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20 ans d’Euros de jeunes : les joueurs U16 (Euros 2009-2011), années un peu creuses

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vi

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vingt dernières années, pour un total de 18 éditions (les Euros de jeunes n’ont lieu tous les ans que depuis 2004, ils se déroulaient auparavant sur un rythme bi-annuel). Dans cette première partie (les autres suivront dans les jours à venir), nous nous intéresserons aux Euros U16, réservés aux moins de 16 ans. Après une analyse par pays (voir ICI), nous examinons les meilleurs joueurs de ces Euros U16. Dans cette troisième salve, les éditions 2009 à 2011 (la première salve est à consulter ICI, la deuxième ICI). La dernière demain avant des études similaires sur les U18 et les U20.

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Lors des dix-huit éditions de l’Euro U16 qui se sont tenues depuis 2001, nombre de joueurs ayant par la suite brillé au plus haut niveau ont déjà fait preuve de leurs qualités. À l’inverse, d’autres qui ont figuré parmi les meilleurs joueurs de ces tournois n’ont pas confirmé aux étages supérieurs, pour toutes sortes de raisons (blessures, limites physiques, techniques ou mentales, etc.).

Voici, par édition – depuis 2001 et jusqu’en 2014, les joueurs des éditions suivantes n’étant pour la plupart pas encore professionnels, sauf pour les plus précoces (comme Dzenan Musa, Usman Garuba ou, en France, Théo Maledon) – et en se concentrant sur son cinq majeur (ainsi que sur les cinq meilleurs Français, sélectionnés par nos soins, s’ils ne figurent pas dans cette équipe « all stars »), le parcours de ces joueurs. Dans cet article, les joueurs des éditions 2009 à 2011.

2009

Le cinq majeur 2009 – Photo : FIBA Europe

Podium : 1e – Espagne, 2e – Lituanie, 3e – Serbie (France 7e)

Tauras Jogela (MVP, Lituanie, 1993, 2,02m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

S’il n’a pu empêcher l’Espagne de remporter la finale de cet Euro U16, Tauras Jogela a tout de même été élu MVP de la compétition grâce à ses 15,6 points, 8,9 rebonds et 1,9 passe. Depuis, l’élève du Zalgiris Kaunas n’a pas réussi à s’imposer au plus haut niveau. Passé par diverses équipes lituaniennes (Lietkabelis, Nevezis, Zvaigzdes) sans grand succès, il a ensuite migré vers la Roumanie (Pitesti et Prienu), la Lettonie (Barons Riga) puis la Pologne (Szczecin), où il a passé les deux dernières saisons avec une certaine réussite (entre 12,3 et 14,2 points). Ne joue apparemment pas cette année.

Nenad Miljenovic (Serbie, 1993, 1,93m, meneur-arrière)

17,7 points, 7,0 rebonds, 4,7 passes sur le tournoi. Formé au FMP Belgrade, il fait ses premières armes au Partizan et au Mega Bemax puis à Vrsac (Serbie). Il prend son essor pendant deux saisons à Mega Bemax (2013-15) avant de partir à Séville puis au PAOK, où il ne connaît pas la réussite (entre 4 et 5 points de moyenne). De retour au pays (après un intermède à Ljubljana), il joue à nouveau pour le Mega Bemax, produisant 7,0 points et 6,5 passes.

Jaime Fernandez (Espagne, 1993, 1,86m, meneur)

12,0 points, 2,7 rebonds, 3,0 passes sur cet Euro U16. Resté dans son club formateur de l’Estudiantes Madrid jusqu’en 2017, il est ensuite passé par Andorre et, depuis 2018, par Malaga, où il joue toujours. Ce bon joueur espagnol, international en 2017 (et l’un des derniers coupés de la sélection 2019), valait 12,0 points et 4,6 passes l’an dernier en Eurocup avec Malaga. Ses chiffres sont en baisse cette saison : 7,1 points et 2,6 passes en Liga ACB, 7,8 points et 3,6 passes en Eurocup.

Gleb Goldyrev (Russie, 1993, 1,98m, ailier-fort)

16,9 points, 7,5 rebonds et 1,8 passe sur la compétition. Formé par le Spartak Vidnoye, il est ensuite passé par le Dynamo Moscou et Krasnoyarsk sans marquer les esprits (entre 3 et 4 points de moyenne). A joué un match cette année pour Novosibirsk en SuperLeague russe (la deuxième division, après la VTB League), pour 2 points en 8 minutes.

