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20 ans d’Euros de jeunes : les joueurs U16 (Euros 2001-2004), stars et échecs

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vi

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vingt dernières années, pour un total de 18 éditions (les Euros de jeunes n’ont lieu tous les ans que depuis 2004, ils se déroulaient auparavant sur un rythme bi-annuel). Dans cette première partie (les autres suivront dans les jours à venir), nous nous intéresserons aux Euros U16, réservés aux moins de 16 ans. Après une analyse par pays (voir ICI), nous examinons aujourd’hui les meilleurs joueurs de ces Euros U16. Dans cette première salve, les éditions 2001 à 2004. Les suivantes dans les jours à venir avant des études similaires sur les U18 et les U20.

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Lors des dix-huit éditions de l’Euro U16 qui se sont tenues depuis 2001, nombre de joueurs ayant par la suite brillé au plus haut niveau ont déjà fait preuve de leurs qualités. À l’inverse, d’autres qui ont figuré parmi les meilleurs joueurs de ces tournois n’ont pas confirmé aux étages supérieurs, pour toutes sortes de raisons (blessures, limites physiques, techniques ou mentales, etc.).

Voici, par édition – depuis 2001 et jusqu’en 2014, les joueurs des éditions suivantes n’étant pour la plupart pas encore professionnels, sauf pour les plus précoces (comme Dzenan Musa, Usman Garuba ou, en France, Théo Maledon) – et en se concentrant sur son cinq majeur (ainsi que sur les cinq meilleurs Français, sélectionnés par nos soins, s’ils ne figurent pas dans cette équipe « all stars »), le parcours de ces joueurs. Tout d’abord, les joueurs des éditions 2001 à 2004.

2001

Podium : 1e – Yougoslavie, 2e – Russie, 3e – Espagne (France 5e)

Veljko Tomovic (MVP, Yougoslavie, 1985, 1,92m, meneur)

Auteur de 15,9 points, 7,6 rebonds et 4,1 passes pendant cet Euro U16 dont il a fini MVP, Velkjo Tomovic n’a pas réussi à s’imposer au plus haut niveau. Il est passé par plusieurs clubs serbes (dont le Mega Bemax) avant de faire sa dernière apparition en Bosnie, au Sloboda Tuzla, en 2008. Le tout sans jamais dépasser les 5 points de moyenne.

Luka Bogdanovic (Yougoslavie, 1985, 2,04m, arrière-ailier)

Passé par l’Étoile Rouge puis le Partizan Belgrade avant de faire carrière à l’étranger (dont une année au Mans et un passage à Roanne), l’ailier a fréquenté l’Eurocup et l’Euroleague (avec le Partizan, Le Mans, la Joventud Badalone). Un joueur solide, apportant régulièrement ses 10-12 points mais qui n’a plus été vu sous le maillot yougoslave ou serbe depuis les U20. Retraité depuis 2017.

Andrey Komarovskiy (Russie, 1,96m, arrière)

Meilleur marqueur de l’équipe vice-championne d’Europe U16, l’arrière a par la suite toujours joué dans son pays pour des clubs comme le Zenit St-Petersbourg ou l’Enisey Krasnoyark, sans faire d’étincelles (entre 3 et 10 points de moyenne). Il avait pourtant joué pour les U18 et U20 russes avec une certaine réussite : champion U20 en 2005, 13,6 points avec les U20 en 2004. A cessé de jouer au plus haut niveau professionnel à la fin de la saison 2015-16.

Rudy Fernandez (Espagne, 1985, 1,95m, arrière-ailier)

Photo : FIBA Europe

Est-il vraiment besoin de présenter « Rudy la mèche » ? Auteur de 16,0 points, 2,6 rebonds et 1,7 passe lors de l’Euro U16 2001, le « meilleur ennemi » de l’équipe de France a depuis lors tout gagné, que ce soit en club (avec la Joventud Badalone puis, surtout, le Real Madrid) ou en équipe nationale. Il valait encore 7,8 points lors de la dernière Coupe du monde, où il a décroché l’or. Une star, une vraie, qu’on l’aime ou non.

Linas Kleiza (Lituanie, 1985, 2,03m, ailier-fort)

Meilleur marqueur de cet Euro U16 avec ses 21,5 points, assortis de 12,3 rebonds et de 1,4 passe, le natif de Kaunas a connu une carrière prestigieuse. Meilleur marqueur de la Coupe du monde U19 en 2003 (29,1 points), il a ensuite alterné entre NBA (Denver, Toronto) et Euroleague (Olympiacos, Fener, Milan) avec un certain bonheur : 8,7 points de moyenne en 409 matchs NBA, 11,4 points en 70 matchs d’Euroleague (dont 17,1 points avec l’Oly, au temps de sa splendeur). Diminué par de fréquentes blessures, il a pris sa retraite à l’issue de la saison 2014-15.

