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Team USA : Jerry Colangelo n’oubliera pas…

« Les maîtres du monde » ne le sont plus… Team USA finira 7e ou 8e de la Coupe du Monde 2019 et c’est forcément un énorme coup de poignard dans le dos pour le patron de Team USA, Jerry Colangelo. Ce dernier a remis plusieurs choses au point après cette compétition qui ramène la fédération américaine

« Les maîtres du monde » ne le sont plus… Team USA finira 7e ou 8e de la Coupe du Monde 2019 et c’est forcément un énorme coup de poignard dans le dos pour le patron de Team USA, Jerry Colangelo.

Ce dernier a remis plusieurs choses au point après cette compétition qui ramène la fédération américaine au même point qu’en 2002, après le Mondial complètement raté d’Indianapolis.

« Je peux simplement dire, et c’est plus fort que moi, qu’on a noté et qu’on se souviendra de ceux qui pensaient venir à la guerre avec nous et qui ne sont pas venus » a affirmé Jerry Colangelo, le patron de Team USA et président de la fédération, pour l’Associated Press. « Je crois fermement qu’on compose avec ce qu’on a en main. Tout ce que nous pouvions faire, et nous l’avons fait, c’est d’avoir les engagements de beaucoup de joueurs. Avec ça en main, on était raisonnablement confiant sur le fait qu’on puisse avoir une très bonne équipe sur le terrain. Personne n’avait anticipé les défections que nous avons subies. »

Outre James Harden, Anthony Davis, Damian Lillard, Bradley Beal, Kevin Love ou encore Kyle Lowry, CJ McCollum et Tobias Harris (et bien d’autres), la sélection américaine a essuyé un paquet de refus. Autant de camouflets… avant l’humiliation sur les planches en Chine !

« Les joueurs ont fait tout ce qu’ils ont pu. C’est un bon groupe de gars », défend Colangelo. « Mais on avait des attentes plus élevées en termes d’effectif et ça ne s’est pas passé du tout comme prévu. Pour moi, c’est une immense déception. »

A vrai dire, Colangelo a même des remords par rapport à Gregg Popovich. L’entraîneur légendaire des Spurs attendait son tour depuis tellement longtemps à la tête de l’équipe américaine, surtout après les échecs de 2002 et 2004. Et quand ça arrive enfin en 2019, il hérite d’une équipe (très) bis.

« J’ai dit à Pop que je me sentais très mal pour lui parce que je voulais vraiment qu’il ait une chance de gagner la médaille d’or après ses expériences passées avec le Team USA. Mais ça n’était pas pour cette compétition, il faut croire. »

En tout état de cause, le patron de la sélection US n’a aucune intention de laisser passer cette nouvelle humiliation sans en tirer d’importantes leçons. Les joueurs NBA ne pourront plus tergiverser de la sorte : soit on est « all in », soit on est « out » !

« A l’avenir, on va avoir besoin de la coopération des équipes, des agents et puis il y aura davantage de communication avec les joueurs en face à face pour solidifier leurs engagements. J’ai hâte de voir combien de joueurs vont nous contacter directement pour indiquer leur désir de jouer. »

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