la Cote d’Ivoire ?

On a voulu pousser les examens un peu plus loin après le diagnostic obtenu à Dakar. On attend le retour du médecin du staff de l’ESBVA pour avoir un diagnostic définitif mais a priori ça serait moins grave que ce que l’on pensait. Tout le monde imaginait une rupture des ligaments croisés antérieurs. La dernière imagerie démontrerait que ce n’est pas le cas, elle devrait être apte pour la saison.

Les coaches des autres équipes de Ligue Féminine vous positionnent aux premiers rangs de la saison à venir malgré le fait que vous avez disputé la saison dernière les playdowns, c’est aussi votre avis ?

Nous avons construit l’équipe pour revenir en haut de classement. C’est la priorité du club de retrouver les parquets européens à l’inauguration du nouveau Palacium à la saison 2020-21. Ça a été particulier puisque j’ai pris en charge l’équipe tardivement et il ne s’est pas passé grand-chose tant qu’on n’a pas su si on était maintenu ou pas. Après, il faut choper le wagon du recrutement et trouver des joueuses qui peuvent être compétitives et nous emmener là où on veut aller, c’est-à-dire -si le règlement ne change pas- dans le top 6 pour jouer au minimum l’Eurocup. Le club de Villeneuve d’Ascq est habitué aux joutes européennes et le président et l’ensemble du club veulent re-goûter à ça le plus vite possible.

Vous avez débuté la saison dernière à Lattes-Montpellier avant d’être licencié en novembre puis vous avez retrouvé au printemps un poste à Villeneuve d’Ascq, deux grosses écuries. C’est rare ce type de situation ?

Je n’ai pas de statistiques mais c’est effectivement rare de quitter un club en cours de saison et d’en reprendre un autre dans la même saison. Je ne pense pas que ce soit déjà arrivé depuis que je suis en Ligue Féminine. Tant mieux pour moi ! (sourire) Les clubs sont rares et les turnovers aussi. Il y a très peu de nouveaux coaches qui arrivent.

Que pensez-vous du fait que contrairement à ce qui se passe chez les garçons, des coaches de la Ligue Féminine intéressent les grands clubs européens et même désormais les équipes nationales étrangères comme François Gomez avec la Suède et Pierre Vincent avec l’Italie ? Personnellement, ça vous ouvre des ambitions pour l’avenir ?

C’est très positif pour la promotion des coaches français. Je suis favorable à ça bien sûr mais là on parle de coaches qui ont déjà gagné en France. Il faut procéder par étape et il faut d’abord gagner en France avant d’aller visiter des clubs étrangers. François Gomez a déjà gagné un titre de champion de France avec Tarbes, Pierre Vincent plusieurs avec Bourges. Mais, oui, je nous encourage à aller voir ce qui se passe à l’étranger.

Quand vous êtes en équipe de France, avez-vous l’impression d’avoir de la considération de la part des collègues étrangers ?

On a un statut qui est respecté. Ils reconnaissent le travail effectué par les coaches français et le travail fait au niveau de la formation. J’ai toujours ressenti du respect dans tous les échanges des coaches étrangers vis-à-vis des coaches français et aussi du système français. Tant mieux si ça se multiplie pour les coaches français, ça fera plus de jobs ! Comme on le disait, il n’y a que douze places en Ligue Féminine.

*Laurent Buffard a également coaché l’équipe nationale belge et Marc Silvert la Roumanie.

Photo: FIBA

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On a voulu pousser les examens un peu plus loin après le diagnostic obtenu à Dakar. On attend le retour du médecin du staff de l’ESBVA pour avoir un diagnostic définitif mais a priori ça serait moins grave que ce que l’on pensait. Tout le monde imaginait une rupture des ligaments croisés antérieurs. La dernière imagerie démontrerait que ce n’est pas le cas, elle devrait être apte pour la saison.

Les coaches des autres équipes de Ligue Féminine vous positionne aux premiers rangs de la saison à venir malgré le fait que vous avez disputé la saison dernière les playdowns, c’est aussi votre avis ?

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