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20 ans d’Euros de jeunes : les joueurs U20 (Euros 2006-2009), des bons et des très bons

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vi

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vingt dernières années, pour un total de 18 éditions (les Euros de jeunes n’ont lieu tous les ans que depuis 2004, ils se déroulaient auparavant sur un rythme bi-annuel). Après les U16 (voir ICI, ICI, ICI, ICI et ICI) et les U18 (voir ICI, ICI, ICI, ICI et ICI), place aux Euros U20, concernant les joueurs de moins de 20 ans. Après une analyse par pays (voir ICI), nous examinons les meilleurs joueurs de ces Euros U20. Après ceux des Euros 2000 à 2005 (à voir ICI), place à ceux s’étant distingués lors des Euros U20 de 2006 à 2009. Où l’on s’aperçoit que si certains nominés dans les cinq majeurs de tel ou tel Euro U20 sont devenus des stars, d’autres en sont restés à un niveau un peu plus modeste, de bon joueur de niveau national ou européen. Mais, contrairement à ce que l’on a pu voir dans les Euros U18 et plus encore U16, rares sont les joueurs performants en U20 qui ne confirment pas au niveau professionnel.

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2006

Podium : 1e –Serbie & Monténégro, 2e – Turquie, 3e– Slovénie (France 6e)

Ersan Iliyasova (MVP, Turquie, 1987, 2,08m, ailier-fort)

À 19 ans, il réalise 17,4 points, 7,1 rebonds, 0,8 passe, de quoi être nommé MVP malgré la défaite de la Turquie en finale. Formé à l’Ülker Istanbul, il part dès 2005 aux États-Unis, pour une première saison en G-League (Tulsa 66ers) avant d’intégrer la NBA. À l’exception des saisons 2007 à 2009 à Barcelone et d’un passage à l’Anadolu Efes lors du lock-out de 2011, il fait toute sa carrière outre-Atlantique. En 765 matchs (avec Milwaukee Bucks, Detroit Pistons, Orlando Magic, OKC Thunder, Philadelphie Sixers, Atlanta Hawks), il a produit 10,5 points. Tourne cette saison à 6,8 points aux Bucks. 52 sélections en équipe nationale (16,0 points cet été en Chine).

Cenk Akyol (Turquie, 1987, 1,98m, arrière-           ailier)

16,1 points, 3,7 rebonds, 2,1 passes sur le tournoi. Formé à l’Efes Istanbul, il s’est imposé comme un bon joueur en Europe, sans atteindre toutefois le plus haut niveau. On l’a vu à Galatasaray, à Avellino, à Besiktas ainsi qu’à plusieurs reprises à l’Anadolu Efes (le nouveau nom de son club formateur).      En 83 matchs d’Euroleague, il a marqué 4,1 points. Aujourd’hui au Sigortam.net ITU, un club de première division turque, où il marque 3,8 points.

Nikola Pekovic (Serbie & Monténégro, 1986, 2,08m, pivot)

11,6 points, 6,0 rebonds, 0,5 passe sur la compétition. Formé à Belgrade, il se fait connaître avec le Partizan en produisant 16,4 points en Euroleague en 2007-08, de quoi attirer l’attention du Panathinaïkos. Il y passe deux saisons (14,8 points en Euroleague 2009-10), le temps de gagner une Euroleague (2009) et d’être considéré comme le meilleur pivot d’Europe, avant de partir en NBA. Il joue six saisons pour les Minnesota Timberwolves mais ses trois dernières années sont gâchées par des blessures qui l’obligent à prendre sa retraite en 2016. En 2013-14, il valait 17,5 points et 8,7 rebonds. International monténégrin dès la création du pays.

Emir Preldzic (Slovénie, 1987, 2,05m, ailier)

20,3 points, 9,4 rebonds, 3,4 passes. Bosnien de naissance, Slovène dans ses jeunes années, il est devenu Turc après sa signature au Fenerbahçe en 2007, intégrant même l’équipe nationale turque senior en 2011. Il reste au Fener jusqu’en 2015, avant de passer à Galatasaray puis, la saison dernière, au Bahçesehir. Cette saison, il joue au Orlovik Zepce, en 3e division bosnienne. Un joueur touche-à-tout qui s’est surtout distingué par sa polyvalence sur le terrain.

