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Belgique: Axel Hervelle envisage de devenir directeur sportif

Axel Hervelle (2,05m) est l’un des meilleurs joueurs belges de l’histoire et il effectue actuellement un dernier tour de piste avec le Spirou Charleroi.

Axel Hervelle (2,05m) est l’un des meilleurs joueurs belges de l’histoire et il effectue actuellement un dernier tour de piste avec le Spirou Charleroi.

« C’est sûrement ma dernière année », confirme t-il à AS. « J’ai une offre d’emploi de Charleroi pour continuer dans le club, mais je n’ai pas encore décidé. Je vais avoir 37 ans et ça me coûte de m’entraîner tous les jours. Le retrait est toujours une étape compliquée à franchir. Je veux bien m’entraîner et j’espère pouvoir continuer à être lié au basket. »

Axel Hervelle prend exemple sur Himar Ojeda (Alba Berlin) et Alberto Herreros (Real Madrid). Pour lui, un bon directeur sportif possède plusieurs qualités:

« Il doit être capable de rassembler des pièces qui se complètent, l’entraîneur avec les joueurs, et il doit vivre au sein de l’équipe pour ressentir les choses qui se produisent et cela prend du temps et beaucoup de maturité. Il y a pas mal de facteurs externes comme l’argent, les contrats en vigueur qui affectent les décisions. Vous devez travailler dur pour former une bonne équipe. »

Le Belge a longtemps joué en Espagne, au Real Madrid de 2004 à 2009 et à Bilbao de 2009 à 2018. Il glisse dans l’interview un mot sur l’un de ses successeurs avec qui il partage le même prénom, Axel Bouteille.

« Une grosse surprise. Il ne monopolise pas le ballon, tactiquement, il est intelligent et il sait se sacrifier en défense et au rebond. Il très complet. »

Quand on lui demande d’évoquer la santé du basket belge, il répond:

« Il est un peu mal. Nous devons repenser le format actuel et nous avons un gros travail devant nous à faire. Nous devons attirer des gens, avoir plus de public. Les controverses FIBA-Euroligue n’aident pas car elles divisent le basket-ball, nous ne sommes pas aussi puissants que le football et nous n’avons besoin que d’une seule voie. »

Enfin, en tant qu’ancien du Real, il fait un tacle à l’encontre de Nikola Mirotic, lui aussi un ex-Madrilène, qui a choisi de passer au Barça.

« Je ne sais pas ce qui lui est venu à l’esprit… Être meringue, c’est pour la vie et si vous avez son talent, vous n’avez pas à rejoindre le rival. Le Barça est très fort et c’est normal car il a dépensé beaucoup d’argent. Je ne sais pas s’il y a eu une équipe avec autant d’argent ces dernières années, peut-être le CSKA de Kirilenko. J’aime le projet de Madrid car il s’est construit au fil du temps, avec une épine dorsale basée sur des acteurs nationaux. »

Photo: FIBA

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