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[REDIFF] Sue Bird vers une 5e médaille d’or olympique

Sue Bird est incluse dans l’équipe américaine qui va disputer à la mi-novembre le Tournoi de Qualification Olympique contre l’Argentine, le Brésil et la Colombie, et cela confirme qu’elle partira dans un an à Tokyo à la conquête d’une cinquième médaille d’or olympique. Ce serait mieux encore encore

Sue Bird est incluse dans l’équipe américaine qui va disputer à la mi-novembre le Tournoi de Qualification Olympique contre l’Argentine, le Brésil et la Colombie, et cela confirme qu’elle partira dans un an à Tokyo à la conquête d’une cinquième médaille d’or olympique. Ce serait mieux encore encore que Tesera Edwards qui en a récolté 4 en or et 1 en bronze. Sue Bird a eu 39 ans le 16 octobre.

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Alors qu’elle a cessé depuis cinq saisons de jouer l’hiver en Europe, la meneuse américaine au passeport israélien a dû tirer un trait sur son été en WNBA en raison d’une blessure au genou gauche. Elle avait été contrainte de subir une opération en mai et sa convalescence a duré plus longtemps qu’envisagé. Dans un communiqué, elle avait laissé entendre qu’il n’était pas question de mettre pour autant un point final à sa carrière:

« Même s’il a été difficile de ne pas être sur le terrain avec mes coéquipiers, je suis très fière de ce qu’elles ont accompli cette saison. J’ai hâte de me préparer pour le Storm en 2020. »

Ce n’est pas la première fois que cette Dame de Fer a eu des problèmes aux genoux. Elle a subit un total de six (!) interventions chirurgicales au genou gauche, une autre au droit pour enlever un kyste et deux autres aux hanches, une à la gauche et une autre à la droite. Elle avait été notamment fortement gênée lors des Jeux Olympiques de 2016 et au cours de la saison de WNBA suivante. Cela ne l’avait pas empêché durant l’été 2018 de conduire le Seattle Storm à un troisième titre WNBA après ceux de 2004 et 2010 avec une moyenne encore fort convenable pour une mamy de 10,1 points et surtout 7,1 passes, son record en carrière. On sait que son QI basket et son charisme sont exceptionnels.

Malgré cette inactivité Sue Bird a continué d’être à la pointe de l’actualité. C’est à l’été 2017 qu’elle révélait son homosexualité et qu’elle était en couple avec la star du football Megan Rapinoe. Bird avait vécu deux relations sérieuses avant de rencontrer Rapinoe mais jusqu’à présent, elle avait rien rendu public. En revanche, les relations précédentes de Rapinoe avec la footballeuse australienne Sarah Walsh et la musicienne de Seattle, Sera Cahoone, étaient connues de chacun.

Bird et Rapinoe se connaissaient déjà un peu sur la scène sportive de Seattle, mais n’avaient jamais vraiment socialisé avant un événement des sponsors aux Jeux olympiques de 2016 à Rio.

«C’était un peu comme: ‘OK, on ​​vit tous les deux à Seattle, on devrait être amies. Pourquoi ne sommes-nous pas amies? « , a confié Rapinoe au Seattle Times. En septembre 2016, elles sortaient ensemble.

Megan Rapinoe est une icône LGBTI+, féministe, extravertie, en révolte contre la politique de Donald Trump. En 2016, le milieu de terrain de l’équipe des Etats-Unis a publiquement apporté son soutien à Colin Kaepernick et au mouvement Black Lives Matter des 49ers en se mettant à genoux pendant l’hymne national précédant les matches de son équipe. Megan a remporté la Coupe du monde de foot avec les Etats-Unis donnant un coup de projecteur mondial sur le couple. Surtout qu’elle avait annoncé qu’elle ne se rendrait pas à une éventuelle invitation du président Donald Trump à la Maison Blanche, déclarant:

« Je ne ne vais pas faire des courbettes devant le président qui, incontestablement, est contre tout ce en quoi je crois. » L’intéressé avait répondu montant sur ses grands chevaux : « Megan ne devrait jamais manquer de respect envers notre pays, la Maison Blanche ou notre drapeau […] Elle devrait d’abord gagner avant de parler. » Et elle a gagné et pas question de serrer la main ou pire de faire la bise au goujat.