Przemyslaw Karnowski (Pologne, 1993, 2,14m, pivot)

Photo : FIBA Europe

10,0 points, 7,7 rebonds, 1,6 passe sur le tournoi. Grand espoir du basket polonais, passé par l’université de Gonzaga, il a vu sa carrière pourrie par les blessures. Celles au dos l’ont privé de draft, celle au tendon d’Achille subie il y a quelques mois va l’éloigner des terrains pour au moins un an. En 2017, à la sortie de Gonzaga, il avait signé à Andorre, qui l’avait ensuite prêté à Fuenlabrada. La saison passée, il jouait à Torun, en Pologne (6,5 points, 2,9 rebonds).

Les Français

Hugo Invernizzi (1993, 1,98m, ailier/ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

13,7 points, 3,6 rebonds, 1,1 passe sur le tournoi. Formé à Strasbourg, le tireur d’élite à trois-points est une figure du championnat de France. Passé par Le Havre puis Nanterre, où il a évolué du poste d’ailier à celui d’ailier-fort, il s’est affirmé comme l’un des très bons joueurs de Jeep Élite. Aujourd’hui à Limoges, où il produit 8,1 points et 3,0 rebonds.

Livio Jean-Charles (1993, 20,04m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

12,1 points, 5,1 rebonds, 1,1 passe. À sa sortie du Centre Fédéral, le Guyanais rejoint l’Asvel, où il reste jusqu’en 2016. Au Nike Hoop Summit 2013, il se révèle en produisant 27 points et 13 rebonds. Ce qui lui vaut d’être drafté au 28e rang par les San Antonio Spurs, qu’il rejoint en 2016-17. Mais, en deux saisons, il ne réussit pas à s’imposer en NBA et revient en Europe. Après une pige à Malaga (4,6 points), il revient à Villeurbanne, où il joue toujours (12,5 points et 5,1 rebonds en Jeep Élite).

Benjamin John (1993, 1,85m, meneur)

8,8 points, 3,7 rebonds, 4,6 passes. Formé à Cholet, il ne réussit pas à s’imposer au niveau professionnel, même s’il passe deux ans à Monaco, contribuant à faire monter le club de NM1 en Pro B puis en Jeep Élite. Il passe ensuite à GET Vosges en NM1 avant de descendre en NM2 pendant deux saisons. L’année dernière, il jouait à Vitré, en NM1. Ne joue plus à ce niveau cette année.

Yannis Morin (1993, 2,08m, pivot)

7,1 points, 5,7 rebonds, 0,9 contre. Lui aussi formé par Cholet, il part s’aguerrir en Pro B à Denain puis au Havre avant de tenter sa chance aux États-Unis à Oklahoma City. Après quelques mois de G-League, il revient au Mans, où il remporte le titre de champion de France 2018. Il commence la saison dernière comme pigiste à Nanterre avant de terminer la saison à Châlons-Reims. Il y joue toujours, avec des stats qui ont explosé : 14,0 points, 8,1 rebonds, 1,6 contre, 20,3 d’éval sur ce début de saison.

William Howard (1993, 2,01m, ailier)

6,9 points, 3,2 rebonds, 1,7 passe. Après le Centre Fédéral, joue un an en high school aux États-Unis avant de revenir en France, à Gravelines-Dunkerque. En 2014, il est prêté à Denain (Pro B), puis il part à Hyères-Toulon (Pro B), où il réalise une belle saison 2015-16, qui lui vaut d’accompagner le HTV à l’étage supérieur et de s’y montrer. Il passe les deux saisons suivantes à Limoges, avec un certain bonheur (11,4 puis 9,2 points). Cet été, est parti tenter sa chance en NBA, aux Jazz d’Utah. Coupé par le club, il joue actuellement en G-League aux Salt Lake City Stars.

