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Interview Nando De Colo: « L’Argentine joue avec beaucoup de coeur »

La victoire historique sur les Etats-Unis ? Oubliée. Les Bleus ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin. C’est que ce Nando De Colo confirme à la veille de la demi-finale face à l’Argentine.

La victoire historique sur les Etats-Unis ? Oubliée. Les Bleus ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin. C’est que ce Nando De Colo confirme à la veille de la demi-finale face à l’Argentine.

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Vous avez fait le voyage en avion jusqu’à Pékin avec les Argentins. C’est un peu spécial ?

Le voyage s’est bien passé, on commence à prendre l’habitude depuis le début de cette compet’. On était dans le même avion que les Argentins mais ça aussi c’est une habitude comme lors du dernier vol on était avec les Lituaniens et les Australiens. Chacun fait sa vie et au final on reste surtout ensemble, on essaye de penser à autre chose. Une fois dans l’avion, évidemment, on a besoin de se reposer. On est devant une série, un livre ou alors on prend le temps de dormir un peu.

Il y a peu de temps pour préparer les matches, alors qu’elle est l’importance de la vidéo ?

C’est la chose la plus importante dans l’immédiat avec les quelques consignes que le coach peut commencer à donner. On n’a pas le temps d’aller à la salle mais c’est un détail. On aura le temps demain de faire quelques shoots. Je ne suis pas un grand fan des séances vidéo en extra mais je fais attention à ce qui est dit lors de nos meetings collectifs et de ce qui est dit de chaque joueur. Arrivé à un certain niveau, on connait déjà les individualités des uns et des autres, aussi c’est juste faire attention aux points importants que le staff technique nous dicte comme cela a été fait pour les matches précédents quand on n’a pas le temps de les préparer.

Etes-vous encore sur votre petit nuage ou êtes-vous déjà projeté sur votre match de demain ? En France, l’engouement monte…

C’est très bien si l’engouement monte un peu. Nous, on est assez vite passé à autre chose. On était évidemment content de la victoire mais comme n’importe quel basketteur ou membre de l’équipe, on sait à quel point c’est dur de passer un quart-de-finale et encore plus quand c’est contre les Etats-Unis. Mais c’est un match qui s’est passé hier, c’est derrière, et maintenant le plus important c’est celui de demain.

Que pensez-vous du style de l’Argentine ?

Ils ont un jeu très agressif. C’est une équipe qui joue avec beaucoup de cœur, ils vont tout donner pour leurs coéquipiers. A ce niveau-là, on est un peu pareil. C’est aussi une équipe qui a beaucoup d’expérience. C’est pour ça qu’elle est en demi-finale demain.

Le fait d’avoir le ticket olympique vous apporte-t-il de la sérénité pour aborder ce week-end ?

Non. Du tout. C’est très bien et j’ai félicité les joueurs les uns après les autres dès que l’on a su que l’on était qualifié pour les JO car ça me parait quand même normal, mais on n’est pas venu juste pour la qualification aux Jeux Olympiques.

Avez Evan Fournier, vous avez mis encore 40 points à deux contre les Etats-Unis. Quelle force ça vous donne d’être ensemble sur le terrain ?

Avec Evan ça se passe très bien. Je le dis, je le répète, je n’ai jamais eu de problèmes à partager mon rôle sur le terrain. Le basket c’est un sport d’équipe et individuellement on peut gagner quelques matches mais jamais des titres. Je le pense réellement. Ce qui est vraiment bien cet été c’est que dès qu’un joueur est dans son match, on sait l’utiliser pour qu’il continue de porter l’équipe. On a un groupe qui soutient toutes ces initiatives.

Photo: Nando De Colo (FIBA)
« Les objectifs qui sont bien plus grands que la qualification aux JO ou d’avoir battu les Etats-Unis »

Est-ce différent d’aborder un match lorsque l’on est sixième homme ?

Il y a bien sûr des manières différentes d’aborder les matches si on est dans le cinq ou si on sort du banc mais au final le plus important c’est le rôle que l’on a dans l’équipe. Ça ne reste qu’un détail me concernant et ça se passe très bien (NDLR : Nando De Colo possède le 4e temps de jeu des Bleus derrière Nicolas Batum, Evan Fournier et Rudy Gobert; il est le deuxième marqueur avec 17,0 points et il a la troisième évaluation avec 15,8)

Vous jouez en Euroleague contre deux joueurs majeurs de l’équipe d’Argentine. Est-ce que ça vous donne un rôle particulier dans la préparation et pendant le match ?

Je ne pense pas que le fait de jouer contre eux durant l’année va me donner un rôle plus important dans la préparation. Ce qui est important c’est de pouvoir aider le staff et les joueurs à savoir quelles sont les forces et les faiblesses de l’adversaire mais si tout est dit durant nos meetings, il n’y aura pas besoin d’en rajouter. Ce qui est bien cette année c’est que le groupe est vraiment bien concentré sur ce que l’on doit faire sur le terrain et aussi en dehors. On est tout le temps là à donner des petits conseils par rapport à certains joueurs.

Vous passez d’une équipe, les Etats-Unis, avec 100% de joueurs NBA, à une autre, l’Argentine, où il y en n’a aucun. Ça annonce un match très différent ?

Ils ont leur style de jeu et comme l’a dit le coach, ça va être un match différent, un style de jeu différent. On avait parlé des forces et des faiblesses des Américains et demain on fera pareil avec l’Argentine et c’est pour cela qu’il a fallu vite tourner la page par rapport au match d’hier.

Y a-t-il besoin de lutter contre une forme de décompression ?

Je ne pense pas. Même si Vincent nous rappelle à l’ordre, l’équipe est bien concentrée sur les objectifs qui sont bien plus grands que la qualification aux JO ou d’avoir battu les Etats-Unis.

Nicolas Batum disait que c’est vous et lui qui mettent en place les règles de groupe en dehors du terrain, ça vous tient à cœur ?

Les règles sont là depuis toujours, on n’a pas changé grand-chose au format. C’est pour que la vie de groupe se passe bien même si en général on n’a jamais de problèmes. C’est pour les rappeler aux nouveaux venus.

Quelle est l’importance du groupe Whatsapp que vous avez entre joueurs ?

C’est bizarre, c’est un groupe entre joueurs normalement…

On sait que ça existe depuis des années…

C’est la nouvelle technologie qui nous permet d’être en contact et de pouvoir rigoler sans être tout le temps forcément ensemble. Pour moi ça se passe comme ça en club et en équipe de France. Ça évite de tout le temps faire des réunions pour se dire les choses. Chacun peut prendre la parole. Il y a des moments sérieux et d’autres un peu moins. C’est très bien.

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Vous avez fait le voyage en avion jusqu’à Pékin avec les Argentins. C’est un peu spécial ?

Le voyage s’est bien passé, on commence à prendre l’habitude depuis le début de cette compet’. On était dans le même avion que les Argentins mais ça aussi c’est une habitude comme lors du dernier vol on était avec les Lituaniens et les Australiens. Chacun fait sa vie et au final on reste surtout ensemble, on essaye de penser à autre chose. Une fois dans l’avion, évidemment, on a besoin de se reposer. On est devant une série, un livre ou alors on prend le temps de dormir un peu.

Il y a peu de temps pour préparer les matches, alors qu’elle est l’importance de la vidéo ?

C’est la chose la plus importante dans l’immédiat avec les quelques consignes que le coach peut commencer à donner. On n’a pas le temps d’aller à la salle mais c’est un détail.

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