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[REDIFF] Spécial salaires – Le Top 5 par poste: Il n’y a pas que Monaco et Villeurbanne !

Après avoir offert en exclusivité à ses abonnés le salaire de tous les joueurs de la Jeep Élite, BasketEurope.com leur propose maintenant une synthèse de ces chiffres en plusieurs parties. Pour commencer, un top 5 des salaires par poste (et avec un distinguo JFL et non-JFL).

Après avoir offert en exclusivité à ses abonnés le salaire de tous les joueurs de la Jeep Élite, BasketEurope.com leur propose maintenant une synthèse de ces chiffres en plusieurs parties. Pour commencer, un top 5 des salaires par poste (et avec un distinguo JFL et non-JFL).

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Très logiquement, les deux plus fortes masses salariales de Jeep Élite, LDLC Asvel et l’AS Monaco, trustent les Top 5 par poste. À eux deux, ces clubs placent 18 joueurs (9 chacun) dans les 58 classés (il peut y avoir plusieurs ex-aequo en 4e ou 5e position, comme pour les meneurs non JFL, où le Top 5 recense… 9 joueurs !).

Ces deux clubs figurent également en tête du classement du championnat. La logique serait donc respectée ? Pas toujours. Gravelines-Dunkerque place 7 joueurs dans ces Top 5 et se positionne, à ce jour, en 17e position, donc potentiellement relégable. Quant à Strasbourg, qui a 6 joueurs dans ces divers Top 5, c’est à peine mieux, on sait le marasme dans lequel se débat le club actuellement. De leur côté, Limoges et les Metropolitans ont 5 joueurs dans ces classements, alors que seul le dernier cité figure en haut de classement (4e), le CSP luttant pour les play offs (9e actuellement). Dans une optique inverse, Dijon n’a « que » deux joueurs cités ici tout en étant 3e au classement alors que Cholet (comme également Roanne et Châlons-Reims) n’a aucun représentant cité ici. Ce qui n’empêche pas le club des Mauges d’occuper une magnifique 5e place !

Photo: Antoine Diot (ASVEL, Euroleague)

Les meneurs

Top 5 JFL

1 – Antoine Diot (LDLC Asvel) : 180 000 €

2 – Benjamin Sene (BCM Gravelines-Dunkerque) : 125 000 €

3 – Antoine Eito (MSB Le Mans) : 120 000 €

4 – Axel Julien (JDA Dijon) : 110 000 €

5 – David Michineau (Metropolitans 92) : 100 000 €

Le salaire d’Antoine Diot peut sembler élevé face à ses prestations, mais il représente moins de la moitié de ce qu’il gagnait auparavant en Espagne. Il serait inaccessible à un club français sans ses problèmes de blessure. Derrière lui, Benjamin Sene est l’un des rares Gravelinois à justifier son salaire alors que les trois suivants sont payés à leur juste prix. Si l’on met de côté Antoine Diot, le salaire des meilleurs meneurs français augmente peu mais ils sont plus nombreux à toucher un salaire d’au moins 100 000 € (3 la saison passée, un seul en 2017-18).

Top 5 NJFL

1 – Norris Cole (AS Monaco) : 280 000 € (sur 8 mois, 350 000 € sur 10 mois)

2 – Dee Bost (AS Monaco) : 270 000 €

3 – Semaj Christon* (CSP Limoges) : 230 000 €

4 – Briante Weber (Metropolitans 92) : 220 000 €

5 (ex-aequo) – David Holston (JDA Dijon), Jordan Taylor (LDLC Asvel), Travis Trice* (SIG Strasbourg), Zack Wright (JL Bourg-en-Bresse), Kenny Chery (Nanterre 92) : 180 000 €

Double champion NBA, un beau cursus en Euroleague, Norris Cole est une valeur sûre, presque une bonne affaire, même au tarif actuel. Les trois joueurs qui suivent méritent leurs émoluments. Dans la liste des cinquièmes, les situations sont contrastées, entre un Holston MVP l’an dernier, un Zack Wright essentiel à Bourg-en-Bresse, un Kenny Chery au niveau contrasté, un Jordan Taylor pas toujours à son aise avec l’Asvel et un Travis Trice déjà reparti de Strasbourg.

NB : les noms suivis d’un astérisque sont ceux de joueurs ayant quitté leur équipe.

