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Interview Gaylor Curier (Orléans) : « Montrer que je ne suis pas là par hasard et que je compte bien rester »

Lors du Media Day de la LNB où il représentait le promu orléanais, Gaylor Curier (1,97m, 27 ans) a fait avec nous un point sur sa situation personnelle et celle de son club. Le natif de Massy est de retour dans l’élite cinq ans après y avoir déjà goûté.

Lors du Media Day de la LNB où il représentait le promu orléanais, Gaylor Curier (1,97m, 27 ans) a fait avec nous un point sur sa situation personnelle et celle de son club. Le natif de Massy est de retour dans l’élite cinq ans après y avoir déjà goûté.

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Comment avez-vous vécu la saison dernière, ponctuée par une montée en Jeep Elite ?

C’est une saison où l’on a connu des hauts et des bas, mais on a fait ce qu’on voulait faire. Le championnat de Pro B est super dense donc avoir une belle équipe ça ne promet rien et on a bien vu tout au long de la saison que rien n’était acquis. On a eu la chance de pouvoir faire signer Giovan Oniangue qui nous a apporté énormément de densité offensive et défensive. Ça a fait la différence sur la durée parce qu’on a pu avoir un vrai regain physique. Je pense que c’est notre cohésion de groupe qui a vraiment fait la différence sur les playoffs où on a été soudés plus que jamais. Ça restera une saison inoubliable.

Vous n’étiez pas inquiet en demi-finale face à Saint-Chamond lorsque vous étiez à une manche partout face à l’équipe qui avait sorti Nancy dans la même configuration au tour d’avant ?

Bizarrement, sans manquer de respect à Saint-Chamond qui est l’équipe qui jouait le mieux au basket des playoffs pour moi l’année dernière, on n’a pas été inquiets une seule seconde. Je n’ai pas ressenti cette pression que j’ai pu ressentir en finale face à Rouen où je me suis dit « ok bon là il faut vraiment gagner ». Le dernier match contre Saint-Chamond on le jouait à la maison et je n’ai pas eu ce sentiment d’urgence. Je ne saurais pas comment l’expliquer mais on a tous été sereins, on a fait ce qu’on avait à faire et ça s’est bien passé.

Après cinq ans en Pro B vous retrouvez la Jeep Elite cette fois-ci avec plus d’expérience, quel est votre état d’esprit ?

Je suis excité. J’ai hâte, j’ai hâte de m’y mettre. Je ne sais plus à quoi ressemble la Jeep Elite parce que je la vois, mais je n’y ai pas joué depuis un petit moment. Je suis pressé de pouvoir prendre la mesure du niveau et de pouvoir en tirer le meilleur.

Quel sera votre rôle ?

Le coach me connait très, très bien maintenant, il sait ce que je peux apporter à l’équipe et il ne veut en aucun cas que mon rôle ne change parce que ça serait me mettre en danger et mettre en danger l’équipe de vouloir tenter de me faire faire quelque chose que je ne sais pas faire ou me mettre dans une situation inconfortable. J’ai la chance de pouvoir rester une troisième saison consécutive dans le même club, de savoir comment ça fonctionne donc le pire serait de changer ça. Je vais apporter la même chose : de l’énergie et un peu de folie. J’espère pouvoir contribuer aux victoires (sourire).

Quelles seront les forces de l’effectif, le fait qu’il y ait une base des joueurs de l’année dernière peut vous aider ?

Déjà. Une bonne base solide de cinq joueurs, c’est super. Ce qui va faire la différence cette année, c’est le rythme que l’on va pouvoir mettre dans le jeu. On a la chance d’avoir un effectif très équilibré où tout le monde peut compléter tout le monde. Il ne devrait pas y avoir de joueur qui va vraiment surnager et c’est un avantage parce qu’on sait que tout le monde est logé à la même enseigne, tout le monde sera traité de la même façon et c’est sain. Il y a une concurrence saine dans l’équipe, on se tire tous vers le haut et c’est génial.

Quel sera l’objectif de la saison, déjà le maintien ?

C’est ça. Avec trois descentes, le premier objectif c’est le maintien. C’est difficile en tant que compétiteur de se cantonner à un « petit » objectif, mais on va voir comment ça se déroule au fur et à mesure de la saison. Ce qui va être important c’est de commencer fort parce que je connais les petites défaites que l’on regrette en fin de saison. Lors des deux dernières saisons on s’est dit « si on avait gagné ce match-là on aurait pu être champions » donc il va falloir être sérieux dès le départ et encore une fois j’ai hâte.

D’un point de vue personnel, je suppose que vous avez à coeur de montrer que votre place est maintenant en Jeep Elite ?

Oui. Je veux surtout montrer que je ne suis pas là par hasard, mais je pense que le meilleur moyen de rater ma saison c’est de trop vouloir prouver. Je n’ai rien à prouver au coach, je n’ai rien à prouver à mes coéquipiers, ils me connaissent déjà. Je n’ai rien à me prouver non plus parce que je travaille tous les jours et je suis la même personne, je n’ai pas changé. Ça serait bien de pouvoir continuer de surfer sur cette vague qui est la notre et continuer de faire la même chose, voire mieux que la saison dernière pour montrer aux gens que je ne suis pas là par hasard et que je compte bien rester.

Orléans, c’est peut-être le cadre idéal pour le faire.

Oui, je suis dans un club que je connais bien, les gens me connaissent, la ville est cool. Ma famille est en région parisienne donc je ne suis pas loin. J’ai beaucoup bougé avant d’arriver à Orléans donc le fait de pouvoir me poser, je suis marié, c’est important d’avoir un peu stabilité avec ma femme.

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Comment avez-vous vécu la saison dernière, ponctuée par une montée en Jeep Elite ?

C’est une saison où l’on a connu des hauts et des bas, mais on a fait ce qu’on voulait faire. Le championnat de Pro B est super dense donc avoir une belle équipe ça ne promet rien et on a bien vu tout au long de la saison que rien n’était acquis. On a eu la chance de pouvoir faire signer Giovan Oniangue qui nous a apporté énormément de densité offensive et défensive. Ça a fait la différence sur la durée parce qu’on a pu avoir un vrai regain physique. Je pense que c’est notre cohésion de groupe qui a vraiment fait la différence sur les playoffs où on a été soudés plus que jamais. Ça restera une saison inoubliable.[/arm_restrict_content]

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Photos : Orléans Loiret Basket

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