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Jordi Bertomeu: « Les clubs ne doivent pas avoir l’obsession de l’Euroleague »

Interrogé par le quotidien Corriera de la Sera, le patron de l’Euroleague, Jordi Bertomeu a manifesté un désir de renouer des contacts avec la fédération internationale:

Interrogé par le quotidien Corriera de la Sera, le patron de l’Euroleague, Jordi Bertomeu a manifesté un désir de renouer des contacts avec la fédération internationale:

«La FIBA ​​a fait de gros efforts pour organiser la Coupe du monde en Chine. 32 équipes, c’est peut-être trop, mais elles doivent concerner 200 fédérations et donner à tous l’espoir de faire partie du tournoi. Je n’ai pas encore parlé au nouveau secrétaire général, Andreas Zagklis, il n’y a pas eu de discussions avec la FIBA ​​depuis deux mois. Peut-être parlerons-nous après la Coupe du monde. Je pense que nous devrions recommencer à travailler ensemble. S’ils veulent aller de l’avant avec le calendrier, avec les fenêtres, cela continuera, mais d’autres choses peuvent être discutées à nouveau. Il ne faut plus parler d’un conflit entre l’Euroleague et la FIBA, mais d’un nouvel ordre. Ce sont deux réalités avec des projets différents. Cette folie des tournois européens doit sûrement être réglée avec l’Euroleague. La naissance de la Champions League a créé une confusion, du nom à la structure. ”

Le Corriera de la Sera évoque le fair-play financier que l’Euroleague doit mettre en place d’ici 2022-23 et qui limitera la possibilité d’intervention des propriétaires de 65% à 40% du budget. Le quotidien italien demande s’il ne s’agit pas d’un objectif trop ambitieux.

« Non, c’est faisable. Un système fondé sur le favoritisme ne peut aller loin. Cela pouvait être bien dans les années soixante-dix ou quatre-vingt. Nous devons donner aux entreprises des outils pour trouver d’autres ressources: nous voulons que nos clubs aient une structure commerciale importante et nous avons travaillé dans ce sens en créant une unité dédiée au sein de l’Euroleague appelée BOCS, Business Operations & Club Services ».

On parle de la Virtus Bologne comme d’une seconde équipe italienne possible en Euroleague. Qu’en pense son directeur général?

«Nous voudrions une autre équipe italienne. Je suis content des bonnes nouvelles en provenance de Bologne, c’est une ville qui est dans mon cœur. Il est encore trop tôt pour savoir s’il pourra arriver en Euroleague. C’est très positif qu’ils aient cette idée, ils doivent développer un plan qui n’est pas que sportif. Virtus a du potentiel, du désir, mais ce ne sont pas des choses que vous faites du jour au lendemain. Venise? Je sais qu’il a remporté le Scudetto (NDLR: le championnat italien) à deux reprises au cours des trois dernières années, mais l’Euroleague, à cause de ce relèvement des normes, devient de plus en plus inaccessible, mais dans un sens positif. Ceux qui jouent dans la stabilité peuvent faire des investissements que ceux qui jouent pendant un an ne peuvent pas faire. Ceux qui aspirent à un tournoi européen basé sur le classement du championnat doivent penser à Eurocup. Les clubs ne doivent pas avoir l’obsession de l’Euroleague. »

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