Luca Vitali (Italie, 1986, 2,01m, meneur-arrière)

14,1 points, 3,1 rebonds, 3,3 passes. Formé à la Virtus Bologne, il passe toute sa carrière en Italie à l’exception de 3 matchs à Gran Canaria (Espagne) en 2014-15. Il joue pour Sienne, Montegranaro, Milan, Rome, Crémone, Venise et aujourd’hui Brescia. Bon meneur et capable de jouer sur les trois postes extérieurs, il est international italien dans un rôle de remplaçant (32 sélections, 0,5 point en 8,30 minutes cet été en Chine).

Les Français

Souarata Cissé (1986, 1,97m, arrière-ailier)

18,4 points, 4,4 rebonds, 0,6 passe. Suscitant beaucoup d’espoirs à sa sortie du Centre Fédéral, il n’a jamais réussi à s’imposer en première division, que ce soit à Pau, à Paris, à Rouen ou à Hyères-Toulon. Il s’est surtout distingué comme un bon joueur de Pro B avant de descendre en NM1 en 2016. Il y joue toujours, avec Lorient (11,3 points).

Michael Mokongo (1986, 1,80m, meneur)

16,5 points, 2,0 rebonds, 3,3 passes. Formé à Chalon, il est Meilleur espoir de Pro A en 2005. Entre expériences à l’étranger (Capo d’Orlando en Italie, Banvit en Turquie, Nicosie à Chypre…) et à divers échelons en France (Pro A avec Gravelines-Dunkerque, Cholet et Roanne, Pro B avec Bourg-en-Bresse ou Monaco, NM1 avec Monaco, Vitré ou GET Vosges), il n’a jamais vraiment percé au plus haut niveau. Jouait la saison dernière à Poissy, en NM2.

Aldo Curti (1987, 1,80m, meneur)

7,6 points, 1,6 rebond, 2,3 passes. À sa sortie du Centre Fédéral, a joué en Pro A pour Le Havre puis Orléans, Limoges (en Pro B), Gravelines-Dunkerque et Dijon avant de rejoindre la Pro B à Orchies puis de partir en NM2 à Sainte-Marie Metz avant une saison en NM1 à Souffelweiersheim. Cette année à Tours, en NM1. International camerounais en senior.

Benoît Gillet (1986, 1,92m, arrière)

7,1 points, 1,6 rebond, 0,4 passe. Formé à Dijon puis Reims, il n’a pas réussi à s’imposer en Pro A, faisant surtout admirer ses qualités de shooter en Pro B (Clermont, Lille, Denain) et en NM1. Joue cette saison à Saint-Quentin, qu’il a contribué à faire monter en Pro B, pour 10,5 points.

Julien Bestron (1986, 2,05m, pivot)

6,5 points, 2,9 rebonds, 0,3 passe. Formé à Nancy, il a par la suite évolué en Pro B à Angers, Quimper ou Châlons-Reims ainsi qu’en NM1 (Reims, Roche-Saint-Etienne, Orchies, Angers). A quitté le basket professionnel après la saison 2014-15.

2007

Podium : 1e –Serbie, 2e – Espagne, 3e – Italie (France 9e)

Milos Teodosic (MVP, Serbie, 1987, 1,95m, meneur)

Il mène la Serbie au titre avec ses 16,0 points, 2,6 rebonds, 5,4 passes, d’où également le titre de MVP. Formé au FMP Zeleznik, il devient rapidement une star du basket européen à l’Olympiakos puis au CSKA Moscou, où il reste respectivement 4et 6 ans, remportant l’Euroleague 2016. En 2017, il part en NBA aux Los Angeles Clippers pour deux saisons mitigées. Cette année, il joue pour la Virtus Bologne (17,0 points et 5,9 passes en Eurocup). Un pilier de la sélection serbe (76 capes, 12,1 points) mais absent cet été en Chine pour cause de blessure.