2010

Le cinq majeur 2010 Photo : FIBA Europe

Podium : 1e – Croatie, 2e – Lituanie, 3e – Turquie (France 6e)

Dario Saric (MVP, Croatie, 1994, 2,08m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

Auteur de 24,3 points, 11,5 rebonds et 5,8 passes a porté sur ses épaules l’équipe croate jusqu’au titre européen. La première pierre d’une riche carrière. Passé pro à tout juste 15 ans à Zrinjevac (Croatie), il progresse très vite au KK Zagreb puis au Cibona Zagreb avant de rejoindre l’Anadolu Efes et l’Euroleague (11,7 points en 2015-16). Drafté au 12e rang en 2014, Saric rejoint la NBA en 2016, à Philadelphie, y passant deux saisons avant une autre à Minnesota, les Wolves le transférant cette saison aux Phoenix Suns. En quatre saisons et 249 matchs de NBA, il tourne à 12,5 points et 6,2 rebonds. International senior depuis l’Euro 2013.

Nikola Jankovic (Serbie, 1994, 2,05m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

14,4 points, 8,8 rebonds, 0,8 passe. Sorti de l’école de l’Étoile Rouge de Belgrade, il a ensuite fait ses premiers pas professionnels en Belgique, à Charleroi puis à Verviers-Pepinster, réalisant 11,1 points en 2014-15. La suite de son parcours est mouvementée, entre Mega Bemax (Serbie), Olimpija Ljubljana (Slovénie), Sakarya (Turquie), Partizan Belgrade, Estudiantes Madrid et à nouveau le Partizan, le tout en deux saisons et demies ! Sans jamais affoler les compteurs, si ce n’est en Ligue Adriatique avec Ljubljana (16,6 points en 2016-17). Dans cette même ligue, il tourne aujourd’hui avec le Partizan à 6,7 points et 3,0 rebonds dans un rôle de remplaçant.

Tayfun Erülkü (Turquie, 1994, 1,92m, arrière)

14,3 points, 3,6 rebonds, 2,7 passes. Formé à Mersin, il est ensuite passé par le Tofas Bursa, Büyükçekmece, l’Usak et Karsiyaka sans jamais percer, tournant aux alentours des 3,0 de moyenne. Cette saison, il serait dans l’effectif du Petkim d’Izmir mais n’y a pas joué un seul match.

Josep Perez (Espagne, 1994, 1,84m, meneur)

11,4 points, 2,3 rebonds, 2,1 passes. Encore un joueur qui n’a pas passé le cap du professionnalisme. Formé au Barça, il a joué dans son équipe réserve principalement, avant de descendre progressivement jusqu’en EBA (l’équivalent de notre NM3) où il joue aujourd’hui pour Llíria, sa ville natale.

Nikola Ivanovic (Monténégro, 1994, 1,90m, meneur-arrière)

Photo : FIBA Europe

22,8 points, 5,6 rebonds, 5,0 passes : il est clairement en grande partie responsable de la 8eplace du Monténégro pour sa première participation à un Euro U16. Passé par Mornar Bar et Podgorica en début de carrière, il a ensuite tenté sa chance au Mega Bemax puis à l’AEK Athènes et à Orlandino. Si son rendement y a été bon (dans les 12 points de moyenne sauf à l’AEK – plutôt 6,0 points), il est toutefois rentré au pays, au Buducnost Podgorica, avec lequel il a disputé l’Euroleague l’an dernier (7,0 points et 1,9 rebond). Il y joue toujours, ainsi qu’en équipe nationale : il a participé à la Coupe du monde en Chine, cet été.

Les Français

Antony Racine (1994, 1,90m, meneur-arrière)

Photo : FIBA Europe

12,7 points, 3,3 rebonds, 0,8 passe. À sa sortie du Centre Fédéral, il a commencé sa carrière en Pro B à Charleville-Mézières avant de la poursuivre entre NM1 et Pro B. Joue actuellement à Nancy (Pro B), où il produit l’une de ses meilleures saisons statistiques (8,0 points, 4,5 rebonds) dans une équipe de haut de tableau.

Charly Maraux (1994, 1,85, meneur)

11,8 points, 5,7 rebonds, 2,8 passes. En 2010, il participe au Jordan Brand Classic à New York, parmi les 10 espoirs « internationaux » (non-États-uniens, donc) de sa génération. Mais deux ruptures des ligaments croisés en à peine un an brisent sa trajectoire. Rétabli, il joue en Espoirs à Gravelines-Dunkerque puis passe une saison à Angers en NM1 avant, en juin 2016, d’arrêter le basket pro pour retourner dans le Jura d’où il est originaire et y jouer à l’AL Lons, en NM2.

