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Italie: Plusieurs clubs en bataille avec la ligue

La Legabasket est dans des eaux troubles au point que six clubs (Brindisi, Cantù, Fortitudo Bologne, Pistoia, Rome et Sassari) en désaccord avec la politique du président Egidio Bianchi n’ont pas participé à sa dernière Assemblée Générale et ainsi le quorum n’a pas été atteint. Une réaction est atte

La Legabasket est dans des eaux troubles au point que six  clubs (Brindisi, Cantù, Fortitudo Bologne, Pistoia, Rome et Sassari) en désaccord avec la politique du président Egidio Bianchi n’ont pas participé à sa dernière Assemblée Générale et ainsi le quorum n’a pas été atteint. Une réaction est attendue mais déjà au sein de la Fédération (FIP) circule la rumeur d’un retrait de la délégation, qui s’est déjà produit en mars 2016 à l’occasion de la guerre entre la FIBA et l’Euroleague.

Le président de La Bando Di Sardegna Sassari, Stefano Sardara, s’est exprimé sur le sujet dans La Nuova Sardegna:

« Un club à lui seul peut se développer dans une certaine mesure, mais si l’ensemble du système ne se développe pas, ce club finit par piquer du nez quelle que soit sa puissance. La Ligue joue un rôle de premier plan dans tout cela avec la Fédération « , a déclaré Sardara. « Aujourd’hui, les ligues ne pensent qu’aux droits, cela s’applique aussi au football. Mais il y a tout le reste de l’activité qui doit faire grandir le mouvement. Nous avons besoin d’investissements, de projets. Si les revenus n’augmentent pas, la visibilité est nécessaire. La structure de la Ligue est absolument inadéquate, nous ne sommes pas clairement perçus et reconnaissables. La fan zone de la Ligue n’est pas très développée. Par exemple, le compte Instagram de la Legabasket a beaucoup moins de followers que celui de la Fédération et ce n’est pas bon car nous sommes sur le terrain chaque semaine alors que l’équipe nationale y est tous les 3-4 mois (…) Il faut mettre la relance du mouvement vraiment au centre du chantier, se dépouiller de ses positions personnelles et penser à ramener le basket là où il le mérite. Ce qui nous a fait du mal ces dernières années, c’est l’immobilité et le manque de courage. »

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