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Guide Ligue Féminine 2019-20 – Roche Vendée : A la découverte de l’Europe

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos

La saison 2019/20 de Ligue Féminine débute les 5 et 6 octobre avec le MAIF Open de Paris et nous vous proposons une présentation complète avec une analyse de chaque équipe, les effectifs, les arrivées et les départs, un focus sur deux joueuses à suivre plus particulièrement, des photos et des vidéos.

Ce dossier de présentation est publié avec chaque jour une équipe par ordre alphabétique. Il est réservé à nos abonnés Premium (abonnement à partir de 5.99€/mois annulable à tout moment) et vous pouvez commander le Guide en version papier sur notre boutique.

Bonne lecture !

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Emmanuel Body entame sa neuvième saison comme coach de Roche Vendée, la troisième en Ligue Féminine, après un exercice 2018-19 conclu par une magnifique cinquième place synonyme d’une première qualification en coupe d’Europe. « On a été un peu la surprise de la division. On aurait signé tout de suite pour être dans les huit premiers. Des équipes n’ont pas eu les résultats escomptés et on a un peu profité de ça. Pour nous c’est une saison historique. On ne refera peut-être pas ça tout de suite. J’ai dit à mon président d’en profiter car vu les équipes qui sont en train de se construire et le niveau de la Ligue Féminine, ça va être compliqué d’accéder au top 6, » commente-t-il, lucide.

Si le club de Vendée est toujours un novice, il est tout sauf un déshérité bénéficiant d’un environnement favorable. « La Région Pays de la Loire est très basket et le département de la Vendée est très bien d’un point de vue économique. C’est une terre où il y a très peu de chômage avec de solides entreprises. Ça nous permet de développer le projet. Quand je suis arrivé à La Roche, le budget était à 600 000 euros, il y a huit ans, et là on est quasiment à x3, à 1,7-1,8M€. On a la chance aussi sur la ville de La Roche, qu’il n’y ait pas d’autres équipes dans un sport médiatique, foot, hand ou rugby. On a les moyens chaque année d’aller chercher des milliers d’euros supplémentaires qui vont nous faire du bien et c’est le cas cette année avec l’Eurocup. »

Emmanuel Body vante l’esprit de corps de son équipe, et si Mariame Dia, au club depuis cinq ans, a pris sa retraite à l’âge de 40 ans, et qu’Aicha Sutherland n’a pas été conservée, sept joueuses ont rempilé, ce qui devrait permettre à l’équipe de trouver rapidement ses marques. Roche Vendée a par ailleurs fait le choix de recruter l’ancienne internationale Marielle Amant plutôt qu’une étrangère, une signature qui est intervenue en août mais qui était depuis longtemps dans les tuyaux. « Je l’ai eue il y a plusieurs mois pour lui demander de faire partie de l’équipe. C’est quelqu’un que j’apprécie énormément sur l’aspect humain. C’est mieux qu’une Américaine complètement déjantée difficile à gérer même si c’est une bonne joueuse. »

EFFECTIF

6 Caroline HERIAUD (1,65m, 1996, Meneuse, Française); 7 Clémentine SAMSON (1,82m, 1991, Arrière-ailière, Française); 10 Jasmine BAILEY (1,76m, 1990, Arrière, Américaine); 11 Kendra CHERY (1,88, 2001, Intérieure, Française); 15 Natalia FARKASOVA (1,83m, 1999, Intérieure, Française); 16 Soana LUCET (1,86m, 1987, Ailière, Française); 24 Uju UKOKA (1,85, 1996, Intérieure, Nigériane);  31 Océane MONPIERRE (1,70m, 2000, Meneuse, Française); 50 Bernadette NGOYISA (1,85m, 1982, Pivot, Congolaise); 97 Marielle AMANT (1,91m, 1989, Intérieure, Française). Coach: Emmanuel BODY. Adjoint: Jacky Moreau.

ARRIVÉES
AMANT Marielle (Lattes Montpellier)
CHERRY Kendra (Lyon)
DÉPARTS
SUTHERLAND Aicha
DIA Mariame

Focus sur…

Photo: FFBB

Jasmine Bailey

Cette poste 2 passionnée de criminologie a été la saison dernière le moteur de l’équipe avec 14,3 points en moyenne et aussi 18,6 d’évaluation, troisième performance du championnat. « C’est quelque part notre MVP de la saison. Son point fort c’est le mental, c’est quelqu’un de très guerrier, d’ultra polyvalent. Elle est capable de tout faire et elle met énormément de densité dans son jeu », loue Emmanuelle Body. « Elle m’a impressionné car elle avait des petits bobos de partout et elle voulait s’entraîner et jouer alors que plus d’une aurait été arrêtée trois semaines, un mois. Les Américaines changent souvent de club alors que c’est quelqu’un qui a joué quatre ans à San Martino en Italie. Les Américaines aiment aussi souvent bouffer du ballon alors qu’elle n’est pas concentrée que sur ses shoots. Elle va défendre et partager le ballon. C’est très riche quand on met en place un collectif d’avoir des joueuses qui vont dominer et prendre leur responsabilité et qui accepte aussi de partager. »

Photo: FIBA

Kendra Chery

A 18 ans, la Guadeloupéenne, bercée dans un milieu basket -son père Hubert a joué à Monaco en Pro A, sa mère en NF2 et son frère Valentin est en Pro B au Paris Basketball-, a déjà fait parler d’elle, en faisant partie des cadres de la fameuse génération 2001, vice-championne du monde U17 et en manquant de peu un dunk en plein match. « C’est un gros potentiel physique et athlétique et avec des qualités techniques. On est une équipe qui a pu rivaliser à ce niveau-là la saison dernière, on finit numéro 1 au niveau du rebond. Beaucoup disent qu’il faut renforcer les points faibles, j’ai envie de dire qu’il faut surtout renforcer les points forts. Avec Kendra et Marielle (Amant) on va pouvoir continuer à se baser sur défense/rebond et avoir derrière du jeu rapide, » analyse son coach. Kendra est remise de sa fracture de fatigue qui l’a privée de la fin de saison dernière et d’Équipe de France U18 cet été. A suivre de très près.

Photo d’ouverture: Roche Vendée

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Emmanuel Body entame sa neuvième saison comme coach de Roche Vendée, la troisième en Ligue Féminine, après un exercice 2018-19 conclu par une magnifique cinquième place synonyme d’une première qualification en coupe d’Europe. « On a été un peu la surprise de la division. On aurait signé tout de suite pour être dans les huit premiers. Des équipes n’ont pas eu les résultats escomptés et on a un peu profité de ça. Pour nous c’est une saison historique. On ne refera peut-être pas ça tout de suite. J’ai dit à mon président d’en profiter car vu les équipes qui sont en train de se construire et le niveau de la Ligue Féminine, ça va être compliqué d’accéder au top 6, » commente-t-il, lucide.

Si le club de Vendée est toujours un novice, il est tout sauf un déshérité bénéficiant d’un environnement favorable. « La Région Pays de la Loire est très basket et le département de la Vendée est très bien d’un point de vue économique. C’est une terre où il y a très peu de chômage

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