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Luis Scola, le monument national argentin

L’équipe de France va affronter demain l’Argentine et son monument national, le très vénérable Luis Scola.

L’équipe de France va affronter demain l’Argentine et son monument national, le très vénérable Luis Scola.

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Luis Scola possède un sixième sens. En décembre dernier, le capitaine de l’équipe d’Argentine déclarait:

« Je vois des choses similaires au début de la Golden Generation. Ni dans le jeu ni dans les caractéristiques car le basketball d’aujourd’hui est complètement différent. Mais si nous parlons de la situation, je vois beaucoup de similitudes avec la Coupe du Monde de 2002. A cette époque, nous sommes allés à Indianapolis en pensant être cinquième. Aujourd’hui, nous pensons la même chose. Mais en même temps, je me souviens qu’à l’époque, c’était:  « Oui, j’ai dit que nous visons la cinquième place », mais …  »

Le temps a donné raison au symbole du basket-ball albiceleste. L’Argentine est en demi-finale de la Coupe du monde où elle va affronter demain l’équipe de France. Sergio Hernández a raconté une anecdote à propos de Scola qui démontrait que l’ambition était bien ancrée dans la tête de son capitaine :

« Il y a un an, il m’a attrapé après un match ou un entraînement, je ne m’en souviens plus très bien, et il a dit:  » On peut jouer en demi-finale .  » Je lui ai demandé s’il en était sûr. Et il m’a répété avec certitude que oui. »
Photo: FIBA

Recordman des matches en Coupe du monde

Luis Scola a 39 ans depuis le 30 avril. Il n’a plus ses jambes de jeune homme, sa puissance offensive du temps où il sévissait à Vitoria et en NBA (743 matches avec une pointe à 18,3 points avec les Houston Rockets en 2011), du temps où il était champion olympique (2004), médaillée de bronze (2008) ou encore médaillée d’argent au championnat du monde (2002) et quatrième dans cette même compétition quatre ans plus tard. Encore que… Contrairement au mythologique Samson, Scola a conservé sa force même une fois qu’il a coupé son imposante chevelure. Son talent, son sens du panier, son jeu plein d’astuces, tout ça n’a pas dépéri. Luis Scola est le meilleur old man du basket mondial, un défi à la nature.

Dans un jeu intérieur argentin peu riche, il est le meilleur marqueur (17,8 points) et le meilleur rebondeur (7,9) des Albicelestes. Sa main ne tremble pas, son corps est d’une extrême endurance. Face à la Serbie, l’ailier-fort des Shanghai Sharks a marqué 10 de ses 20 points au cours des 10 dernières minutes.

« Campazzo nous a dominés, c’est sa victoire. Scola est un leader émotionnel, peut-être l’une des plus grandes légendes du basketball, » a lancé le coach serbe Sasa Djordjevic après l’élimination de son équipe.

Contre la Serbie, Luis Scola a disputé son 39e match en Coupe du monde dépassant le pivot de Porto Rico Jerome Mincy (38) et il va donc atteindre le chiffre de 41. Sa meilleure productivité remonte à 2010 quand il fut élu dans le Cinq All-Stars en Turquie. Manu Ginobili, Fabricio Oberto, Andres Nocioni coulent depuis une retraite bien méritée. Pas Luis Scola. Le secret de sa longévité? Son ancien équipier Alejandro Montecchia livre cette confidence:

« Ce qui fait la différence ? Le joueur » type « , qui a fini de jouer dans sa ligue, oublie le basket-ball et arrive à la pré-saison avec 5 kilos de plus. Et il y a ceux qui, comme Luis, travaillent pour améliorer leurs faiblesses et ne pas perdre leur forme physique. Un excellent exemple pour les jeunes. »
Photo: FIBA

Du rab pour les JO de Tokyo ?

Scola a déclaré avant le départ pour la Chine que cette Coupe du monde marquait la fin de son engagement avec l’équipe nationale. Ses équipiers ont lancé un appel public afin qu’il revoit sa position. La qualification de l’Argentine pour les JO de Tokyo est une excellente raison de poursuivre l’aventure. Luis Scola rejoindrait le club très fermé de ceux qui ont disputé cinq Jeux Olympiques et auquel appartiennent seulement quatre joueurs: le Brésilien Oscar Schmidt, le Portoricain Teófilo Cruz , l’Australien Andrew Gaze et l’Espagnol Juan Carlos Navarro.

Son équipier Luca Vildoza raconte la forme de pression qu’a ressenti l’équipe à son égard durant le tournoi:

« Si nous étions exclus des Jeux Olympiques, nous allions nous sentir un peu coupables. Mais lorsque nous avons battu la Pologne, nous avons ressenti ce soulagement et avons commencé ce murmure,  » Luis doit jouer encore une année « . Je veux vraiment que Luis joue encore un an avec nous car il est impeccable, parce que nous comptons beaucoup sur lui pour l’attaque et pour tout ce qu’il présente. Il mérite tout ce qui se passe. Nous prenons du plaisir tous les jours qu’il soit avec nous. »

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Luis Scola possède un sixième sens. En décembre dernier, le capitaine de l’équipe d’Argentine déclarait:

« Je vois des choses similaires au début de la Golden Generation. Ni dans le jeu ni dans les caractéristiques car le basketball d’aujourd’hui est complètement différent. Mais si nous parlons de la situation, je vois beaucoup de similitudes avec la Coupe du Monde de 2002. A cette époque, nous sommes allés à Indianapolis en pensant être cinquième. Aujourd’hui, nous pensons la même chose. Mais en même temps, je me souviens qu’à l’époque, c’était:  « Oui, j’ai dit que nous visons la cinquième place », mais …  »

Le temps a donné raison au symbole de basketball albiceleste. L’Argentine est en demi-finale de la Coupe du monde où elle va affronter demain l’équipe de France. Sergio Hernández a raconté une anecdote à propos de Scola qui démontrait que l’ambition était bien ancrée dans la tête de son capitaine :

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