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Tony Parker à propos de son frère T.J.: « Il est prêt et c’est l’avenir à l’ASVEL »

Dans une interview au Figaro, le président de l’ASVEL, Tony Parker confirme qu’il veut obtenir l’Euroleague « à vie » et il revient sur les difficultés qu’il a eu à convaincre le boss de ECA, Jordi Bertomeu, de lui faire confiance:

Dans une interview au Figaro, le président de l’ASVEL, Tony Parker confirme qu’il veut obtenir l’Euroleague « à vie » et il revient sur les difficultés qu’il a eu à convaincre le boss de ECA, Jordi Bertomeu, de lui faire confiance:

« Il était refroidi par le basket français par rapport à toutes les déclarations des présidents de la Fédé et de la Ligue, et aussi par l’ASVEL de l’ancienne équipe de direction, qui n’avait pas rempli les missions que l’Euroleague avait fixé. Donc il ne croyait plus au basket français, et plus en l’ASVEL. Je l’ai appelé tous les jours, je n’ai pas lâché l’affaire pour lui montrer que, nous, on est différent, qu’on n’est pas l’ancienne équipe, et que ce que disent les présidents de la Fédé et de la Ligue, on est différent, et qu’on veut vraiment y être. »

Pour Tony Parker, le club de Boulogne-Levallois, actuellement co-leader de Jeep Elite avec l’ASVEL, et dont le président est désormais son ami, Boris Diaw, n’est pas un concurrent:

« Je pense qu’ils sont très bien partis. (…) L’Euroleague ? Ils ont une chance, c’est Paris, on sait que c’est un marché que l’Euroleague veut. Ils vont avoir une nouvelle salle. En tout cas, je vais les aider pour, que la France ait un deuxième ticket (…) Je ne les vois pas comme des concurrents. Bien sûr, le championnat de France est super important. Mais j’ai toujours dit que j’investissais à l’ASVEL pour aller en Euroleague, pour que la France retrouve le haut niveau européen. Donc les Metropolitans 92 sont des alliés pour moi. J’ai envie qu’ils réussissent. Après, en championnat, bien sûr, on sera concurrent. Et si on joue l’un contre l’autre en play-offs, on ne sera plus amis pendant 40 minutes (rires). Ma mission, c’est d’aider le basket français et de le voir le plus haut possible. »

Et, surprise, il n’écarte pas la possibilité que son frère cadet, TJ, 35 ans, reprenne un jour le coaching de l’ASVEL après son expérience d’intérimaire entre JD Jackson et Zvezdan Mitrovic:

« Je pense que TJ, c’est l’avenir. Il a appris beaucoup avec Pierre Vincent, JD (Jackson), et Mitrovic. Il est prêt aujourd’hui. Il a tout ce qu’il faut pour réussir. Il est tellement passionné, il aime tellement le basket, il vie, il dort dans la salle. Il adore ça. Et coach, c’est un vrai métier, un métier de passion. Tu ne peux pas dire d’un seul coup « j’ai envie d’être coach » parce que tu as été joueur, impossible, ça ne veut rien dire. «Pop» le dit tout le temps. Et TJ a fait la bascule. Il parle comme un coach d’ailleurs, plus comme un joueur (sourire). Il est prêt et c’est l’avenir à l’ASVEL. »

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