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Spécial salaires de Jeep Elite: Les tops et les flops (2)

Après avoir offert en exclusivité à ses abonnés le salaire de tous les joueurs de la Jeep Élite, BasketEurope.com leur propose maintenant une synthèse de ces chiffres en plusieurs parties. Dans cet article, les « tops » et les « flops », autrement dit les meilleurs et moins bons rapports qualité-pri

Après avoir offert en exclusivité à ses abonnés le salaire de tous les joueurs de la Jeep Élite, BasketEurope.com leur propose maintenant une synthèse de ces chiffres en plusieurs parties. Dans cet article, les « tops » et les « flops », autrement dit les meilleurs et moins bons rapports qualité-prix.

Après les réussites, voici les échecs:

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Leur évaluation n’est pas forcément à la hauteur de leur salaire, mais il faut se garder de jugement trop hâtif, tous les joueurs cités ici ne sont pas de « mauvaises affaires », encore moins de mauvais joueurs. Si, pour certains, il y a effectivement un décalage intrinsèque entre leurs prestations et leurs émoluments, d’autres méritent que l’on nuance le jugement.

Joueur Club Salaire Eval Eval/Salaire
Jérémy Nzeulie Strasbourg 200 1,6 0,80
Bangaly Fofana Gravelines-Dunkerque 140 3,9 2,79
Kim Tillie* Monaco 265 7,4 2,79
Pape Sy Gravelines-Dunkerque 140 4,8 3,43
Mouph Yarou Metropolitans 180 6,5 3,61
Edwin Jackson Villeurbanne 250 10,6 4,24
Jaka Klobucar Chalon 100 4,6 4,60
Ronald Roberts Chalon 180 8,4 4,67
Travis Trice* Strasbourg 180 8,9 4,94
Cliff Alexander Le Mans 200 10,5 5,25
Trey Lewis* Gravelines-Dunkerque 200 12,2 6,10
Vee Sanford Limoges 160 9,9 6,19
Youssou Ndoye Nanterre 180 11,7 6,50
Kyle Gibson Boulazac 130 8,7 6,69
Michael Thompson Gravelines-Dunkerque 165 13,9 8,42

Ainsi, Jérémy Nzeulie, qui offre un rendement a priori catastrophique, surtout rapporté à son salaire, l’un des plus élevés pour un JFL. Mais il faut se souvenir que l’arrière revient juste d’une lourde blessure (il en est au jour où ces lignes sont écrites à 8 matchs joués), qui plus est dans une équipe en plein marasme. Alors oui, ses performances n’ont rien de rassurant, mais Jérémy bénéficie de circonstances atténuantes.

En ce qui concerne Bangaly Fofana, les blessures sont également à prendre en compte pour expliquer son faible rendement. Le plus surprenant est que ses soucis physiques remontent à 2017-18 et que, depuis, il a été signé avec un salaire en augmentation annuelle par Gravelines-Dunkerque, pour un rendement prenant une pente inverse. Un curieux choix, difficilement imputable au joueur.

Quant à Kim Tillie (parti récemment, comme les autres joueurs dont le nom est accompagné d’une étoile dans cette liste), on peut considérer qu’il y a eu erreur entre le club et le joueur. Role player référencé en Euroleague avec des équipes comme l’Olympiakos ou Gran Canaria, Kim Tillie n’a pas le profil ni le jeu d’un joueur dominant, comme Monaco s’attendait certainement qu’il le soit. D’où un « ratage » finalement assez logique.

Pape Sy, lui, connaît un parcours assez similaire à celui de Bangaly Fofana, parsemé de blessures qui n’ont pas empêché Gravelines-Dunkerque de le signer pour un bon salaire. Avec guère plus de réussite que pour son coéquipier…

Mouph’ Yarou, lui, est dans un contexte différent, même s’il revient lui aussi d’une grave blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pendant une bonne partie de la saison passée et le début de l’actuelle. Signé comme pivot n°1 par les Metropolitans avant sa blessure, il a depuis été « relégué » en substitut d’un Vitalis Chikoko pétant le feu, ce qui fait que Yarou a droit à la portion congrue sur le terrain.