Dragan Labovic (Serbie, 1987, 2,07m, ailier-fort)

16,9 points, 6,0 rebonds et 1,0 passes sur le tournoi. Après ses années de formation en Serbie, n’a jamais percé au plus haut niveau, malgré de belles saisons au FMP Belgrade (14,2 points en Eurocup 2008-09) ou à Samara (13,3 points en VTB League 2011-12). Depuis 2013, hormis un court intermède en Turquie, il fréquente des championnats plus faibles, Pologne, Roumanie, Liban, Macédoine, Finlande, où il jouait jusqu’en début de saison, avant d’être coupé, semblerait-il.

Xavier Rey (Espagne, 1987, 2,10m, pivot)

15,5 points, 9,5 rebonds, 2,4 passes sur la compétition. Formé à Barcelone et Manresa, il passe l’essentiel de sa carrière en Espagne (Barcelone, Séville, Gran Canaria, Estudiantes Madrid, Fuenlabrada, Saragosse) sans jamais quitter son rôle d’intérieur remplaçant. Après une saison au Benfica (Portugal), joue cette saison à Palma, en 2e division espagnole (6,2 points).

Luigi Datome (Italie, 1987, 2,02m, ailier/ailier-fort)

14,6 points, 6,1 rebonds, 1,6 passe. Après sa formation à Sienne, s’est imposé comme un joueur majeur en Europe, notamment avec le Fenerbahce, où il entame sa cinquième saison. N’a en revanche pas connu la réussite en NBA, à Detroit comme à Boston. Élément majeur de la Squadra Azzura (11,3 points en 47 matchs au total).

Aleksei Shved (Russie, 1988, 1,98m, arrière)

16,3 points, 4,5 rebonds, 1,8 passe. Formé au CSKA Moscou, il s’est imposé pratiquement partout où il est passé comme un artilleur d’élite. S’il n’a jamais vraiment convaincu avec son club formateur (11,6 points en 2011-12 comme meilleure marque), il a su faire sa place en NBA : 14,7 points en 15 matchs avec les Knicks de New York en 2014-15. Il est depuis revenu au Khimki Moscou, où il empile les cartons : 19,3 points en Euroleague cette saison. International russe (39 sélections).

Les Français

Nando de Colo (1987, 1,98m, arrière)

17,9 points, 4,0 rebonds, 3,4 passes. Longtemps sous les radars des sélections françaises, l’arrière formé à Cholet est devenu l’un des meilleurs joueurs d’Europe. Il se révèle à Valence (2009-12) avant de partir sans réussite en NBA (3,8 points en 119 matchs). De retour en Europe au CSKA Moscou, il remporte deux fois l’Euroleague (2016 et 2019), en est élu MVP en 2016. 16,2 points en 175 matchs d’Euroleague. Aujourd’hui au Fenerbahçe. Fer de lance de la sélection française médaillée de bronze cet été en Chine à la Coupe du monde : 16,5 points.

Aaron Cel (1987, 2,03m, ailier-fort)

14,4 points, 4,4 rebonds, 0,9 passe. Formé au Mans, le franco-polonais part en Pologne en 2011, après une bonne saison en Pro B avec Nantes. Hormis un retour en France entre 2015 et 2017 (à Monaco puis Gravelines-Dunkerque), il joue toujours en Pologne, à Torun (11,3 points en BCL). International polonais (6,4 points cet été en Chine).

Marc Judith (1987, 1,93m, ailier)

10,4 points, 4,5 rebonds, 0,9 passe. Formé à Challans (NM1), il passe une bonne partie de sa carrière à Nanterre (en Pro B puis en Pro A) et à Dijon. Passé à Orléans (Pro B) en 2017, son rendement dégringole et le club s’en sépare à la dernière intersaison. Sans club actuellement.

Aurélien Salmon (1987, 2,02m, ailier-fort)

9,1 points, 6,1 rebonds, 0,5 passe. A alterné entre Pro A (Nancy, Limoges, Boulazac) et Pro B (Limoges, Quimper, HTV, Boulazac, Caen), le plus souvent dans un rôle de complément. Toujours à Caen, en NM1, mais blessé pour la saison.

