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Le président de l’association des joueurs d’Euroleague, Bostjan Nachbar, veut obtenir un accord minimal sur les salaires

L’ancien international slovène par ailleurs ex-joueur de NBA, Bostjan Nachbar est aujourd’hui le directeur général de l’Association des joueurs de l’Euroleague (ELPA) et il a fait part à AS de ses préoccupations actuelles:

L’ancien international slovène par ailleurs ex-joueur de NBA, Bostjan Nachbar est aujourd’hui le directeur général de l’Association des joueurs de l’Euroleague (ELPA) et il a fait part à AS de ses préoccupations actuelles:

« L’Euroleague, comme la NBA et d’autres sports, continue à travailler pour voir si la saison peut reprendre, même s’il y a plus de 90% de chances qu’elle soit annulée. Vous devez rester positif et réaliste en même temps. La santé des joueurs doit prévaloir et ils ne reviendront que si les conditions sanitaires sont remplies. Il est difficile de prévoir ce qui se passera dans un mois. »

Bostjan Nachbar évoque notamment le paiement des salaires des joueurs.

« L’objectif de l’Association est de parvenir à un accord minimum qui garantisse aux joueurs la perception d’une partie importante de leur salaire. Nous allons tous perdre quelque chose et les clubs se rendent compte de l’importance de parvenir à une entente collective, ce qui est bien mieux que d’attendre la décision d’un tiers, comme le BAT (Basketball Arbitration Court). Il y a des équipes de dix pays différents en Euroleague, chacune avec ses propres règlements. Dans la législation espagnole, par exemple, il y a l’ERTE, dans d’autres il n’y a rien derrière. Les joueurs du Barça ont accepté une négociation avec le club, il y a un accord, on sait qu’à Madrid, Valence ou Milan, il n’y aura pas de problèmes, mais certaines équipes font semblant de ne pas payer les joueurs depuis le 12 mars et voilà où nous devons atteindre des objectifs minimaux. Chaque entité est également différente, non seulement par la législation, mais par les paiements. Il y a ceux qui ont déjà payé 70% ou plus et d’autres ne dépassent pas 50%. Si dans plusieurs clubs il y a des accords plus favorables, nous nous félicitons, ce sera bon pour tout le monde, mais nous devons garantir un minimum pour le reste. »

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