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Le basket de plus en plus populaire au Québec

La popularité est croissante ces dernières années dans la province canadienne du Québec forte de 8,4 millions d’habitants et pas seulement en raison du titre NBA des Toronto Raptors.

La popularité est croissante ces dernières années dans la province canadienne du Québec forte de 8,4 millions d’habitants et pas seulement en raison du titre NBA des Toronto Raptors.

De 2013-2014 à 2018-2019, le nombre de licenciés -que l’on appelle là-bas « participants »- est passé de 38 000 à 52 000 personnes, une augmentation de plus de 35%.

« C’est une hausse très appréciable », commente Daniel Grimard, le directeur général de Basketball Québec. « La croissance vient surtout des 9 à 17 ans. Aux niveaux collégial et universitaire, c’est assez stable. Il y a une grande demande pour des entraîneurs et, de notre côté, il faudra assumer cette croissance-là. La hausse n’est pas que dans les grands centres. Dans le Centre-du-Québec, le Saguenay, l’Abitibi ou ailleurs, on le voit. C’est vraiment à l’échelle de la province. Je pense que les parents ont découvert le basket et là, ils veulent faire essayer ça à leurs enfants. »

Pour ce responsable, outre le succès des Raptors, il y a le coût d’un ballon qui est moins coûteux qu’un bâton de hockey et aussi les récentes vagues d’immigration qui expliquent ce phénomène.

« Les gens arrivent de pays où il y a une culture de basket, et ils veulent continuer leur cheminement. » Il nuance toutefois : « Nous avons de plus en plus de passionnés de basket au Québec, pas seulement ceux venant de l’immigration. Des personnes qui ont grandi avec le hockey, le baseball et le soccer. »

La proximité des Etats-Unis est une bénédiction. Ainsi au Collège Jean-Eudes, tous les deux ans, les jeunes ont l’occasion de faire un voyage dans la région de Boston: ils visitent le Hall of Fame de Springfield et assistent à un match des Celtics, à des rencontres de NCAA et à un entraînement d’un club universitaire.

« Les jeunes voient que ce sont de grosses organisations avec trois ou quatre adjoints à l’entraîneur, un préposé juste pour les ballons, un autre juste pour les gourdes d’eau, etc. », confie Maripier Malo, la responsable du programme de basket-ball. « Ça les impressionne. »

En septembre, la Ville de Montréal a annoncé la construction ou la rénovation de terrains de basket dans 10 parcs.

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