Alexandre Chassang (1994, 2,05m, ailier-fort/pivot)

Photo : FIBA Europe

8,6 points, 5,1 rebonds, 0,9 passe. Lui aussi passé par le Centre Fédéral, il signe à Villeurbanne à sa sortie, y séjournant quatre ans sans réussir à s’imposer. Il part à Hyères-Toulon (2 saisons) puis, surtout, à Dijon pour se relancer, avec succès. Après un été passé en tant que partenaire d’entraînement de l’équipe de France pendant sa prépa pour la Coupe du monde, il tourne en Jeep Élite à 9,1 points et 5,4 rebonds.

Raphaël Binvignat (1994, 1,94m, ailier)

7,3 points, 2,4 rebonds, 1,2 passe. À sa sortie du centre de formation de Cholet, il navigue entre NM3 et NM2. Depuis deux ans, il joue à Montbrison, en NM2, tournant cette saison à 12,7 points par match.

Mouhammadou Jaiteh (1994, 2,08m, pivot)

Photo : FIBA Europe

7,0 points, 6,1 rebonds, 0,6 passe. Après une saison 2011-12 de toute beauté en NM1 avec le Centre Fédéral (14,3 points), le jeune pivot part en Pro B à Boulogne-sur-Mer, où il se montre encore plus productif : 16,2 points. De quoi devenir MVP français de la division et d’attirer l’intérêt de Nanterre en Jeep Élite. En trois saisons dans le club francilien plus une autre à Strasbourg et une et demie à Limoges, Jaiteh n’a pas réussi à combler les attentes. Parti à Turin en novembre 2018, il s’y impose comme l’un des bons pivots du championnat italien. Joue cette année à Saratov, en VTB League (9,0 points et 10,8 rebonds).

2011

Le cinq majeur 2011 Photo : FIBA Europe

Podium : 1e – Croatie, 2e – Rép. Tchèque,, 3e – Espagne (France 4e)

Mario Hezonja (MVP, Croatie, 1995, 2,01m, ailier)

Photo : FIBA Europe

20,0 points, 8,2 rebonds et 2,7 passes pour la deuxième pépite croate à porter son équipe au titre européen et à celui de MVP. Formé à Dubrovnik et Zagreb, Hezonja rejoint le Barça à 17 ans, en 2012. Il va y progresser (7,7 points en Euroleague en 2014-15), au point d’être drafté en 5e position par les Orlando Magic, où il va jouer trois ans. Mais, que ce soit en Floride, l’année passée aux Knicks de New-York ou aux Portland Trailblazers, Hezonja n’a vraiment réussi à s’installer en NBA, malgré des stats intéressantes en 2017-18 à Orlando (9,6 points, 3,7 rebonds). Signé pour un salaire minimal à Portland, il tourne actuellement à 5,4 points par match. International croate entre 2014 et 2016.

Martin Peterka (Rép. Tchèque, 1995, 2,05m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

17,6 points, 12,6 rebonds, 2,2 passes. L’un des fers de lance de la surprenante République Tchèque est toujours resté fidèle à son pays, où il a passé toute sa carrière. Après sa formation à Pardubice, il est passé une saison à l’USK Prague avant de rejoindre Nymburk, la « succursale » de l’équipe nationale (la plupart des internationaux tchèques évoluant au pays sont dans ce club), où il évolue toujours, sans faire d’étincelles, oscillant selon les saisons de 6 à 9 points par match.

Radovan Kouril (Rép. Tchèque, 1995, 1,85m, meneur)

15,4 points, 4,2 rebonds, 6,1 passes. Le compère de Martin Peterka sur cet Euro U16 a un parcours bien différent. Ayant commencé sa formation à Ostrava, il la poursuit dès 2011 (à 16 ans) à Alicante (première et deuxième division espagnole). Ne s’imposant pas, il rentre au pays en 2014, à Prostejov. Il y passe deux saisons sans relief (4,8 points au mieux) avant d’aller à Opava pour trois saisons en progression (10,2 points l’an dernier) et de revenir à Prostejov cette année. Il y tourne à 11,8 points.