Photo: Valentin Bigote (Le Mans, FIBA)

Les arrières

Top 5 JFL

1 – Edwin Jackson (LDLC Asvel) : 250 000 €

2 – Jérémy Nzeulie (SIG Strasbourg) : 200 000 €

3 (ex aequo) – Valentin Bigote (MSB Le Mans), Nicolas Lang (CSP Limoges), Pape Sy (BCM Gravelines-Dunkerque) : 140 000 €

Comme son ami Antoine Diot, Edwin Jackson est revenu en France en baissant sérieusement ses prétentions salariales, mais il reste très bien payé à l’échelle de la Jeep Élite. Ce qui est également le cas de Jérémy Nzeulie. Comme pour les meneurs, si le montant le plus élevé est en augmentation, c’est surtout la moyenne de ces salaires qui marque une progression importante : le niveau du cinquième salaire est passé de 110 000 à 140 000 € en deux saisons.

Top 5 NJFL

1 – Trey Lewis* (BCM Gravelines-Dunkerque) : 200 000 €

2 (ex aequo) – D’Angelo Harrison (ESSM Le Portel), David Lighty (LDLC Asvel) : 180 000 €

4 (ex aequo) – Vee Sanford (CSP Limoges), Gabe York (SIG Strasbourg), Dallas Moore (Nanterre 92) : 160 000 €

Avec celui d’ailier, le poste d’arrière est un peu le « parent pauvre » en matière de salaires de non-JFL. Cette saison, seul Trey Lewis (coupé par le BCM récemment) atteint la barre des 200 000 €, qu’ils étaient quatre à égaler ou dépasser les deux saisons précédentes. Harrison est l’investissement majeur du Portel alors que David Lighty (qui pourrait aussi figurer parmi les ailiers) n’est finalement pas cher au vu de son apport.

Photo: Paul Lacombe (Monaco, Eurocupbasketball)

Les ailiers

Top 5 JFL

1 – Charles Kahudi (LDLC Asvel) : 260 000 €

2 – Paul Lacombe (AS Monaco) : 200 000 €

3 – Yakouba Ouattara (AS Monaco) : 180 000 €

4 (ex aequo) – Jean-Michel Mipoka (BCM Gravelines-Dunkerque), Mickael Gelabale (Élan Chalon-sur-Saône) : 130 000 €

Si Charles Kahudi continue à bénéficier de son très beau contrat villeurbannais, Paul Lacombe a pâti de son vrai-faux départ de Monaco à l’intersaison (lorsqu’il a testé sans succès le marché étranger avant de resigner sur le Rocher) : il perd 30 000 € dans l’affaire… Comme sur tous les autres postes, les JFL sont les premiers à profiter de la hausse des masses salariales (100 000 € pour le 5een 2017-18, 120 000 € la saison dernière).

Top 5 NJFL

1 (ex aequo) – J.J. O’Brien (AS Monaco), Jamel Artis (Metropolitans 92) : 180 000 €

3 – Chris Johnson (JL Bourg-en-Bresse) : 170 000 €

4 – Thomas Scrubb (SIG Strasbourg) : 160 000 €

5 – Chris Evans (Orléans Loiret Basket) : 155 000 €

Pas de folies sur le poste d’ailier, où le flop Mardy Collins l’an dernier à Strasbourg (230 000 € la saison) a dû servir de leçon. Aucun très gros salaire, donc, mais une belle densité au-dessus de 150 000 € pour des joueurs connus ou au CV de bon niveau.

Photo: Zach Peacock (Bourg, LNB)

Les ailiers-forts

Top 5 JFL

1 (ex aequo) – Kim Tillie* (AS Monaco), Livio Jean-Charles (LDLC Asvel) : 200 000 €

3 – Amine Noua (LDLC Asvel) : 180 000 €

4 – Landing Sane (AS Monaco) : 150 000 €

5 – Hugo Invernizzi (CSP Limoges) : 140 000 €

Joueur référencé d’Euroleague, Kim Tillie était bien payé à l’aune du championnat de France avant de repartir à l’étranger, tout comme Livio Jean-Charles à Villeurbanne. On notera les 150 000 € accordés à Landing Sane, le dixième homme monégasque ! Ces deux dernières saisons, le poste 4 JFL le mieux payé (Louis Labeyrie il y a deux ans, Jean-Charles l’an dernier) touchait le même salaire que Tillie et « LJC » aujourd’hui. Mais ils n’étaient que deux à chaque fois à émarger à 150 000 € ou plus – et le cinquième touchait 90 000 €. Belle augmentation globale sur ce poste, donc.

