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AfroBasket féminin: A 38 ans, Astou Traore veut emmener le Sénégal vers un 12e titre

Sénégal-Nigéria. La finale de l’AfroBasket féminin qui va se tenir cet après-midi à la Dakar Arena est la même affiche que celle de 2017. Si l’équipe du Nigeria s’est aisément qualifiée face au Mali en demi-finale (79-58), le Sénégal a vu l’élimination de près face au Mozambique après avoir été mené

Sénégal-Nigéria. La finale de l’AfroBasket féminin qui va se tenir cet après-midi à la Dakar Arena est la même affiche que celle de 2017. Si l’équipe du Nigeria s’est aisément qualifiée face au Mali en demi-finale (79-58), le Sénégal a vu l’élimination de près face au Mozambique après avoir été mené de 16 points à la mi-temps (19-35). Un 22-9 dans le troisième quart-temps a permis aux Lionnes de la téranga de revenir au score et c’est dans le money time et dans une atmosphère irrespirable que s’est décidé le sort du match, 60-57.

Le Nigeria a successivement battu la Tunisie (75-26), le Cameroun (106-39), la République démocratique du Congo (79-46) et le Mali (79-58), soit avec un écart moyen impressionnant de 42,5 points, tandis que le Sénégal s’est imposé à tour de rôle contre la Côte d’Ivoire (77-36), l’Égypte (85-47), l’Angola (88-54) et le Mozambique (60-57) avec un écart moyen de 29 points.

Les Sénégalaises sont ainsi à la conquête d’un 12e titre continental emmenée par leur doyenne, l’ailière Astou Traore, 38 ans. Il s’agit de la septième participation de l’ancienne joueuse de Châteauroux (NF2), Charleville (NF1) et du Hainaut (LFB) à l’AfroBasket avec à son palmarès une médaille d’or, quatre d’argent et une de bronze. Meilleure marqueuse en 2013 et 2017, elle est la première joueuse à franchir la barre des 800 points dans la compétition.

Astou Traoré (Astou Bambara pour les intimes) est encore et toujours la plus rentable des Sénégalaises au cours de cette édition avec 15,8 points et 8,8 rebonds pour 22,0 d’évaluation depuis le début du tournoi.

Dans quelques heures, 15 000 supporters sénégalais seront derrière elle et les Lionnes, l’atmosphère s’annonce brûlante.

Photo: FIBA

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