Entre-temps, Sue Bird a pris par écrit la défense de Megan dans  « The Players’ Tribune » estimant que Trump avait un comportement d’adolescent:

“Ce serait ridicule au point de rire, si ce n’était pas si grossier” et d’expliquer que sa compagne demeure « insensible » à ce genre de critique : « Vous ne pouvez tout simplement pas atteindre cette fille. Elle va faire son truc, à sa propre vitesse, à son propre rythme, et elle ne va s’excuser auprès de PERSONNE pour cela. »

De plus, il y a un an Sue Bird est entrée dans le staff des Denver Nuggets, ce qui colle complètement à son profil et étant donné sa célébrité, cela a provoqué un buzz dans le sport américain. Elles sont désormais une vingtaine de joueuses et coaches, du présent ou du passé de la WNBA, a travailler en NBA ou en G-League. La plus célèbre étant Becky Hammon avec les Spurs.

«Vous essayez simplement de faire de votre mieux et lorsque l’occasion se présente, vous essayez de profiter de l’occasion», a déclaré Bird. «Mais je pense que simultanément, nous nous rendons compte que nous éliminons les obstacles. Avant Becky, il y avait Nancy Lieberman, mais c’est vraiment Becky qui dirige le mouvement. En raison de Becky et de son succès, cela a ouvert les yeux des autres franchises. Et maintenant, pas seulement leurs yeux, mais leurs portes ». Sue Bird, estime que ce n’est qu’une étape. « Ce n’est qu’une question de temps. Je ne vois pas pourquoi une entraîneure en chef n’est pas au coin de la rue, Becky en particulier. Si et quand ce jour viendra, ce ne sera pas un coup de pub. Les gens ne déconnent pas pour ces emplois. Ce sera parce qu’elle l’a mérité et qu’elle le mérite. Ce sera la raison majeure de tout cela. La réalité, et les statistiques le prouvent, le fait d’intégrer les femmes dans votre entreprise vous aide à obtenir plus d’inclusion et la diversité dont vous avez besoin. Diversité de pensée, noire, blanche, asiatique, latino, peu importe.

Mais en attendant d’entrer à fond dans une deuxième vie professionnelle, le bel oiseau compte donc s’approprier à Tokyo une nouvelle médaille olympique. Rien n’est plus précieux à ses yeux. Son trésor, elle le protège dans un contre-fort !

Une solide préparation

Contrairement aux hommes, les Américaines ont droit à une préparation de longue durée. Sue Bird fait partie des huit joueuses qui n’ont pas signé avec un club étranger afin de participer durant la saison morte de WNBA à cinq stages d’entraînement avec Team USA entre novembre 2019 et avril 2020. C’est un sacrifice financier car chaque élu n’a droit qu’à 2 000 dollars pour chaque journée de stage ou de match alors qu’en Europe ou en Chine, elles sont payées comme des mecs.

Bird est donc sélectionnée pour le TQO tout comme sa benjamine, Diana Taurasi, 37 ans tout de même. Mais pas la MVP du championnat du monde 2018, Breanna Stewart (déchirure du tendon d’Achille lors du dernier Final Four de l’Euroleague) ni la MVP de la WNBA 2019, Elena Delle Donne (blessure au dos). Mais en découvrant le roster de Team USA, on se dit que l’obstacle sera aisément avalé. D’autant que les Américaines ne risquent rien; elles sont déjà qualifiées pour Tokyo en tant que tenante du titre.

La sélection américaine va se préparer face à des équipes universitaires du 2 au 9 novembre. Il s’agit de sa première tournée de ce type de longue durée depuis sa préparations aux Jeux olympiques de Pékin en 2008 sachant que la seule défaite face à une formation de NCAA a été enregistrée en 1999-2000 contre Tennessee, les États-Unis remportant les 39 autres matchs.