Les Français

Pape-Philippe Amagou (1985, 1,85m, meneur-arrière)

Photo : Dominique Breugnot – MSB

Notamment passé par Le Mans et Roanne, Pape a été international et l’une des figures du championnat de France. À la retraite depuis 2018.

Sylvain Rosnet (1985, 1,92m, arrière)

Deuxième marqueur à l’Euro U16 (9,6 points), il a ensuite fait carrière entre Pro B et NM1, la plupart du temps pour Poitiers. Ses dernières apparitions en pro remontent à 2009.

Maxime Siegel (1985, 1,93m, arrière-ailier)

S’il a continué à jouer au basket après sa sortie du Centre Fédéral, l’Alsacien est resté près de chez lui, au WOSB de Saverne, en NM2, tout en devenant chirurgien-dentiste.

Gary Phaeton (1985, 1,76m, meneur)

Auteur de 7,3 points, 3,4 rebonds, 2,6 passes lors de l’Euro. A fait partie du centre de formation de Nancy, rentrant quelquefois en jeu en Pro A (et même en coupe Korac) avant une saison en Pro B à Aix-Maurienne puis un passage à Iserlohn (deuxième division allemande) et à Sarria (4e division espagnole). A disparu des radars depuis 2006.

Yannick Bokolo (1985, 1,88m, meneur-arrière)

Comme son compère des jeunes années Pape Amagou, une figure de l’élite française. En 15 saisons professionnelles, n’a connu que trois clubs : Le Mans, Gravelines-Dunkerque et Pau-Lacq-Orthez. 92 sélections en équipe de France.

2003

Podium : 1e – Yougoslavie, 2e – Turquie, 3e – Russie (France 5e)

Nemanja Aleksandrov (MVP, Yougoslavie, 1987, 2,09m, ailier-fort)

Photo : EWE Oldenburg

Auteur de 20,3 points, 8,4 rebonds et 1,3 passe et MVP de l’Euro U16 2003. Par la suite, a évolué à bon niveau en Europe mais sans jamais atteindre de sommets. Sa meilleure saison statistique : 16,7 points avec Verviers-Pepinster en Belgique. Joue aujourd’hui en Hongrie, au Jaszberenyi.

Dragan Labovic (Yougoslavie, 1987, 2,07m, ailier-fort)

Enregistre 18,0 points, 5,6 rebonds et 1,0 passe à l’Euro U16. Il est ensuite MVP de l’Euro U18 2005 puis champion d’Europe U20 en 2006 et 2007. Top-scoreur de la ligue Adriatique en 2008-09 avec le FMP Belgrade (18,0 points). A ensuite artillé un peu partout en Europe : Allemagne, Grèce, Russie, Pologne, Turquie, Macédoine, Roumanie, Finlande (plus un passage au Liban). Le tout sans jamais intégrer l’équipe nationale serbe. Actuellement au BC Nokia, en Finlande.

Milenko Tepic (Yougoslavie, 1987, 2,00m, arrière)

13,8 points, 6,3 rebonds et 2,1 passes à l’Euro U16. Multi-médaillé en catégories de jeunes avec la Yougoslavie puis la Serbie. International serbe. Remporte l’Euroleague en 2011 avec le Panathinaïkos. Passé ensuite par Séville, Vilnius, le Partizan, le PAOK et l’Italie, où il joue aujourd’hui pour Varèse. N’a plus dépassé les 9 points de moyenne depuis ses jeunes années au Partizan.

Cenk Akyol (Turquie, 1987, 1,98m, arrière-ailier)

15,0 points, 4,8 rebonds, 3,0 passes à l’Euro U16. À l’exception de la saison 2009-10 à Avellino, a effectué toute sa carrière en Turquie, à l’Efes Pilsen et à Galatasaray principalement. De retour cette année en première division, au Sigortam.net ITU, après plusieurs saisons au deuxième échelon turc. International turc.

Vasily Zavoruev (Russie, 1987, 1,98m, arrière)

A réalisé 19,6 points, 7,6 rebonds et 1,8 passe à l’Euro U16. A joué au CSKA Moscou puis dans divers clubs ukrainien, chypriote et russes sans jamais se hisser au niveau des meilleurs. Sa meilleure saison, à Krasny, en 2015-16 : 11,3 points. Retiré depuis la fin de la saison passée.

