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LFB: Nantes se rebiffe face à La Roche malgré un train de vie inférieur à la concurrence

Lanterne rouge de Ligue Féminine, le Nantes-Rezé Basket a réussi hier un joli coup en remportant le derby face à La Roche visiblement insuffisamment remis de ses déboires européens (83-75). Le NRB doit beaucoup a sa paire Jacinta Monroe (27 points, 16 rebonds, 42 d’évaluation) – Mousdandy Djaldi-Tab

Lanterne rouge de Ligue Féminine, le Nantes-Rezé Basket a réussi hier un joli coup en remportant le derby face à La Roche visiblement insuffisamment remis de ses déboires européens (83-75). Le NRB doit beaucoup a sa paire Jacinta Monroe (27 points, 16 rebonds, 42 d’évaluation) – Mousdandy Djaldi-Tabdi (25 points, 8 rebonds).

De quoi donner du baume au coeur à ses dirigeants. Et justement le président Jean-Pierre Ciglia a pris la parole dans l’édition nantaise de Ouest France pour rappeler pourquoi le NRB est tombé dans l’échelle de valeur de la Ligue Féminine. La saison dernière, il s’était sauvé à la dernière minute au dépend de Mondeville et la tâche s’annonce de nouveau ardu lors des playdowns qui lui semblent promis.

« On est tributaire d’une histoire qui fait qu’il y a cinq ans, le club avait un budget dans la moyenne de la Ligue. C’était avant une défaillance du président (Thierry Frère) qui était en même temps le principal sponsor. Pour ne rien arranger, il ne tenait pas tellement à élargir le cercle. Il a disparu et laissé une dette. Je rappelle au passage que cette saison encore, on éponge cette dette (50 000€ à rembourser). C’est la dernière année. Tout naturellement, cela a créé au niveau de l’environnement économique de la défiance. On peut parler de rupture. On vient tout juste de réenclencher une dynamique favorable en termes de sponsoring privé. 195 000 l’an dernier, 280 000 cette saison, soit en pourcentage +45%. Sauf que la moyenne de progression des clubs est de +120 000… Là où nos adversaires peuvent s’appuyer sur un 1M€ venant du privé, nous, on est à 280 000. Le gouffre est trop important. »

Plus loin dans l’interview, le président du NRB ajoute:

« C’est petit Landerneau mais quand on y va, on s’aperçoit que c’est tout le Finistère Nord qui est là. L’an dernier, j’ai croisé le président du Stade Brestois Football, Marie-Edouard Leclerc, Paul Le Guen… Et c’était du basket féminin ! Quand on va à Charnay, on peut tomber sur Griezmann dans les tribunes. Ici, on se sent un peu plus isolé. On a un manque flagrant de solidarité départemental local et entre clubs. »

A la faveur de ce succès face à La Roche, Nantes est revenu à hauteur de Charnay avec 2 victoires en 11 journées.

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