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Féminines: Le coach de Fenerbahçe contre un Final 8 de l’Euroleague en septembre

Víctor Lapeña, 45 ans, est le coach espagnol qui a succédé à Valérie Garnier au Fenerbahçe. Il a fait le point avec l’agence Efe. Extraits.

Víctor Lapeña, 45 ans, est le coach espagnol qui a succédé à Valérie Garnier au Fenerbahçe. Il a fait le point avec l’agence Efe. Extraits.

A propos de son départ de Turquie:

«Le 11 mars, nous avons joué le premier match de quart de finale de l’Euroleague à fond et nous avons battu Bourges, puis le 15 ou le 16, nous avons joué à huis clos dans la ligue et le mardi ou le mercredi suivant, ils nous ont dit que la ligue et l’Euroleague étaient suspendues et ils nous ont donné la permission de partir. Le 20, j’ai pu voler sur le dernier vol commercial vers Barcelone. J’ai quitté la Turquie avec un aéroport plein et je suis arrivé à Barcelone où il n’y avait personne. J’ai été sauvé par le buzzer! »

A propos de la saison de Fenerbahçe:

« J’ai pris un très gros risque en quittant Odenbourg mais avec Fernarbahçe nous avons gagné la Super Coupe -la Coupe du Président comme on dit-, puis la Coupe de Turquie. Nous sommes premiers dans la Ligue et attendions la fin en pensant terminer par un triplé et voir si étions en mesure de faire la finale de l’Euroleague et, sur un match, peut-être, surprendre Ekaterinbourg. »

A propos de la ferveur du public:

» Ils applaudissent beaucoup, mais quand (Zeljko) Obradovic entre sur le terrain, tout le public se lève, ils l’applaudissent, ils scandent son nom, c’est incroyable. Je vis à un autre niveau et quand j’entre sur le terrain, ils ne sautent ni ne se lèvent, mais maintenant que nous allons bien, ils disent déjà: » Lapena, Lapena. »

A propos de la ligue turque:

« Ils ont des budgets élevés qui leur permet de faire venir des joueuses étrangères de haut niveau, c’est un peu comme la Ligue espagnole il y a dix ou douze ans. C’est la Ligue la plus puissante avec la Russie, bien qu’elle ne dispose que de deux ou trois équipes de haut niveau. Ils ont leurs règles et vous ne pouvez avoir que quatre étrangères et trois sur le terrain en même temps, donc vous devez avoir de bonnes Turques. »

Sur la possibilité de commencer la saison 2020-21 par un Final 8 de l’Euroleague 2019-20:

«Ce sera étrange si la FIBA insiste avec cette idée. Je suis en contact avec les joueuses et je regarde des vidéos de leur entraînement à domicile. Nous allons voir quand nous pourrons reprendre l’entraînement, car ce n’est pas la même chose de jouer un match de préparation ou un match de première ligue que de commencer par une finale de l’Euroleague. »

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