Les Français

Aldo Curti (1987, 1,80m, meneur)

Auteur de 14,8 points, 4,8 rebonds, 1,1 passe à l’Euro U16. À sa sortie du Centre Fédéral, a joué en Pro A pour Le Havre puis Orléans, Limoges (en Pro B), Gravelines-Dunkerque et Dijon avant de rejoindre la Pro B à Orchies puis de partir en NM2 à Sainte-Marie Metz avant une saison en NM1 à Souffelweiersheim. Cette année à Tours, en NM1. Un bon meneur, international camerounais en senior.

Aurélien Salmon (1987, 2,02m, ailier-fort)

A enregistré 14,3 points, 3,1 rebonds et 0,3 passe lors de cet Euro U16. A ensuite alterné entre Pro A (Nancy, Limoges, Boulazac) et Pro B (Limoges, Quimper, HTV, Boulazac, Caen), le plus souvent dans un rôle de complément. Toujours à Caen, en NM1.

Marc-Antoine Pellin (1987, 1,70m, meneur)

Photo : OLB

Auteur de 9,4 points, 3,3 rebonds, 2,4 passes. Champion de France 2007 avec Roanne, club où il a passé 6 saisons. A ensuite rejoint Le Mans puis Orléans avant de descendre en Pro B jouer pour Bourg-en-Bresse et Boulazac. Depuis deux ans en NM2. International à 8 reprises, il a souvent été freiné par les blessures.

Maxime Métin (1987, 1,96m, ailier)

A réalisé 8,1 points, 3,4 rebonds et 0,1 passe. N’a visiblement pas continué à l’échelon professionnel. Il a passé ces dernières années entre prénationale et NM2 dans des clubs du Sud-Est, notamment à Cagnes-sur-Mer, où il est actuellement coach.

Yunss Akinocho (1987, 1,98m, ailier/ailier-fort)

7,6 points, 5,8 rebonds, 0,4 passe. Ancien grand espoir du basket français, il n’a jamais réussi à percer. Formé à Cholet puis passé par Brest (alors en Pro A), il a ensuite principalement fréquenté les divisions nationales, avec un intermède peu convaincant à Charleville-Mézières en Pro B en 2010-11. International marocain en 2009.

2004

Podium : 1e – France, 2e – Russie, 3e – Turquie

Vitaly Kuznetsov (MVP, Russie, 1988, 1,95m, ailier)

Avec ses 18,1 points, 4,0 rebonds et 2,0 passes, il est désigné MVP du tournoi malgré la défaite de la Russie en finale contre la France. Il participe les deux années suivantes à l’Euro U18 (0 point en 2005, 9,9 en 2006). Mais il ne perce pas, jouant en Superleague russe jusqu’en 2011-12 pour un rendement moyen (4,7 points cette année-là) avant de devenir coach des U16 du Khimik en 2013-14. Sa trace s’est perdue depuis.

Dmitriy Khvostov (Russie, 1989, 1,90m, meneur)

10,1 points, 4,4 rebonds, 4,0 passes pour le joueur alors âgé de 15 ans lors de cet Euro U16. Meilleur jeune joueur de Russie en 2009, il a joué pour le Dynamo Moscou, le Khimki, Nizhny Novgorod, Kuban et, actuellement, le Zenit Saint-Petersbourg, où il vaut encore 2,8 points et 1,5 passe en Euroleague. International russe, il est médaillé de bronze aux JO de 2012 et à l’Euro 2011. Plus un joueur de complément (une seule fois plus de 10 points de moyenne sur une saison) qu’une tête d’affiche.

Ludovic Vaty (France, 1988, 2,06m, pivot)

Auteur de 10,6 points, 11,5 rebonds et 0,6 passe, il est l’un des artisans majeurs du succès de la France à cet Euro U16. On le sait, le joueur qui avait percé au plus haut niveau, devenant même international senior, a été obligé d’arrêter le sport professionnel en 2013 suite à des problèmes cardiaques. En 2014, il reprend en douceur en NM2 avec l’Élan Pau Nord-Est avant de jouer en NM1 à Tarbes-Lourdes puis à Bordeaux. Depuis cette saison, il évolue en NM3 à Monségur (Landes) dans l’optique d’un projet de reconversion professionnelle.

Vladimir Dasic (Serbie & Monténégro, 1988, 2,08m, ailier-fort)

Le leader serbe inscrit 17,4 points, 12,6 rebonds et 1,8 passe pour la Serbie & Monténégro, qui termine toutefois 9e de la compétition. Malgré quelques belles saisons avec Rome, Buducnost ou Ljubljana, l’international monténégrin n’a jamais vraiment percé au plus haut niveau européen, n’arrivant pas à faire sa place dans de grosses écuries comme le Besiktas, Gran Canaria ou, à plus forte raison, le Real Madrid.

