Le coach de la Virtus Bologne Sasa Djordjevic était l’invité de CasaSky24 et il a évoqué où se situe la marge de progression pour rendre l’équipe nationale italienne meilleure.
«Depuis mon retour en Italie, je pense que l’équipe nationale est le moyen le plus important de communiquer le basket-ball à tous les Italiens, ainsi qu’à d’autres sports: les succès ou les médailles nous permettent de nous exposer à tout le monde. Ce qui doit être important, c’est d’élever le niveau athlétique des joueurs italiens, on doit leur faire comprendre que dès leur plus jeune âge, ils doivent travailler leur corps, l’amener au maximum de son potentiel, étant donné que le basket actuel est basé sur le dynamisme et l’athlétisme, et non juste sur le talent. 20% de talent, 80% de physique, c’est ce qui se passe dans tous les sports, des performances physiques folles et des règles qui aident en ce sens, comme les 24 secondes pour shooter et les 14 secondes après le rebond offensif, tout ce qui vous fait comprendre qu’il faut une prise de décisions rapide. La limite est le ciel, chacun peut s’améliorer autant qu’il le souhaite. «
Le coach serbe a également analysé la mentalité qui existe au sein des joueurs de son pays.
« Parce que nous avons toujours été habitués à devoir nous défendre des conquérants extérieurs, nous savons qu’avec l’attaque, vous gagnez une bataille, mais avec la défense, vous gagnez une guerre. Lorsque nous sommes en difficulté, nous nous appuyons sur nos camarades, nous croyons en eux, et cette partie du personnage ressort pour que nous soyons toujours convaincus que nous sommes les meilleurs. Puis peut-être que si nous perdons, nous nous donnons la main, mais d’abord nous sommes convaincus que nous sommes supérieurs «
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