Aller au contenu

Jonathan Jeanne, deux ans et demi après la découverte du syndrome de Marfan: « Je me sens en bonne santé »

On connait l’histoire de Jonathan Jeanne (2,18m, 22 ans) qui a vu ses rêves de NBA s’évanouir après que les médecins américains lui aient diagnostiqué le Syndrome de Marfan et interdit la pratique du basket pour danger de mort. L’Antillais a néanmoins obtenu le feu vert d’un autre toubib américain c

On connait l’histoire de Jonathan Jeanne (2,18m, 22 ans) qui a vu ses rêves de NBA s’évanouir après que les médecins américains lui aient diagnostiqué le Syndrome de Marfan et interdit la pratique du basket pour danger de mort. L’Antillais a néanmoins obtenu le feu vert d’un autre toubib américain ce qui lui a permis de retourner sur les terrains, en LEB Oro espagnole puis aux Randers Cimbria au Danemark. Le Parisien est allé aux nouvelles:

« Je me sens en bonne santé, je n’ai pas peur et je ne me sens pas en danger sur un terrain de basket », a répondu Jonathan Jeanne au quotidien. « Je redeviens un basketteur qui joue et s’amuse. Mais je ne fais pas n’importe quoi. Tous les mois, j’ai des consultations avec un médecin spécialiste. Il y a des examens, des échographies du cœur. Je mange équilibré et fais attention à mon hygiène de vie comme n’importe quel sportif pro. Je n’ai jamais eu de problème de santé. Je n’ai pas peur. Là je joue beaucoup, je suis donc essoufflé mais c’est normal. Ce sont des sensations agréables. »

Le Parisien a également interrogé François Tassery, médecin fédéral en charge des équipes de France de basket et du pôle France à l’INSEP.

« L’impact des entraînements et des compétitions pour les sports intensifs ou dynamiques comme le basket n’est pas sans risques sur l’aorte », explique celui-ci. « Le risque principal est la dilatation. Mais je pense que Jonathan doit avoir un suivi régulier et fréquent avec imagerie, écho cardiaque… À partir de là, on voit s’il y a une dilatation et on agit en fonction. On minimise le risque (…) Il ne faut pas oublier que c’est un basketteur professionnel, un jeune qui gagne sa vie avec le basket. S’il est bien et régulièrement suivi, cela peut lui permettre de pratiquer et de gagner sa vie pour le moment. Mais ce n’est pas lui qui décide. Ce sont des médecins qui lui ont signé une aptitude, un certificat lui permettant de jouer selon des critères. Il y a une expertise avant tout. »

Jonathan Jeanne est à 15,9 points, 9,0 rebonds et 2,7 contres dans le faible championnat danois et espère grimper de niveau à l’avenir sans avoir d’objectifs encore précis.

Commentaires

Fil d'actualité