Danilo Gallinari (Italie, 1988, 2,08m, ailier/ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

Il produit 18,6 points, 5,6 rebonds et 0,6 passe, de quoi figurer dans le cinq majeur de cet Euro alors que l’Italie finit 6e. Après s’être formé à Milan, il est drafté par les Knicks en 6e position en 2008. Depuis, hormis un intermède pendant le lock out à Milan, il a toujours joué outre-Atlantique, pour les Knicks, les Nuggets, les Clippers ou, cette année, OKC. Souvent gêné par les blessures (saison blanche en 2013-14, notamment), il vaut quand même 15,9 points en 556 matchs de NBA et 17,7 points cette saison. Également international italien, lorsque sa santé le laissse tranquille.

Les Français

Adrien Moerman (1988, 2,02m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

Sur le tournoi, il enregistre 14,1 points, 9,9 rebonds et 0,4 passse. Meilleur joueur français de Pro B en 2008 avec Nanterre. Il explose ensuite avec Limoges entre 2013 et 2015 avant de partir en Turquie (Banvit, Darussafaka) puis à Barcelone et de nouveau en Turquie à l’Anadolu Efes, qu’il mène en finale de l’Euroleague la saison dernière. Blessé, il n’a pas encore démarré la saison 2019-20. International à 9 reprises.

Abdoulaye Mbaye (1988, 1,89m, arrière)

Auteur de 11,9 points, 3,7 rebonds et 1,6 passe sur le tournoi. Une carrière qui n’a pas pris la tournure que l’on pouvait espérer après sa saison 2008-09 qui le vit terminer meilleur marqueur français de Pro A avec Dijon (14,9 points). La faute notamment à des blessures. Depuis, ses stats sont en décroissance et il joue actuellement à Poitiers, en Pro B (8,5 points).

Nicolas Batum (1988, 2,03m, ailier)

Photo : FIBA Europe

Il réalise 8,0 points, 4,1 rebonds et 2,1 passes sur cet Euro U16. Après sa formation au Mans (champion de France en 2006, 12,3 points de moyenne), il est drafté en 25e place par les Houston Rockets en 2008. Il joue depuis lors en NBA, d’abord pour les Blazers de Portland puis pour les Charlotte Hornets. Auteur de 11,8 points en 768 matchs de NBA, a signé en 2016 un contrat de 120 millions de dollars sur cinq ans avec les Hornets. Capitaine de l’équipe de France, médaillé d’or à l’Euro 2013, de bronze aux Coupes du monde 2014 et 2019.

Antoine Diot (1989, 1,90m, meneur)

Un tournoi à 7,4 points, 2,9 rebonds, 1,5 passe. Devenu ensuite un très bon joueur d’Euroleague malgré de graves blessures qui lui ont fait manquer un an et demi de jeu entre 2017 et 2019. Formé à Bourg-en-Bresse puis au Mans, il joue ensuite à Paris-Levallois puis à Strasbourg avant de partir à Valence, où il devient champion d’Espagne en 2017. Depuis la rentrée, revenu en forme, il mène le jeu de LDLC Asvel.

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Lors des dix-huit éditions de l’Euro U16 qui se sont tenues depuis 2001, nombre de joueurs ayant par la suite brillé au plus haut niveau ont déjà fait preuve de leurs qualités. À l’inverse, d’autres qui ont figuré parmi les meilleurs joueurs de ces tournois n’ont pas confirmé aux étages supérieurs, pour toutes sortes de raisons (blessure, limites physiques, techniques ou mentales, etc.).

Voici, par édition – depuis 2001 et jusqu’en 2014, les joueurs des éditions suivantes n’étant pour la plupart pas encore professionnels, sauf pour les plus précoces (comme Dzenan Musa, Usman Garuba ou, en France, Théo Maledon) – et en se concentrant sur son cinq majeur (ainsi que sur les cinq meilleurs Français, sélectionnés par nos soins, s’ils ne figurent pas dans cette équipe « all stars »), le parcours de ces joueurs. Tout d’abord, les joueurs des éditions 2001 à 2004.

2001

Podium : 1e – Yougoslavie, 2e – Russie, 3e – Espagne (France 5e)

Veljko Tomovic (MVP, Yougoslavie, 1985, 1,92m, meneur)

Auteur de 15,9 points, 7,6 rebonds et 4,1 passes pendant cet Euro U16 dont il a fini MVP, Velkjo Tomovic n’a pas réussi à s’imposer au plus haut niveau. Il est passé par plusieurs clubs serbes (dont le Mega Bemax) avant de faire sa dernière apparition en Bosnie, au Sloboda Tuzla, en 2008. Le tout sans jamais dépasser les 5 points de moyenne.

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Photo d’ouverture : Les U16 français de 2004 (crédit : FIBA Europe)

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