L’équipe pour ces matches de préparation sera composée de Alisha Gray (Dallas Wings), Skylar Diggins-Smith et Seimone Augustus (Minnesota Lynx); Layshia Clarendon (Connecticut Sun), Chelsea Grey et Nneka Ogwumike (Los Angeles Sparks), Kelsey Plum et A’ja Wilson (Las Vegas Aces) et Diana Taurasi (Phoenix Suns), Napheesa Collier et Sylvia Fowles et Sue Bird (Seattle  Storm). Elle sera légèrement remaniée pour le TQO.

Matches de préparation:

2 novembre contre l’université de Stanford
4 novembre contre l’Université d’Oregon
7 novembre, contre l’Université Texas A & M
Le 9 novembre, contre l’Université de l’Oregon

Tournoi de pré-qualification FIBA ​​Americas en Argentine

14 novembre contre le Brésil
16 novembre contre l’Argentine
17 novembre contre la Colombie

LISTE DES FEMMES EN NBA

PROPRIETAIRES MAJORITAIRES

Gail Miller, Utah Jazz; Jeanie Buss, Los Angeles Lakers; Gayle Benson, New Orleans Pelicans.

BASKETBALL OPERATIONS EXECUTIVES

Sue Bird, Denver Nuggets front office associate; Swin Cash, New Orleans Pelicans VP basketball operations and team development.

ASSISTANT COACHES

Jenny Boucek, Dallas Mavericks (1ère saison avec les Mavs, 6e au total); Brittni Donaldson, Toronto Raptors (1ère saison); Lindsay Gottlieb, Cleveland Cavaliers (1ère saison); Becky Hammon, San Antonio Spurs (6e saison); Lindsey Harding, Sacramento Kings (1ère saison avec les Kings, 2e au total); Niele Ivey, Memphis Grizzlies (1ère saison); Kara Lawson, Boston Celtics (1ère saison); Natalie Nakase, LA Clippers (1ère saison); Kristi Toliver, Washington Wizards (2e saison); Karen Stack Umlauf, Chicago Bulls (2e saison); Teresa Weatherspoon, New Orleans Pelicans (1ère saison).

ARBITRES

Lauren Holtkamp-Sterling, Natalie Sago, Ashley Moyer-Gleich, Simone Jelks, Jenna Schroeder. ★

Photo: FIBA

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Alors qu’elle a cessé depuis cinq saisons de jouer l’hiver en Europe, la meneuse américaine au passeport israélien a dû tirer un trait sur son été en WNBA en raison d’une blessure au genou gauche. Elle avait été contrainte de subir une opération en mai et sa convalescence a duré plus longtemps qu’envisagé. Dans un communiqué, elle avait laissé entendre qu’il n’était pas question de mettre pour autant un point final à sa carrière:

« Même s’il a été difficile de ne pas être sur le terrain avec mes coéquipiers, je suis très fier de ce qu’elles ont accompli cette saison. J’ai hâte de me préparer pour le Storm en 2020. »

Ce n’est pas la première fois que cette Dame de Fer a eu des problèmes au genou. Elle avait déjà subi une opération en 2013 et elle avait été gênée lors des Jeux Olympiques de 2016 et au cours de la saison de WNBA suivante. Cela ne l’avait pas empêché durant l’été 2018 de conduire le Seattle Storm à un troisième titre WNBA après ceux de 2004 et 2010 avec une moyenne encore fort convenable pour une mamy de 10,1 points et surtout 7,1 passes, son record en carrière. On sait que son QI basket et son charisme sont exceptionnels.

Cette inactivité n’a pas empêché Sue Bird d’être à la pointe de l’actualité. Sa compagne Megan Rapinoe, une icône LGBTI+, féministe, extravertie, en révolte de la politique de Donald Trump a remporté la Coupe du monde de foot avec les Etats-Unis donnant un coup de projecteur mondial sur le couple. Surtout que Megan avait annoncé qu’elle ne se rendrait pas à une éventuelle invitation du président à la Maison Blanche, déclarant:

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