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[REDIFF] Portrait – Andrei et Masha Kirilenko: Un couple électrique

L’ancienne superstar du basket russe, devenue président de la fédération, Andrei Kirilenko, forme avec sa femme Masha un couple éclectique et électrique.

L’ancienne superstar du basket russe, devenue président de la fédération, Andrei Kirilenko, forme avec sa femme Masha un couple éclectique et électrique.

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C’est en 2006 que Masha Kirilenko a défrayé la chronique internationale de façon originale. Elle a affirmé dans le Salt Lake Tribune qu’elle autorisait son mari Andrei, intérieur du Jazz, à le tromper mais rien qu’une nuit. Pas questions de véritables relations extra-conjugales.

« Ce qui est interdit est toujours souhaitable. Et les athlètes, en particulier les hommes, sont sensibles à tout ce qui leur est proposé. Les athlètes masculins dans ce pays sont extrêmement attractifs. Ils sont pourchassés par des femmes. Il est difficile de résister. C’est ainsi que les hommes sont par nature. Quand je suis au courant et que je le laisse faire, ce n’est pas de la tromperie. C’est la même façon d’élever des enfants. Si je dis à mon enfant: « Pas de pizza, pas de pizza, pas de pizza », que veut-il plus que tout ? Pizza ! ». Si quelque chose ne vous est pas autorisé, vous voulez l’obtenir. Mais si cela vous est permis, vous n’en aurez pas besoin. »

Plus tard, Masha Kirilenko expliqua d’où venait ce sens de la tolérance :

« J’avais probablement une dizaine d’années quand ma mère m’a expliqué pour la première fois ce qu’est la jalousie. L’explication était courte et claire : la jalousie est l’entreprise la plus insensée. Il suffit d’avoir confiance en soi. Pas en lui, mais en soi. J’ai suivi ses conseils. Par conséquent, je perçois toute femme à côté de mon mari comme une bonne amie, une beauté, intelligente, mais pas comme une menace. »

100 millions de dollars de gain et un titre de champion d’Europe

Joueur, Andrei Kirilenko était un phénomène. Un homme tout en longueur. 2,06m et des bras vraiment immenses. Une pieuvre. Il a fait son apparition avec les pros en 1997 lorsque le coach du Spartak Saint-Pétersbourg l’inscrivit sur la feuille de match en Superleague russe. C’était alors un adolescent timide de 16 ans.

« Je pensais, ouais, je suis prêt mais je ne m’attendais pas à jouer. »

Les deux équipes étaient à égalité à trois minutes de la fin lorsque l’entraîneur l’envoya au front avec comme mission de marquer à la culotte le meilleur scoreur adverse. Il a contré le premier tir de la star, il a marqué ensuite un lancer-franc. Il devenait ainsi le plus jeune joueur à avoir disputé un match de Superleague, qui était alors la première division russe avant l’avènement de la VTB League.

La suite, on la connaît. Il fut transféré au CSKA Moscou l’année suivante, contribua à la conquête de deux titres de champion de la Superleague, fut deux fois all-stars et gagna même le concours de dunks du match des étoiles. Il fut drafté en 24e position par le Utah Jazz, dont le duo d’excellence était constitué de John Stockton et Karl Malone. Il y demeura 10 saisons et pourtant, coincé dans une chambre d’hôtel, il douta un temps d’être tombé dans le bon endroit. Il faut dire qu’il n’y a pas plus anonyme que Salt-Lake City, Utah.

« Il n’y avait nulle part où aller, rien à faire. J’étais genre à me dire : « mon Dieu, j’ai signé un contrat de quatre ans ici ! Qu’est-ce que je suis censé faire ? »

Pas avoir une vie de noctambule dans la ville des mormons mais marquer des points, prendre des rebonds, contrer, intercepter, passer. Le Russe a toujours su tout faire sur les planches.

« Il n’y a pas beaucoup de joueurs que je n’ai jamais vus qui soient aussi actifs que lui. Il est comme une corde. Il a des bras et des jambes qui vont dans tous les sens et il couvre beaucoup de territoire avec ses mains », déclara son coach Jerry Sloan.

Après un retour d’une saison au CSKA, histoire d’être élu MVP de l’Euroleague, il compléta son cursus NBA avec une saison à Minnesota et une autre à Brooklyn plus quelques matches à Philadelphie. Il n’a jamais gagné de trophées prestigieux sinon celui de champion d’Europe avec son pays en 2007 en terrassant en finale l’Espagne à Madrid, mais plus de 100 millions de dollars en carrière. Il boucla la boucle avec une dernière saison au CSKA.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=FI6hxGz3mBw&feature=emb_logo

Ancienne pop-star

Masha Kirilenko est née Lopatova et ceci nous amène au basket puisque son père Andrei Lopatov, 2,05m, fut un intérieur du CSKA Moscou de la fin des années soixante-dix jusqu’au début des années quatre-vingt-dix et multi médaillé avec l’URSS.