Damien Inglis (France, 1995, 2,04m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

14,9 points, 7,8 rebonds, 1,4 passe. Leader de l’équipe U16, le Guyanais formé au Centre Fédéral a passé une année à Roanne en 2013-14 suffisamment prometteuse pour être drafté 31e par les Milwaukee Bucks. Malheureusement, une sale blessure à la cheville le prive de jeu pendant plus d’un an et il ne fait qu’un très bref séjour en NBA (et deux saisons de G-League) avant de revenir en Europe, d’abord à Capo d’Orlando puis à Strasbourg. À nouveau freiné par les blessures, il n’arrive pas à complètement s’exprimer en Alsace ni à Limoges l’année dernière. De retour à la SIG cette saison, il semble enfin s’épanouir : 10,5 points, 6,1 rebonds.

Ilimane Diop (Espagne, 1995, 2,10m, pivot)

Photo : FIBA Europe

10,3 points, 9,0 rebonds, 0,8 passe. Arrivé en Espagne en 2010, le Sénégalais d’origine a passé toute sa carrière depuis lors à Vitoria, où il tient un rôle de pivot remplaçant à profil défensif, tournant à 4-5 points et 3 rebonds par match. A opté pour la sélection espagnole dès l’adolescence.

Les Français

Paul Rigot (1995, 1,99m, ailier)

11,8 points, 5,1 rebonds, 0,9 passe. À sa sortie du Centre Fédéral, il passse par le centre de formation de Limoges. En 2015, il prend la direction d’Orchies, en Pro B avant de revenir à l’étage supérieur, à Monaco puis à Antibes. Peinant à s’imposer, il redescend cette saison en Pro B, à Évreux. Ce qui lui réussit : 12,4 points, 15,8 d’évaluation.

Olivier Yao-Delon (1995, 1,96m, ailier)

7,2 points, 2,8 rebonds, 0,9 passe. Il a démarré sa carrière au sortir de l’INSEP en allant à Dijon où, en trois saisons, il n’a pas réussi à faire sa place. Il a pris le pli de descendre jusqu’en NM2 à Angers pour se relancer. Une démarche positive : avec Saint-Quentin, il est monté successivement en NM1 puis Pro B, où il produit 7,2 points cette saison.

Arthur Rozenfeld (1995, 1,75m, meneur)

Photo : FIBA Europe

7,0 points, 2,7 rebonds, 1,9 passe. Formé à l’Asvel, il part en 2015 gagner du temps de jeu en Pro B à Boulogne-sur-Mer, puis à Roanne, où sa saison à 14,5 points l’amène à être recruté par Chalon-sur-Saône à l’étage au-dessus. Mais, en deux saisons à Chalon puis à Bourg-en-Bresse, il ne parvient pas à s’imposer en Jeep Élite. Redescendu cette saison en Pro B, à Vichy-Clermont, pour 7,8 points de moyenne.

Paul-Lou Duwiquet (1995, 1,93m, arrière)

5,2 points, 2,2 rebonds, 1,2 passe. Formé à Gravelines-Dunkerque, il part en 2015 s’exprimer à Lille, en Pro B. Une division où il joue toujours, entre Caen et Quimper, où il évolue cette saison : 6,0 points par match.

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Lors des dix-huit éditions de l’Euro U16 qui se sont tenues depuis 2001, nombre de joueurs ayant par la suite brillé au plus haut niveau ont déjà fait preuve de leurs qualités. À l’inverse, d’autres qui ont figuré parmi les meilleurs joueurs de ces tournois n’ont pas confirmé aux étages supérieurs, pour toutes sortes de raisons (blessures, limites physiques, techniques ou mentales, etc.).

Voici, par édition – depuis 2001 et jusqu’en 2014, les joueurs des éditions suivantes n’étant pour la plupart pas encore professionnels, sauf pour les plus précoces (comme Dzenan Musa, Usman Garuba ou, en France, Théo Maledon) – et en se concentrant sur son cinq majeur (ainsi que sur les cinq meilleurs Français, sélectionnés par nos soins, s’ils ne figurent pas dans cette équipe « all stars »), le parcours de ces joueurs. Dans cet article, les joueurs des éditions 2009 à 2011.

2009

Le cinq majeur 2009 – Photo : FIBA Europe

Podium : 1e – Espagne, 2e – Lituanie, 3e – Serbie (France 7e)

Tauras Jogela (MVP, Lituanie, 1993, 2,02m, ailier-fort)

Photo : FIBA Europe

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Photo d’ouverture : l’équipe de Lituanie U16 de 2009 – Photo : FIBA Europe

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