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Antoine Eito et le Tournoi de Qualification Olympique de 3×3: « Pour moi c’est un truc de fou »

Six joueurs constituent actuellement la pré-sélection de l’équipe de France de 3×3 pour le Tournoi de Qualification Olympique, qui va se tenir à Bangalore, en Inde, du 18 au 22 mars. La discipline fera son apparition aux Jeux Olympiques de Tokyo sur le site de l’Aomi Urban Sports Park du 25 au 29 ju

Six joueurs constituent actuellement la pré-sélection de l’équipe de France de 3×3 pour le Tournoi de Qualification Olympique, qui va se tenir à Bangalore, en Inde, du 18 au 22 mars. La discipline fera son apparition aux Jeux Olympiques de Tokyo sur le site de l’Aomi Urban Sports Park du 25 au 29 juillet.

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Sur ces six joueurs, Rémi Dibo n’a pas de club et se consacre au 3×3, Raphaël Wilson (Stade de Vanves) et Dominique Gentil (Vendée Challans Basket) opèrent en 5×5 en Nationale 1, Lucas Dussoulier et Charly Pontens (tous les deux de l’UJAP Quimper) en Pro B. Le meneur du Mans Antoine Eito est le seul représentant de la Jeep Elite. S’il est moins expérimenté que les autres, son jeu énergétique correspond totalement aux exigences du 3×3 et il devrait faire partie de la sélection finale qui sera connue le 8 mars.

Antoine Eito se montre ambitieux pour le TQO et aussi pour son équipe mancelle qui alterne le chaud et le froid depuis le début de la saison et qui se débat pour gagner sa place en playoffs.

Sur les raisons de la défaite de samedi face à Bourg :

Le rebond off déjà. Ils prennent beaucoup de rebonds offensifs. C’est frustrant. Je ne vais pas me mettre à parler des arbitres car on va dire encore que je dis des choses… A domicile… Pour être respecté, je pense qu’il faut mériter le respect. On ne peut pas dire grand-chose mais… Ce n’est qu’un autre épisode. On a eu du mal à entrer dans le match, c’est sûr. On n’a pas poussé le ballon alors qu’on s’est dit qu’il fallait être agressif, pousser la balle. On a bien trouvé Cliff (NDLR : Alexander, le pivot) sur des situations et pas du tout en deuxième mi-temps. Peut-être aussi que l’on n’a pas mis les bons joueurs au bon endroit parfois, que ce soit début de deuxième et fin du match. C’est entre nous, il faut regarder la vidéo, le coach va faire un retour. C’est frustrant.

Sur la non-présence de Obi Emegano, mis en quarantaine par précaution sanitaire pour être allé en Italie en période de coronavirus :

DJ (Stephens) a fait un match correct, il a essayé d’aider comme il peut (NDLR: DJ Stephens était incertain avant le match en raison d’une blessure au genou). On n’avait pas les points d’Obi mais c’est notre saison en fait qui est comme ça. Ce qui me dérange un peu c’est que je n’ai pas envie que l’on ait un manque d’ambition. Trouver des excuses ce n’est pas cool, ce n’est pas pour moi quelque chose d’important. Par contre, faire que l’on arrive à prendre des matches comme celui-là qui sont importants… Or ça en fait trois avec celui-là, Nanterre et Limoges… Contre Limoges, on perd le goal average et je l’ai là ! C’est inadmissible de perdre le goal average. C’est dur, on a des blessés, la saison est difficile, le niveau est bon mais pour moi ces trois matches-là étaient à prendre ou au moins ne pas perdre d’autant contre le CSP (78-55). Ce soir, on s’est donné, ça n’a rien à avoir avec le dernier match avant la trêve, mais ce n’est pas suffisant. Il faut que l’on soit meilleur ! On est capable de prendre 4-5 points sur 5-6 minutes en fin du deuxième quart-temps et de finir quand même avec 92 points dans la tronche. Je veux bien mais après tu mets un brin, tu fais un truc (sourire).

Photo: FFBB

Sur sa participation au Tournoi Pré-Olympique de 3×3 :

Déjà avec tout ce qui se passe, j’espère que ça va avoir lieu. Ensuite c’est de l’air frais. Moi j’adore. Je me suis donné comme je ne me suis jamais donné. J’étais super bien durant la semaine d’entraînement, la semaine dernière (NDLR: à l’INSEP). Ça me correspond, j’adore. On va voir sur la durée, j’aurai peut-être un coup de mou. Je remercie déjà mon club de me laisser le faire. Ça tombe quelque part à un bon moment puisque le TQO se tient alors qu’on n’est pas sur le plateau Coupe de France. Je ne vois qu’un truc c’est Tokyo. Aujourd’hui j’ai l’opportunité de le faire et je ne vais rien lâcher. Ça passe aussi par rester le plus exigeant possible à l’entraînement avec mon club chaque jour, être le meilleur possible sur les matches. Il faut être intense le plus longtemps possible et garder le cardio haut car c’est ce qui est le plus important au 3×3. Pour moi, aujourd’hui, c’est un objectif de fou. Mais de la même manière que les playoffs. Je ne concevais pas de ne pas faire le TQO comme je ne conçois pas avec mon club de ne pas faire les playoffs. J’essaye de faire les choses au mieux pour les rendre faciles à mon coach, à moi-même, d’être le plus focus possible. Après, oui, il y aura de la fatigue à un moment donné mais j’essaye aussi de faire attention à mon corps. Pour l’instant, ça va.

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Sur ces six joueurs, Rémi Dibo n’a pas de club et se consacre au 3×3, Raphaël Wilson (Stade de Vanves) et Dominique Gentil (Vendée Challans Basket) opèrent en 5×5 en Nationale 1, Lucas Dussoulier et Charly Pontens (tous les deux de l’UJAP Quimper) en Pro B. Le meneur du Mans Antoine Eito est le seul représentant de la Jeep Elite. S’il est moins expérimenté que les autres, son jeu énergétique correspond totalement au 3×3 et il devrait faire partie de la sélection finale qui sera connue le 8 mars.

Antoine Eito se montre ambitieux pour le TQO et aussi pour son équipe mancelle qui alterne le chaud et le froid depuis le début de la saison et qui se débat pour gagner sa place en playoffs.

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