Masha Lopatova a étudié à Moscou les langues étrangères avant de déménager à Londres et d’obtenir une maîtrise en télévision et en production vidéo au St Martin’s College et de travailler dans l’industrie du divertissement.

« Je pense que le terme pour me qualifier est « it girl »», dit Masha. « J’étais dans tous les magazines, comme Bazaar et Vogue. »

De retour à Moscou, la jeune femme a cofondé une société de marketing et de divertissement et c’est par ce biais qu’elle a rencontré son futur mari. Elle a bien entendu accompagné Andrei aux Etats-Unis, les deux sont devenus citoyens américains, et elle a continué à développer son business en ouvrant une succursale à New York de son cabinet en mode, Fashion IQ. Madame Kirilinko est la mère de quatre enfants et avec Andrei, elle a fondé aux Etats-Unis une organisation caritative, Kirilenko’s Kids, pour aider les enfants défavorisés à la fois localement et en Russie.

« Ça aurait pu être moi des deux la plus grande célébrité en Russie si je n’avais pas arrêté ma carrière », dit joyeusement Masha.

Vantardise ? Pas du tout. Cette femme hyperactive a été sous le pseudonyme de Malo une pop-star dans son pays avec un tube « Saharnity » (traduction: sucrée) qui est sorti en 2002 et qui est devenu numéro 1 sur MTV Russie, sans promotion, alors que Masha était déjà dans l’Utah avec Andrei et élevait leur nouveau-né.

« Dans toute relation, quelqu’un doit abandonner. C’est moi. »

Les Kirilenko ont fait une fois équipe devant la caméra. Andrei est apparu dans l’une des vidéos de sa femme dansant dans une boîte de nuit dans une chanson autobiographique qui raconte la rupture avec un petit ami et la découverte d’un autre.

Ancien MVP de l’Euroleague, fidèle à la FIBA

Lorsque Andrei Kirilenko est arrivé au pouvoir à la fédération de Russie, celle-ci était dans de sales draps. La Fédération internationale avait suspendu toutes les équipes nationales et les arbitres de la RFB, ce qui signifiait interdiction de participer aux tournois internationaux. La fédération avait été secouée par une série de scandales. La Fédération de Perm avait ainsi saisi la justice après la victoire de Yulia Anikeyeva à l’élection présidentielle estimant que celle-ci était entachée de malversations administratives.

Le Ministre russe des sports monta sur ses grands chevaux déplorant cette « ingérence » dans les affaires intérieures russes. Plus tard, on apprendra que l’ancien international Dmitri Domani avait été l’auteur d’un détournement de 44 millions de roubles lorsqu’il était le directeur exécutif de la RBF et il a été condamné à l’automne dernier à six ans de prison.

Les opposants à Anikeyeva choisirent comme candidat un homme prestigieux : Andrei Kirilenko.

« Les sanctions de la FIBA sont une mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas une surprise. Vu l’évolution des événements et l’organisation du travail à la RBF, je ne suis pas étonné… Mais je peux dire qu’il n’y a aucune raison de paniquer. La direction de la RBF dispose de tous les leviers permettant d’éviter cela. Si la direction actuelle de la RBF ne peut ou, pour une raison quelconque, ne veut le faire, la question sera réglée par une nouvelle direction élue en toute légalité », déclarait Kirilenko, cité par Sports.ru.

Au final, la fédération russe fut réintégrée dans le mouvement sportif mondial et, élu président, Andrei Kirilenko fut perçu tout de suite comme le fer de lance d’une nouvelle ère du basket de son pays. Sur le plan interne, le président doit aujourd’hui redonner leurs lettres de noblesse aux deux équipes nationales sachant que les filles n’ont même pas eu droit à participer au TQO faute de résultats suffisants alors que les garçons, quatrièmes à l’Euro 2017, se retrouveront en 2021 à Split dans un groupe « jouable » avec l’Allemagne, le Brésil et la Croatie. Sur le plan international, lui l’ancien MVP de l’Euroleague se montre fidèle aux principes de la FIBA quant aux fenêtres des équipes nationales.

« Il ne faut pas oublier que le nouveau système a été présenté en 2010. Et tout le monde l’a accepté. Mais au dernier moment, l’Euroleague a choisi de programmer des matches face à ceux des sélections. Ne vous méprenez pas. J’aime l’Euroleague et j’aime le basket qui est joué en Euroleague. Je suis également sûr que l’Euroleague peut facilement faire deux breaks dans le calendrier. Cela ne léserait personne. »

Depuis cette déclaration qui date d’il y a plus d’un an, la situation est toujours désespérément figée.

Il licencie sa femme de son poste à la fédération !

