Aller au contenu

Paul Zipster (Bayern Munich) raconte ses déboires aux Chicago Bulls

L’ailier allemand Paul Zipser (2,03m, 25 ans) est revenu au Bayern Munich après trois ans aux États-Unis et en Espagne, à Burgos. Il a notamment joué 48 matches avec les Chicago Bulls sur deux saisons mais il a connu moult pépins physiques qui ont entravé sa carrière jusqu’ici.

L’ailier allemand Paul Zipser (2,03m, 25 ans) est revenu au Bayern Munich après trois ans aux États-Unis et en Espagne, à Burgos. Il a notamment joué 48 matches avec les Chicago Bulls sur deux saisons mais il a connu moult pépins physiques qui ont entravé sa carrière jusqu’ici.

Au magazine Big, il explique son choix:

« Vous devez voir que ma saison 2018/2019 a été très courte et pas si géniale. Cela tenait à mes antécédents de blessure qui ne me permettaient pas de trouver directement un club approprié. Avec mon agence, j’ai discuté de diverses offres, mais lorsque l’intérêt du Bayern est apparu, j’ai rapidement compris que j’y répondrai favorablement. À moins d’une offre que vous ne pouviez pas refuser – ce à quoi je ne m’attendais pas de toute façon. Bien que j’aurais pu avoir quelque chose de sympa en Espagne ou que je puisse retourner aux États-Unis, il n’y avait rien pour moi. (…) J’adore la ville et je ne m’attendais pas à me sentir aussi à l’aise si vite. Pendant l’été, j’étais ici pour m’entraîner quelques semaines. C’était bizarre: tout était si familier, mais il y avait tellement de nouveaux visages que je ne connaissais pas encore. Je me sentais un peu comme un corps étranger. »

Paul Zipster revient sur ses déboires aux Chicago Bulls même si pour lui jouer en NBA était un rêve d’enfant.

« Absolument, je suis arrivé là-bas, j’étais en forme et super motivé. La saison s’est bien déroulée et j’ai aussi évolué en tant que joueur. Plus tard, j’ai eu quelques problèmes de santé et j’ai donc sauté l’été 2017 avec l’équipe nationale. La saison suivante, tout le club ne fonctionnait pas, ça a mal tourné à Chicago. En commençant par la gestion jusqu’à l’équipe sur le terrain. Je n’ai pas du tout géré cette situation. Je jouais mal au basket-ball, puis le truc du pied s’est aggravé avec le temps. J’ai dû regarder quelques matchs du banc (NDLR: il a joué aussi en G-League), puis je suis retourné à quelques matches, mais je n’ai jamais trouvé de rythme. Ce fut une période difficile pour moi. »

L’Allemand égratigne la réputation des médecins des Bulls qui n’ont pas détecté chez lui une fracture de fatigue a priori évidente :

« De toute évidence, les bonnes méthodes n’ont pas été utilisées à Chicago, ou les médecins n’ont pas correctement examiné les radios. Quand j’ai décidé d’aller chez le médecin ici à Munich, ce qui n’était pas si facile en termes de politique sportive, ils m’ont immédiatement dit: « Oh, il y a quelque chose de cassé ! » Et cela sur une photo où vous ne pouviez pas vraiment voir la blessure réelle. Après cela, bien sûr, nous avons fait davantage de radios sur lesquelles la fracture de fatigue était alors évidente. En conséquence, même si cela peut sembler drôle, j’ai été soulagé de savoir que quelque chose sur mon pied était cassé. Juste parce que j’ai réalisé: « OK, je ne suis pas fou et je n’ai pas fantasmé ça avec mon pied ». C’est amusant de s’asseoir à Chicago avec un médecin qui vous montre ses injections et qui dit que tout va bien et que la douleur est normale. Si vous entendez cela encore et encore, mais que la douleur revient toujours, vous en doutez parfois. »

Se faire soigner à Munich a semble t-il coûté à Paul Zipster sa place aux Bulls, mais il a zéro regret.

« Cela a pris un peu plus longtemps, mais maintenant je suis à nouveau complètement en bonne santé et je peux jouer au basketball. »

Avec 6,9 points et 4,1 rebonds après 8 matchs, Paul Zipster est néanmoins encore loin de ses standards en Euroleague. Il a aussi une revanche à prendre dans le championnat allemand: être champion avec le Bayern en participant activant jusqu’au bout à la victoire… Pas comme en 2014 où une fois encore une blessure l’a privé du terrain.

« Le championnat joue un rôle important pour moi. En 2014, j’étais déjà champion d’Allemagne avec le FC Bayern, mais j’ai presque passé toutes les séries en béquilles. A cette époque, il y avait cette blessure stupide dans les séries de quart de finale contre Ludwigsburg. Bien sûr, j’ai eu également mes minutes au cours de la saison et j’ai pu apporter une contribution. Mais je pense qu’être actif sur le terrain dans une série de finales est tout autre chose. Je voudrais faire l’expérience de cette sensation dans la saison en cours. »

Photo: Bayern

Commentaires

Fil d'actualité