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Euroleague – Maodo Lô (Bayern Munich): « Vous sentez la fatigue dans les os »

Le combo guard du Bayern Munich Maodo Lô (1,90m, 26 ans) est le fils d’un père sénégalais et d’une peintre allemande de renommée internationale, Elvira Bach. Né à Berlin, il a été formé aux Etats-Unis et il est sorti de l’université de Columbia en 2016.

Le combo guard du Bayern Munich Maodo Lô (1,90m, 26 ans) est le fils d’un père sénégalais et d’une peintre allemande de renommée internationale, Elvira Bach. Né à Berlin, il a été formé aux Etats-Unis et il est sorti de l’université de Columbia en 2016.

« J’ai joué quatre ans à l’université et j’y ai passé de nombreuses minutes. Ensuite, je suis passé directement à une équipe de l’Euroleague à Bamberg, où mon rôle était naturellement moindre au début. J’ai d’abord dû m’adapter au jeu en Europe. Je suis maintenant dans ma quatrième saison en Euroleague et j’essaie constamment de progresser. Cela implique de prendre plus de responsabilités sur le terrain, ce qui se passe cette saison », indique t-il au magazine Big.

Cette saison, Maodo Lô (11,0 points, 9 d’éval) est l’un des joueurs majeurs du Bayern après avoir participé à la Coupe du monde en Chine avec l’équipe nationale d’Allemagne.

« Il y a des moments où je suis très fatigué », confie t-il. « L’année dernière, je n’avais aucune préparation en raison d’une blessure au talon. Ni individuellement ni dans le club du Bayern. Cette saison, j’ai pu faire au moins la préparation avec l’équipe nationale et en plus la dernière session d’entraînement à Munich. Bien que l’été ait été bien rempli de basket-ball, je remarque cette préparation dans mon jeu (…) Durant cet été, je voulais me concentrer un peu plus sur mon corps. Au moins autant que possible. En tant que joueur d’Euroleague, c’est presque impossible. La saison dure environ 80 matchs est dans les cas extrêmes jusqu’à la fin du mois de juin, ensuite vous jouez avec l’équipe nationale et revenez directement à la préparation. Il peut rester trois semaines pour se remettre des problèmes. Cet été, j’ai essayé de manger sainement et de travailler mon physique. Il faut vraiment que vous abordiez ce sujet: je voudrais avoir un été dans lequel je peux progresser, dans lequel le temps est venu de changer mon jeu ou mon corps correctement. Ce n’est pas possible avec la situation actuelle du basket-ball européen. Du moins pas pour les joueurs. »

Le Munichois joue souvent 30 minutes par match et c’est une cadence infernale:

« Parfois cela fonctionne mieux, parfois moins bien. Les matches que je remarque particulièrement sont ceux du vendredi au dimanche. Surtout le dimanche, après avoir joué le vendredi soir, peut-être même en dehors de la ville, c’est vraiment difficile. Vous pouvez sentir la fatigue dans les os. Il n’y a pas d’autre choix que de mordre dedans. Jour par jour, match par match. Cela ne fonctionne pas dans l’autre sens, bien que parfois je pense: Krass, maintenant quatre matchs sont à venir dans les neuf jours… »
Photo: Euroleague

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