Aller au contenu

Les Slovènes dingues de Luka Doncic

On peut parler de Doncicmania en Slovénie comme on parlait de Beatlesmania dans les années 60 en Angleterre et aux Etats-Unis. La star des Dallas Mavericks est un héros dans son pays et la couverture médiatique pour un seul sportif est sans précédent. C’est ce que raconte à Basket Le Mag, Andrej Mil

On peut parler de Doncicmania en Slovénie comme on parlait de Beatlesmania dans les années 60 en Angleterre et aux Etats-Unis. La star des Dallas Mavericks est un héros dans son pays et la couverture médiatique pour un seul sportif est sans précédent. C’est ce que raconte à Basket Le Mag, Andrej Miljkovic, journaliste à Ekipa, qui dirige une équipe travaillant 24h sur 24 à son sujet.

« Je dirige une équipe qui couvre l’édition print et l’édition en ligne. Pour l’édition papier, ça fait environ vingt ans que je suis dedans, et il n’y a jamais eu rien de tel, ni même quelque chose d’approchant. C’est le premier sportif de l’histoire du pays, dans n’importe quel sport, pour lequel nous avons décidé de créer sa propre rubrique. Nous avons dans le journal des pages avec différents entêtes, et Luka en est un. Ce n’est pas basketball, football, le titre de la page est juste son nom. Ce sont des pages customisées pour lui. Et le minimum, c’est deux pages par jour. Minimum. Parfois, c’est trois, quatre, ça dépend, s’il joue contre une grosse équipe, s’il se passe quelque chose en particulier, etc. »

La couverture du phénomène est également unique sur le site web avec la rubrique Lukamanija 2.0:

« Je n’ai jamais rien vu de tel. Il y a dix articles par jour, et notre édition web atteint clairement son pic vers 5-6h du matin, quand les matches NBA se terminent. Il y a environ 90% de la population qui commence son travail vers 7h-7h30, et qui se lève vers 5h30-6h. Et quand les gens se lèvent, la première chose qu’ils font, c’est de regarder ce qu’il s’est passé pendant la nuit pour Luka. On ne peut pas dire que beaucoup regardent les matches pendant la nuit, ils ne sont pas en mesure de le faire, mais parfois ils se lèvent même plus tôt pour avoir le temps de regarder les highlights. «

Précision: au moment de l’interview, six matches des Dallas Mavericks avaient déjà été télévisés en Slovénie… sur une chaîne gratuite.

Commentaires

Fil d'actualité