Photo: Edwin Jackson, ASVEL, Euroleague

Edwin Jackson était certes très bien payé à LDLC ASVEL mais bien moins que ce qu’il pouvait gagner dans d’autres championnats. Ses productions n’étaient pas mirobolantes, le fait de jouer blessé (hyperextension du genou) était une circonstance atténuante. Il n’a jamais trouvé son rôle dans le collectif de Zvezdan Mitrovic et encore moins son adresse en Euroleague et après avoir fait part de son amertume dans Le Progrès, il a trouvé un accord avec son club pour être prêté à Estudiantes Madrid.

Signé un peu à la va-vite par un Chalon en plein marasme, Jaka Klobucarne réussit pas à s’intégrer dans l’équipe. L’international slovène, passé par le Galatasaray, n’est pas un mauvais joueur. Mais il est à la mauvaise place au mauvais moment.

Le cas de son coéquipier Ronald Roberts est plus énigmatique. Plutôt bon au mondial en Chine avec sa sélection de République Dominicaine, le pivot censé occuper le poste de titulaire n’arrive guère à dépasser des prestations de remplaçant, sans dégager d’impression de sur-motivation…

Un manque d’implication et d’intégration qui a valu à Travis Trice, l’un des gros salaires de la SIG, de prendre la porte plus tôt que prévu. Peu organisateur, il ne s’est pas fondu dans le moule du jeu de Vincent Collet et semble avoir adhéré à la « révolte » menée à un moment par le pivot Jerai Grant, lui aussi parti sous d’autres cieux. Des éléments parmi d’autres de l’année noire vécue en Alsace.

Au Mans, Cliff Alexander était attendu à haut niveau, ce qu’il a montré par intermittence, mais bien peu souvent en définitive. De quoi laisser un goût de trop peu.

Trey Lewis, lui, a fait partie de cet étonnant recrutement gravelinois : cher payé, il a joué une partition de soliste peu productive, qui lui a valu d’être invité à aller voir ailleurs.

Dans une saison finalement assez calme à Limoges (tout juste un entraîneur remplacé et un meneur « star » débauché par un gros club en cours de saison, la routine…), Vincent « Vee » Sanfordn’enthousiasme pas tant que ça les supporters du CSP, qui espéraient un meilleur rendement de l’un des plus hauts salaires du club.

Une réflexion partagée à Nanterre, où Youssou Ndoye s’est vu proposer des émoluments assez rares en terre francilienne. Mais, signé comme une opportunité après qu’Ovie Soko n’ait finalement pas concrétisé l’offre nanterrienne, le grand pivot sénégalais a peiné à s’intégrer au jeu tout en mouvement de Pascal Donnadieu.

Sans bénéficier d’un salaire « haut de gamme », Kyle Gibsonest bien payé pour un joueur embauché pour ses qualités de « shooteur fou ». Le souci est qu’il trouve peu la mire (34,9 % aux tirs) et que Boulazac ne gagne pas…

Enfin, même si ses stats ne sont pas si ridicules que ça, Michael « Juice » Thompson reflète la saison pour le moment calamiteuse du BCM Gravelines-Dunkerque : des prestations en-deça des attentes pour un salaire conséquent et, surtout, des défaites qui s’accumulent et la relégation qui menace.

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Leur évaluation n’est pas forcément à la hauteur de leur salaire, mais il faut se garder de jugement trop hâtif, tous les joueurs cités ici ne sont pas de « mauvaises affaires », encore moins de mauvais joueurs. Si, pour certains, il y a effectivement un décalage intrinsèque entre leurs prestations et leurs émoluments, d’autres méritent que l’on nuance le jugement.

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Photo: Jeremy Nzeulie (Strasbourg, FIBA)

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