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Jean-Pierre Siutat (président FFBB): « On va créer un circuit pro de 3×3 avec huit équipes, garçons et filles »

En marge du MAIF Open LFB, le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, a rencontré une délégation de la fédération espagnole avec le président de la FEB, Jorge Garbajosa, dans le but de préparer l’Euro féminin 2021 que les deux pays co-organisent. Il a également effectué un rapide tour d’horizon de

En marge du MAIF Open LFB, le président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, a rencontré une délégation de la fédération espagnole avec le président de la FEB, Jorge Garbajosa, dans le but de préparer l’Euro féminin 2021 que les deux pays co-organisent. Il a également effectué un rapide tour d’horizon de la situation du basket français spécialement féminin et du 3×3.

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Quel bilan tirez-vous de cet été ?

On a eu un été un peu spécial. Sinon une seule équipe, les U18 masculins, qui ont fini cinquièmes, toutes les équipes nationales, filles et garçons, 5×5 et 3×3, ont terminé dans le top 4 avec quelques médailles. Je crois que c’est important d’être présent sur toutes les catégories. On peut évidemment saluer les filles qui ont été vice-championnes d’Europe. On préférerait avoir une médaille d’or au bout puisque ça fait déjà quatre médailles d’argent d’affilée mais c’est bien. On en a profité pour intégrer des jeunes dans l’optique des JO de 2024, filles et garçons. Cette médaille de bronze des garçons (NDLR : à la Coupe du monde) c’est fantastique. On veut se qualifier pour les Jeux au 3×3, ça va être chaud jusqu’au bout. Chez les jeunes, on pourrait avoir plus de médailles sur certaines catégories en délaissant d’autres catégories. On a permis à des jeunes de connaître le plus haut niveau. Par exemple, avec Marine Fauthoux et Iliana Rupert, je pense que l’on aurait été champion d’Europe en U18 cette année mais on a préféré qu’elles jouent avec les séniors.

La Ligue Féminine est de plus en plus dense d’année en année ?

J’étais au début de la Ligue Féminine en 1997 et 1998. Le budget des clubs à l’époque c’était 400 000 euros. Une année c’était un peu compliqué et on était onze même pas douze. Les conditions économiques nous ont permis de monter jusqu’à quatorze avant de revenir à douze car c’est dur. Aujourd’hui, il y a une très bonne qualité avec beaucoup de joueuses françaises, de jeunes, qui jouent. On est ravi. Elles viennent des centres de formation et du Centre Fédéral. On sait que l’on n’a pas les budgets qu’ont certaines équipes en Europe mais globalement, on est très bien.

Comment est vu le championnat français en Europe et dans le monde ?

Je n’ai pas honte de dire qu’il y a d’autres équipes qui sont meilleures en Europe que chez nous. C’est un problème budgétaire. Mais la qualité du championnat ici est très homogène et très structuré. Très sincèrement, on est très bien vu. Quand on avait créé l’Open à l’époque, on avait même scotché la WNBA qui était venue une année voir ce qui se passait. Cet Open avait d’ailleurs été dupliqué dans d’autres pays. Ça montre que l’on est bien vu et bien sûr on est fier de ça.

Quelles sont les perspectives pour la Ligue Féminine ?

On a vécu une première période qui consistait à travailler entre la fédération et les clubs et avec l’agence nationale du sport, on s’ouvre vers d’autres horizons avec l’intégration des collectivités territoriales et le monde de l’entreprise. On organise une compétition et on sait que ça va être de plus en plus difficile pour plusieurs raisons. La première, du fait que les formats de compétition ont changé. Avant, on avait des compétitions de club qui commençaient en gros au mois de septembre et qui se terminaient en mai, juin, et ensuite on avait un bloc d’été avec les compétitions nationales. Maintenant c’est fini, tout est cumulé. On fait des fenêtres. On l’a fait pour l’Euro féminin puis la Coupe du monde et les garçons c’est pareil. On s’aperçoit que l’on puise effectivement sur les mêmes joueuses. Le deuxième dossier c’est que l’on veut créer un circuit professionnel de 3×3. Le créer c’est bien mais il faut le nourrir. On va démarrer avec 8 équipes, filles et garçons, avant de monter à 12 puis à 16. Au Japon, par exemple, il y a 70 équipes qui sont sur le circuit du 3×3. Ça se fera tranquillement, il ne faut pas déstabiliser ce qui se fait sur le 5×5. La troisième chose c’est s’ouvrir au public. On a été innovant par le passé, il n’y a pas de raisons que ça ne continue pas dans le futur. On va bosser ensemble avec les clubs et les collectivités territoriales et le monde de l’entreprise pour proposer de nouvelles choses.

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Quel bilan tirez-vous de cet été ?

On a eu un été un peu spécial. Sinon une seule équipe, les U18 masculins, qui ont fini cinquièmes, toutes les équipes nationales, filles et garçons, 5×5 et 3×3, ont terminé dans le top 4 avec quelques médailles. Je crois que c’est important d’être présent sur toutes les catégories. On peut évidemment saluer les filles qui ont été vice-championnes d’Europe. On préférerait avoir une médaille d’or au bout puisque ça fait déjà quatre médailles d’argent d’affilée mais c’est bien. On en a profité pour intégrer des jeunes dans l’optique des JO de 2024, filles et garçons. Cette médaille de bronze des garçons (NDLR : à la Coupe du monde) c’est fantastique. On veut se qualifier pour les Jeux au 3×3, ça va être chaud jusqu’au bout. Chez les jeunes, on pourrait avoir plus de médailles sur certaines catégories en délaissant d’autres catégories. On a permis à des jeunes de connaître le plus haut niveau. Par exemple, avec Marine Fauthoux et Iliana Rupert, je pense que

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Photo: Jean-Pierre Siutat, Jorge Garbajosa et la délégation espagnole (FFBB)

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