Aller au contenu

En direct avec Ali Traoré : « La défaite contre l’Espagne aux JO de Londres, j’en ai pleuré pendant une semaine »

Ali Traoré (2,06m, 34 ans) répond aux questions du En direct avec toute la simplicité qu’on lui connait. L’équipe de France a fortement marqué sa carrière…

Ali Traoré (2,06m, 34 ans) répond aux questions du En direct avec toute la simplicité qu’on lui connait. L’équipe de France a fortement marqué sa carrière…

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Votre premier match en pro :

Je ne m’en rappelle pas exactement, mais je sais que mon premier vrai match en pro c’était avec Quimper en Pro B. Mais le reste, je n’en ai aucune idée…

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

C’est très vieux et je n’étais même pas encore pro mais pour moi c’est Nikola Vujcic. C’est une légende du basket croate, qui a joué à l’ASVEL et avec qui j’avais la chance de m’entraîner quand j’étais espoir et avec qui j’ai pris gout au basket de l’ex-Yougoslavie, très technique.

Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite :

Techniquement c’est David Holston parce que c’est le MVP, mais je pense qu’il y a moyen que Zachery Peacock refasse une saison de MVP. Je l’ai vu en présaison et il est chaud comme la braise.

Celui qui parle/râle le plus :

Alors en vrai… Je l’adore, c’est un ami, mais Charles Kahudi n’est pas mal dans son style ! On n’en parle pas souvent, mais il est pas mal dans tout ça. Rétablissons la vérité sur Charles Kahudi !

Le coach qui vous a le plus marqué :

Vincent Collet. Déjà, je pense que c’est le coach pour lequel j’ai le plus joué dans ma carrière. C’est ma cinquième saison en pro avec lui, plus l’équipe de France donc ça fait pas mal de temps. Je pense que c’est lui qui m’a introduit au basket de haut niveau. Il m’a appris comment jouer le basket Euroleague, le basket équipe de France et qui m’a énormément appris.

Le club dans lequel vous auriez rêvé jouer :

J’aurais kiffé jouer au Real Madrid. J’adore la ville de Madrid, j’ai joué à l’Estudiantes, mais le Real c’est vraiment un club et un jeu qui me plaisent beaucoup.

La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :

Je me souviens du championnat d’Europe en Lituanie avec l’équipe de France. Quand on a joué la Lituanie, c’était fou ! La salle était immense, cette salle de Kaunas est folle… Ah non ! La salle du Partizan Belgrade ! Dans cette salle, il y a tellement de bruit que tu le ressens dans ton corps. Ça vibre dans le cœur quand on joue dans la Hala Aleksandar Nikolić.

Le pire souvenir en carrière :

La défaite en quart de finale des Jeux Olympiques 2012 face à l’Espagne. Celle-là, j’en ai pleuré, mais vraiment. J’en ai pleuré pendant une semaine parce qu’on était à rien de les battre ces enfoirés ! On a perdu ce match dans les dernières minutes et une médaille olympique c’était un rêve pour moi.

Le meilleur souvenir :

Toujours en équipe de France ! Bizarrement je parle toujours de l’équipe de France, c’est normal ? Mon meilleur souvenir c’est quand on a gagné contre la Russie en demi-finale du championnat d’Europe 2011. Une compétition hyper relevée et on s’est qualifiés pour les Jeux Olympiques en même temps. On l’a payé en finale parce qu’on a célébré comme si cette victoire en demi était un titre, mais je pense que c’est l’un des meilleurs résultats que  l’on avait fait avec l’équipe de France à ce moment-là. C’était génial.

Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :

J’ai joué avec beaucoup de joueurs ! Dans mon équipe ? Ah bah Tony Parker ! (rires)

L’adversaire le plus coriace :

Je vais encore repartir dans ma carrière internationale, mais c’est Pau Gasol. Il est insupportable, il est injouable. Injouable ! C’est fou d’être aussi fort !

« Le basket, j’ai fait ça toute ma vie, c’est ce que je connais le mieux au monde et j’aime ça donc pourquoi quitter ce milieu ? »

Votre match référence :

Quand on a été sacré champion de France avec l’ASVEL en 2009. C’est mon club formateur, quand j’étais au centre de formation j’en rêvais et ça s’est fait alors j’étais vraiment trop content.

Votre move préféré :

C’est très simple. Un post-up, dribble main droite, drop step et finir main gauche. Le hook main gauche, je pense que j’en ai fait quelques-uns.

Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :

Le Dream Shake de Hakeem Olajuwon je le fais déjà de temps en temps… Pour me faire un kiffe, le cross d’Allen Iverson !

Pourquoi le numéro 24 :

A la base je suis le numéro 12, mais quand je suis arrivé en Russie il était pris par le capitaine. C’est complètement con, mais je me suis dit douze multiplié par deux ça donne 24 (rires). Mais entre-temps ma fille est née le 24 octobre ! Du coup je l’ai gardé.

Le joueur le plus drôle de l’équipe :

Jérémy Nzeulie, sans hésitation. Je l’appelle Terry Crews (ndlr, un acteur américain).

Votre meilleur pote dans le basket :

J’en ai plusieurs. J’ai Paul Lacombe, Amara Sy, Georgi Joseph et Bangaly Fofana. Ces quatre-là, c’est égal.

Si vous deviez choisir quatre potes pour monter une équipe avec vous, qui choisiriez-vous :

Les quatre que je viens de citer.

La ville où vous avez joué que vous préférez :

Madrid. J’ai adoré Madrid. Ça ne s’est pas bien passé au niveau basket, mais la vie là-bas j’ai adoré.

Principale occupation entre deux entraînements :

La sieste (rires). Je fais partie de la communauté geek. J’aime beaucoup les mangas, les jeux vidéo, les films, les livres. Je consomme beaucoup de produits culturels.

Si vous ne jouiez pas au basket :

Ce qui est sûr c’est que j’aurais été dans les jeux vidéo. Je ne sais pas quoi, mais dans cet univers-là.

Après le basket :

J’ai pas mal d’idées. Je réfléchis au coaching personnel pour les intérieurs. C’est quelque chose que j’aimerais beaucoup faire. J’aime bien aussi le métier de Directeur Sportif. Coach principal, je pense que je suis trop nerveux… Quoi que quand je vois Zeljko Obradovic… Sinon j’aimerais bien m’orienter vers les médias aussi. Je gravite là-dedans, mais toujours proche du basket. J’ai fait ça toute ma vie, c’est ce que je connais le mieux au monde et j’aime ça donc pourquoi quitter ce milieu ?

x

[armelse]

Votre premier match en pro :

Je ne m’en rappelle pas exactement, mais je sais que mon premier vrai match en pro c’était avec Quimper en Pro B. Mais le reste, je n’en ai aucune idée…

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

C’est très vieux et je n’étais même pas encore pro mais pour moi c’est Nikola Vujcic. C’est une légende du basket croate, qui a joué à l’ASVEL et avec qui j’avais la chance de m’entraîner quand j’étais espoir et avec qui j’ai pris gout au basket de l’ex-Yougoslavie, très technique.[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo: FIBA

Commentaires

Fil d'actualité