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Strasbourg-Cholet: le monde à l’envers

Alors que l’on avait évoqué la veille la future probable arèna lors d’une conférence de presse, deux fuites d’eau sur le toit du Rhenus ont obligé une intervention d’une demi-heure des techniciens et l’installation d’une nacelle pour résoudre le problème. Mais -jeu de mots facile-, c’est aussi la SI

Alors que l’on avait évoqué la veille la future probable arèna lors d’une conférence de presse, deux fuites d’eau sur le toit du Rhenus ont obligé une intervention d’une demi-heure des techniciens et l’installation d’une nacelle pour résoudre le problème. Mais -jeu de mots facile-, c’est aussi la SIG Strasbourg qui a pris l’eau hier soir concédant une défaite face à Cholet Basket (75-80) qui n’était pas du tout prévu dans le plan de bataille.

Les Alsaciens ont constamment fait la course derrière et le Belge Quentin Serron (17 points, 7/10 points, 6 rebonds) a été un des trop rares à surnager. De quoi rendre le coach Vincent Collet très bougon.

« Je ressens à la fois de la déception et de la colère », a t-il déclaré en conférence de presse. « J’aurais aimé qu’on commence le match comme on l’a terminé, avec la même énergie. J’ai l’impression qu’il faut qu’on soit en danger pour afficher cette agressivité.  C’était mieux contre Ostende, et là c’est de nouveau insuffisant.  C’est individuellement qu’on doit se secouer.  Il faut qu’on soit beaucoup plus déterminé, et en terme d’engagement, on n’est pas à la hauteur qu’on devrait être. On a travaillé des choses ces derniers jours, mais on ne les reproduit pas suffisamment. Durant le match, on perd le fil et c’est un réel manque de maturité, de concentration et de rigueur. On doit progresser vite, c’est vital. Même si on avait gagné, ce n’était pas suffisant. Il ne faut pas se voiler la face. »

Se voiler la face, ce n’est pas ce qu’a fait Quentin Serron:

« C’est pas bon du tout. Aujourd’hui, on devait montrer qu’on pouvait réagir et gagner à domicile. Au départ,  on n’était pas dans l’intensité en défense, et du coup on les a mis en confiance. On se donne à fond à l’entraînement, on veut s’améliorer. Mais au moment du match, on n’arrive pas à reproduire ce qu’on fait bien à l’entraînement. Cholet avait plus de hargne, et c’est sûrement ce qui a fait la différence.  Ils sont très physique, et jouent sur leur valeur athéltique.  A chaque fois qu’on marquait, ils répondaient de l’autre côté. On n’a pas réussi à faire un break. J’ai fait une bonne performance, mais pour moi ça ne veut rien dire si on ne gagne pas le match. Maintenant, il faut aller de l’avant et se servir de ce match pour s’améliorer. «

A l’inverse, Erman Kunter pouvait afficher sa satisfaction. Il a trouvé en Abdou Ndoye (1,91m, 21 ans), un leader offensif (22 points, 5 rebonds, 24 d’évaluation) alors que le meneur John Stockton a été aussi déterminant (20 points, 4 rebonds, 3 passes).

« Dans le money-time, on a bien défendu. Ensuite, Strasbourg est revenu à -4. Je trouve qu’on a plutôt bien contrôlé notre jeu.  Certains possessions ont été très bien jouées, on a toujours trouvé des tirs ouverts. On a beaucoup attaqué le cercle.  Abdou joue très bien depuis le début du Championnat, et ce soir il était présent des deux côtés du terrain. En tant qu’équipe, on progresse et on s’entraîne bien. C’est une victoire importante pour nous ! »

De fait, Cholet Basket qui figurait à la base comme un très possible candidat à la descente en Pro B a déjà engrangé trois victoires alors que la SIG, un gros bras présumé, est scotchée à une seule. Le monde à l’envers.

Photo: SIG Strasbourg (FIBA)

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