Aldo Curti (1987, 1,80m, meneur)

8,4 points, 1,9 rebond, 3,8 passes. Voir profil ci-avant.

2008

Le cinq majeur 2008

Podium : 1e –Serbie, 2e – Lituanie, 3e – Espagne (France 7e)

Miroslav Raduljica (MVP, Serbie, 1988, 2,13m, pivot)

18,6 points, 10,9 rebonds, 1,1 passe. Formé au FMP Zeleznik, il s’impose comme un très bon pivot européen à l’Alba Berlin, au Partizan puis à Azovmash avant de partir en NBA en 2013. Il ne s’y impose pas et, après un crochet par la Chine, revient pour deux saisons au Pana puis à Milan, où il réussit de bonnes saisons. Mais, en 2017, il décide de repartir en Chine, aux Jiangsu Dragons, où il évolue toujours. International serbe.

Martynas Gecevicius (Lituanie, 1988, 1,93m, arrière)

20,5 points, 4,5 rebonds, 1,5 passe sur le tournoi. S’est révélé avec le Lietuvos Rytas Vilnius : 14,2 points en Euroleague 2009-10. Signé par l’Olympiakos, il ne s’y impose pas et revient à Vilnius au bout de deux ans. Il y reste jusqu’en 2015 avant d’écumer la Turquie, l’Espagne, la Pologne et, cette année, la Grèce, à l’Aris Salonique. Toujours dans les 10-12 points et plus de 40 % à trois-points. 12 sélections senior entre 2010 et 2017.

Joaquin Colom (Espagne, 1988, 1,87m, meneur)

12,9 points, 1,8 rebond, 6,1 passes. Formé à Andorre et Lérida, « Quino » est progressivement monté en puissance en passant par Saragosse, Fuenlabrada, l’Estudiantes Madrid et Bilbao (10,0 points en 2014-15 en championnat). Il passe alors trois saisons pleines à Kazan (entre 12,9 et 14,3 points en VTB League) avant de faire un crochet par la Turquie la saison passée (15,6 points à Bahcesehir) et de rejoindre Valence cette année, avec qui il joue l’Euroleague (6,8 points). Au bout du banc de la sélection espagnole cet été, mais champion du monde !

Victor Claver (Espagne, 1988, 2,05m, ailier-fort)

15,6 points, 5,3 rebonds, 2,0 passes. Formé à Valence, il fait une très belle saison 2010-11 (10,9 points en Euroleague), ce qui lui vaut d’être drafté et appelé en NBA pour la saison 2012-13. Il passe deux saisons et demies sans réussite à Portland avant de revenir en Europe, en Russie d’abord (Khimki et Kuban) puis à Barcelone, où il joue depuis 2016. Un joueur majeur, au-delà de stats sans relief (plus ou moins 6 points-4 rebonds en carrière). Un élément majeur de l’équipe d’Espagne, avec laquelle il a empilé les titres (trois Euros et une Coupe du monde, notamment).

Vladimir Dasic (Monténégro, 1988, 2,08m, ailier-fort)

22,8 points, 8,9 rebonds, 1,6 passe. Formé au Buducnost Podgorica, il est repéré par le Real Madrid, qui l’embauche en 2009, mais il ne s’y impose pas, pas plus qu’à Gran Canaria, où il est prêté. Il réalise ensuite de solides saisons entre Rome et Ljubljana mais, à partir de 2012, son évolution est freinée par les blessures. Il joue alors épisodiquement en Serbie, en Turquie, à Podgorica, à Chypre, à Zadar et, cette saison, à Sibenik, en Croatie (10,4 points en championnat croate).

Les Français

Abdoulaye Mbaye (1988, 1,89m, arrière)

14,6 points, 2,6 rebonds, 2,3 passes. Sa carrière n’a pas pris la tournure que l’on pouvait espérer après sa saison 2008-09 qui le voit terminer meilleur marqueur français de Pro A avec Dijon (14,9 points). Depuis, ses stats sont en décroissance. Il joue actuellement à Poitiers, en Pro B (8,5 points).

