Jenna O’Hea (Australie): « La France est toujours assez difficile à jouer surtout en France »

Lorsque le tirage au sort des tournois de qualification olympique s’est tenu hier à Mies en Suisse, l’Australie était en pleine nuit. La capitaine des Opals Jenna O’Hea (1,85m, 32 ans) avait choisi de dormir plutôt que de le suivre en direct.

« Nous avons une discussion de groupe et certaines des filles sont restées éveillées et ont regardé, mais je suis un peu une grand-mère et je me couche tôt. Je me suis réveillée à 7 heures du matin et j’ai vu les messages « , a  t-elle confié.

Jenna O’Hea a porté deux saisons le maillot de Montpellier (2014-16) et dit avoir conservé un très bon souvenir de la France.

« Plusieurs d’entre nous ont passé quelques années à jouer en France et connaissent bien le pays et notamment Bourges. Nous savions que nous n’allions pas en Chine, qui était la destination préférable en termes de distance de déplacement avant les finales WNBL. Mais nous sommes toutes des pros, nous aimons jouer pour l’Australie, nous allons donc terminer notre saison régulière, puis nous changerons rapidement de mentalité pour occuper nos rôles avec les Opals. »

De fait, les Australiennes vont devoir effectuer les 15 000 kilomètres de voyage entre leur pays et la France juste avant les demi-finales de WNBL, leur championnat national.

Outre la France, l’Australie aura à Bourges, le Brésil et Porto-Rico comme adversaires et Jenna O’Hea estime qu’il s’agit d’un tirage favorable sachant que trois des quatre équipes du groupe seront qualifiées pour les Jeux de Tokyo.

« C’est un tirage favorable, mais la France est toujours assez difficile à jouer, surtout en France,  » précise t-elle.

Les Australiennes ne seront pas les seules à effectuer le périple jusqu’en France puisque la meneuse des Bleues Olivia Epoupa joue pour les Canberra Capitals, troisième du championnat, et y apporte une moyenne de 8,9 points, 6,3 rebonds, 6,4 passes et… 4,0 interceptions.

Le groupe australien:

Photo: FIBA