Et Masha ? Elle a travaillé entant que chef du service des relations publiques de… la fédération russe de basket. Piston ? Peut-être mais pas pour longtemps. En février 2017, son mari l’a licenciée.

«Il y a deux aspects », a expliqué Andrei. « En effet, il y a certaines réductions de coûts à la FBR et elles ont également affecté ma femme. J’ai aimé le travail de Masha, les relations publiques et le marketing sont sa spécialisation. Mais les enfants ont demandé à maman de revenir. J’ai donc accédé à leur souhait et je l’ai licenciée. Désormais, les fonctions RP sont externalisées. Il y a des postes au sein de la fédération que nous avons supprimés afin de pouvoir embaucher des personnes sur une base temporaire et optimiser les coûts. »

Masha Lopatova n’est pas restée inactive pour autant puisqu’elle est devenue rédactrice en chef du magazine Domohozy.

«J ‘ai réalisé que je ne pouvais pas faire simultanément tout ce que je voulais. J’ai donc décidé de me concentrer sur des choses qui sont vraiment importantes pour moi. Et maintenant, en me souvenant de tous les lieux où je travaillais, de tous les diplômes et certificats que j’ai reçus, je sais une chose : mon credo de vie est d’être femme au foyer. Par conséquent, le projet Domokhozi.ru est né. Je voulais faire appel aux femmes russes qui sont engagées dans les affaires ménagères et qui s’intéressent à divers domaines (mode, beauté, etc.), je serais heureuse de partager ma propre expérience avec elles », a-t-elle déclaré.

Outre Masha et les auteurs de Domokhozi.ru, n’importe qui peut partager ses connaissances sur le site.

« Des textes nous sont envoyés, nous les lisons et, si tout correspond aux critères, nous les publions. L’article doit soit porter une pensée intéressante et progressive, soit être en phase avec quelque chose comme l’humour ou une expérience intéressante. De plus, j’ai quatre auteurs réguliers et moi-même », a déclaré Masha.

Le modèle économique du site est basé sur la publicité et la vente de compléments alimentaires. L’un d’eux compense le manque d’ensoleillement en Russie. Pendant tout le mois de décembre 2019, les Moscovites n’ont vu le soleil que huit heures, au total. Et les habitants de Saint-Pétersbourg encore moins : 2 heures et 36 minutes.

« Le soleil est nécessaire au bon fonctionnement de notre corps. Les rayons ultraviolets contribuent à la production de vitamine D, et la vitamine D est l’un des nutriments les plus importants pour la santé. Il aide notre corps à absorber efficacement le calcium et favorise la santé des os. La vitamine D soutient également le fonctionnement normal du système immunitaire, stimule l’activité cérébrale, la rend plus active et affecte la bonne humeur. La vitamine D est très efficace en combinaison avec la vitamine K. »

Andrei Kirilenko a une femme éclectique et qui visiblement possède un fort pouvoir de persuasion.

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C’est en 2006 que Masha Kirilenko a défrayé la chronique internationale de façon originale. Elle a affirmé dans le Salt Lake Tribune qu’elle autorisait son mari Andrei, intérieur du Jazz, à le tromper mais rien qu’une nuit. Pas questions de véritables relations extra-conjugales.

« Ce qui est interdit est toujours souhaitable. Et les athlètes, en particulier les hommes, sont sensibles à tout ce qui leur est proposé. Les athlètes masculins dans ce pays sont extrêmement attractifs. Ils sont pourchassés par des femmes. Il est difficile de résister. C’est ainsi que les hommes sont par nature. Quand je suis au courant et que je le laisse faire, ce n’est pas de la tromperie. C’est la même façon d’élever des enfants. Si je dis à mon enfant: « Pas de pizza, pas de pizza, pas de pizza », que veut-il plus que tout ? Pizza ! ». Si quelque chose ne vous est pas autorisé, vous voulez l’obtenir. Mais si cela vous est permis, vous n’en aurez pas besoin. »

Plus tard, Masha Kirilenko expliqua d’où venait ce sens de la tolérance :

« J’avais probablement une dizaine d’années quand ma mère m’a expliqué pour la première fois ce qu’est la jalousie. L’explication était courte et claire : la jalousie est l’entreprise la plus insensée. Il suffit d’avoir confiance en soi. Pas en lui, mais en soi. J’ai suivi ses conseils. Par conséquent, je perçois toute femme à côté de mon mari comme une bonne amie, une beauté, intelligente, mais pas comme une menace. »

100 millions de dollars de gain et un titre de champion d’Europe

Joueur, Andrei Kirilenko était un phénomène. Un homme tout en longueur. 2,06m et des bras vraiment immenses. Une pieuvre. Il a fait son apparition avec les pros en 1997 lorsque le coach du Spartak Saint-Pétersbourg l’inscrivit sur la feuille de match en Superleague russe. C’était alors un adolescent timide de 16 ans.

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