Top 5 NJFL

1 – Zack Peacock (JL Bourg-en-Bresse) : 250 000 €

2 (ex aequo) – Donta Smith (Metropolitans 92), Erick McCree (BCM Gravelines-Dunkerque) : 180 000 €

4 (ex-aequo) – D.J. Stephens (MSB Le Mans), Devin Oliver (Nanterre 92) : 150 000 €

Bourg a cassé sa tirelire pour conserver son icônique poste 4. Qui le rend bien à son club ! De même, dans des registres très différents, Donta Smith et Erick McCree justifient pleinement leur salaire. La situation est plus contrastée pour leurs deux suivants, pas d’une grande régularité. L’an passé, six ailiers-forts non-JFL touchaient entre 180 000 et 250 000 €. La « baisse » sur ce poste s’explique par le fait que Monaco et Villeurbanne disposent d’une paire de postes 4 JFL.

Photo: Alpha Kaba (Boulazac, FIBA)

Les pivots

Top 5 JFL

1 – Will Yeguete (AS Monaco) : 185 000 €

2 – Jerry Boutsiele (CSP Limoges) : 160 000 €

3 – Alpha Kaba (Boulazac Basket Dordogne) : 144 000 €

4 (ex aequo) – Nicolas De Jong (Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez), Ousmane Camara (Élan Chalon-sur-Saône), Bangaly Fofana (BCM Gravelines-Dunkerque), Alain Koffi (BCM Gravelines-Dunkerque), Ali Traoré (SIG Strasbourg) : 140 000 €

Wilfried Yeguete profite de son déménagement sur le Rocher pour s’offrir un beau salaire alors que Jerry Boutsiele, l’une des rares satisfactions de la dernière saison en Limousin, continue à justifier ses émoluments, tout comme Alpha Kaba à Boulazac. Hormis l’exception Youssoupha Fall la saison dernière (prêté par Vitoria à Strasbourg et payé 250 000 €), c’est la première fois sur ces trois dernières saisons qu’un pivot JFL touche plus de 160 000 €.

Top 5 NJFL

1 – Tonye Jekiri (LDLC Asvel) : 280 000 €

2 – Vitalis Chikoko (Metropolitans 92) : 250 000 €

3 (ex aequo) – Eric Buckner (AS Monaco), Adreian Payne (LDLC Asvel) : 230 000 €

5 (ex-aequo) – Cliff Alexander (MSB Le Mans), Artsiom Parakhouski (SIG Strasbourg) : 200 000 € (100 000 € sur 5 mois pour Parakhouski)

La saison passée, deux pivots (Miro Bilan, 320 000 €, et Elmedin Kikanovic, 300 000 €) étaient mieux payés que Tonye Jekiri aujourd’hui. Le pivot nigérian a préféré l’exposition offerte par le club lyonnais à un salaire plus élevé (mais un rôle plus modeste) dans une grosse écurie d’Euroleague. Pari gagnant pour le moment. Derrière, Chikoko (qui a vu son salaire plus que doubler), Buckner et Payne sont payés comme des pivots dominants d’équipes de premier plan. Plus généralement, les centimètres continuent à coûter cher et les pivots non-JFL sont en moyenne de mieux en mieux payés.

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Très logiquement, les deux plus fortes masses salariales de Jeep Élite, LDLC Asvel et l’AS Monaco, trustent les Top 5 par poste. À eux deux, ces clubs placent 18 joueurs (9 chacun) dans les 58 classés (il peut y avoir plusieurs ex-aequo en 4e ou 5e position, comme pour les meneurs non JFL, où le Top 5 recense… 9 joueurs !).

Ces deux clubs figurent également en tête du classement du championnat. La logique serait donc respectée ? Pas toujours. Gravelines-Dunkerque place 7 joueurs dans ces Top 5 et se positionne, à ce jour, en 17e position, donc potentiellement relégable. Quant à Strasbourg, qui a 6 joueurs dans ces divers Top 5, c’est à peine mieux, on sait le marasme dans lequel se débat le club actuellement. De leur côté, Limoges et les Metropolitans ont 5 joueurs dans ces classements, alors que seul le dernier cité figure en haut de classement (4e), le CSP luttant pour les play offs (9e actuellement). Dans une optique inverse, Dijon n’a

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Photo: Jerry Boutsiele (Limoges, Eurocupbasketball)

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