Edwin Jackson (1989, 1,90m, arrière)

11,3 points, 3,5 rebonds, 2,3 passes sur le tournoi. À sa sortie du Centre Fédéral, rejoint l’Asvel puis passe deux saisons en Pro B, à Nanterre et Rouen, avant de retrouver Villeurbanne, pour qui il finit meilleur marqueur du championnat en 2014. Il part ensuite sans grande réussite pour Barcelone puis Malaga avant de devenir meilleur marqueur du championnat espagnol avec l’Estudiantes de Madrid (21,4 points). Passe ensuite en Chine et de nouveau à Barcelone avant une saison d’Euroleague avec le Buducnost Podgorica (9,8 points). De retour à LDLC Asvel cette saison. 48 sélections en équipe de France.

Antoine Diot (1989, 1,90m, meneur)

11,0 points, 3,6 rebonds, 3,8 passes. Devenu ensuite un très bon joueur d’Euroleague malgré de graves blessures qui lui ont fait manquer un an et demi de jeu entre 2017 et 2019. Formé à Bourg-en-Bresse puis au Mans, il joue ensuite à Paris-Levallois puis à Strasbourg avant de partir à Valence, où il devient champion d’Espagne en 2017. Depuis la rentrée, revenu en forme, il mène le jeu de LDLC Asvel.

Ludovic Vaty (1988, 2,06m, pivot)

10,1 points, 7,1 rebonds, 1,4 passe. Le joueur, qui avait percé au plus haut niveau, devenant même international senior, a été obligé d’arrêter le sport professionnel en 2013 suite à des problèmes cardiaques. En 2014, il reprend en douceur en NM2 avec l’Élan Pau Nord-Est avant de jouer en NM1 à Tarbes-Lourdes puis à Bordeaux. Depuis cette saison, il évolue en NM3 à Monségur (Landes) dans l’optique d’un projet de reconversion professionnelle.

Kim Tillie (1988, 2,10m, ailier-fort/pivot)

9,8 points, 6,4 rebonds, 1,5 passe. Formé au Paris Basket puis à l’université d’Utah, il fait ses premiers pas professionnels à l’Asvel. Après deux saisons probantes (10,8 points en 2011-12), il part à Murcie (Espagne) avant de rejoindre Vitoria pendant trois ans puis l’Olympiakos et Gran Canaria, clubs avec lesquels il dispute 124 matchs d’Euroleague pour 6,1 points dans un rôle de starter ou de premier remplaçant. Cette saison à Monaco, pour 3,8 points en Jeep Élite.

2009

Le cinq majeur 2009

Podium : 1e –Grèce, 2e – France, 3e – Espagne

Kostas Papanikolaou (MVP, Grèce, 1990, 2,03m, ailier)

Avec ses 11,8 points, 6,4 rebonds, 1,8 passe sur le tournoi, il n’est que le 4e marqueur grec, mais tout de même élu MVP. Formé à l’Aris Salonique, il passe en 2009 à l’Olympiakos, où il devient un joueur majeur avant de partir une saison à Barcelone (2013-14). Il part ensuite pour une saison et demie en NBA sans succès, aux Houston Rockets et aux Denver Nuggets (2,6 points en 2015-16). Il revient à l’Olympiakos, où il joue toujours, produisant régulièrement entre 7 et 10 points par match.

Kévin Séraphin (France, 1989, 2,05m, pivot)

11,8 points, 5,7 rebonds, 0,3 passe sur le tournoi. Formé à Cholet, le Guyanais part en NBA en 2010. Il y reste jusqu’en 2017, sans vraiment percer : 5,9 points en 423 matchs avec les Washington Wizards, les New York Knicks et les Indiana Pacers. Il revient en Europe, à Barcelone. Si sa première saison est encourageante (12,1 points en Euroleague), la seconde l’est bien moins et le club se sépare de lui à l’intersaison. Depuis, il a signé en Chine, aux Xinjiang Flying Tigers mais n’est pas encore entré en jeu.

Antoine Diot (France, 1989, 1,90m, meneur)

11,7 points, 5,9 rebonds, 5,2 passes. Voir profil ci-avant.

Xavier Rabaseda (Espagne, 1989, 1,96m, ailier)

15,6 points, 2,6 rebonds, 1,4 passe. Formé à Cornelia (Catalogne) et à Barcelone, il part en 2010 à Fuenlabrada gagner du temps de jeu avant de revenir sans trop de succès à Barcelone pendant deux saisons. Depuis, il a joué deux ans à l’Estudiantes Madrid et ces cinq dernières saisons à Gran Canaria (5,3 points cette année).

Nikola Vucevic (Monténégro, 1990, 2,10m, pivot)

15,5 points, 10,8 rebonds, 0,8 passe. Formé en Belgique (où joue son père) puis à Podgorica, il est drafté en 16e position par les Philadelphie Sixers en 2011. Depuis, il figure parmi les meilleurs pivots de NBA, compilant 15,7 points en 550 matchs. Le francophone joue avec Evan Fournier aux Orlando Magic. International monténégrin, il valait 14,6 points cet été en Chine.

Les Français

Edwin Jackson (1989, 1,90m, arrière)

16,0 points, 3,3 rebonds, 1,4 passe sur le tournoi. À sa sortie du Centre Fédéral, rejoint l’Asvel puis passe deux saisons en Pro B, à Nanterre et Rouen, avant de retrouver Villeurbanne, pour qui il finit meilleur marqueur du championnat en 2014. Il part ensuite sans grande réussite pour Barcelone puis Malaga avant de devenir meilleur marqueur du championnat espagnol avec l’Estudiantes de Madrid (21,4 points). Passe ensuite en Chine et de nouveau à Barcelone avant une saison d’Euroleague avec le Buducnost Podgorica (9,8 points). De retour à LDLC Asvel cette saison. 48 sélections en équipe de France.

Thomas Heurtel (1989, 1,87m, meneur)

11,0 points, 2,1 rebonds, 3,4 passes. Formé à Pau-Lacq-Orthez, passé par Strasbourg, il s’épanouit à partir de 2010 en Espagne, à Alicante d’abord puis à Vitoria pendant 4 ans. Il passe ensuite trois saisons à l’Anadolu Efes avant de rejoindre Barcelone, où il est toujours (blessé depuis l’intersaison). Devenu un joueur majeur d’Euroleague, produisant 10,2 points et 5,6 passes en 211 matchs d’Euroleague.

Fernando Raposo (1989, 2,06m, pivot)

7,8 points, 8,3 rebonds, 0,4 passe. Possède les nationalités française, allemande, portugaise et camerounaise. Formé à Pau-Lacq-Orthez, il passe deux saisons en Pro B (Boulogne-sur-Mer) avant de rejoindre la Pro A, à Orléans puis Nanterre, Gravelines-Dunkerque et Antibes, toujours dans un rôle de pivot remplaçant. Cette saison à Antibes, en Pro B, pour 3,6 points.

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2006

Podium : 1e –Serbie & Monténégro, 2e – Turquie, 3e– Slovénie (France 6e)

Ersan Iliyasova (MVP, Turquie, 1987, 2,08m, ailier-fort)

À 19 ans, il réalise 17,4 points, 7,1 rebonds, 0,8 passe, de quoi être nommé MVP malgré la défaite de la Turquie en finale. Formé à l’Ülker Istanbul, il part dès 2005 aux États-Unis, pour une première saison en G-League (Tulsa 66ers) avant d’intégrer la NBA. À l’exception des saisons 2007 à 2009 à Barcelone et d’un passage à l’Anadolu Efes lors du lock-out de 2011, il fait toute sa carrière outre-Atlantique. En 765 matchs (avec Milwaukee Bucks, Detroit Pistons, Orlando Magic, OKC Thunder, Philadelphie Sixers, Atlanta Hawks), il a produit 10,5 points. Tourne cette saison à 6,8 points aux Bucks. 52 sélections en équipe nationale (16,0 points cet été en Chine).

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Photo ouverture : l’équipe de France 2008 (photo FIBA Europe)

(Toutes photos : FIBA Europe)

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