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Italie: Les clubs de Serie A sont dépendants à 75% du sponsoring et craignent que certaines entreprises lâchent prise

Selon une étude lue sur Calciofinanza, la crise sanitaire en Italie a accentué les problèmes économiques du basket-ball italien, encore trop dépendant des ressources des différents présidents, lesquelles proviennent de leurs propres entreprises qui, avec la crise financière qui s’amplifie, auront de

Selon une étude lue sur Calciofinanza, la crise sanitaire en Italie a accentué les problèmes économiques du basket-ball italien, encore trop dépendant des ressources des différents présidents, lesquelles proviennent de leurs propres entreprises qui, avec la crise financière qui s’amplifie, auront de plus en plus de mal à supporter les dépenses de leurs clubs.

C’est précisément pour cette raison qu’il a été décidé de clôturer la saison à l’avance pour éviter d’augmenter les dépenses sans avoir de revenus aux guichets, en ayant l’obligation de jouer les derniers matchs à huis clos.

Sachant que le chiffre d’affaires de la Ligue est d’environ 130 millions d’euros, voici les différentes sources de revenus:

  • 75% de sponsoring;
  • 10% de billetterie;
  • 10% marchandisage et d’activités connexes;
  • 5% de droits TV.

Le cabinet Deloitte estime le préjudice économique résultant du Covid-19 à environ 40 millions d’euros et il pourrait augmenter en cas de redémarrage de la saison 2020-21 à huis clos.

75% des revenus des clubs italiens proviennent de parrainages, mais avec la crise financière, il existe un risque que de nombreuses entreprises qui ont soutenu les clubs jusqu’à présent aient du mal à réinvestir.

Le président de la ligue Umberto Gandini prépare déjà une proposition à présenter au ministre des Sports, Vincenzo Spadafora, pour augmenter l’allégement fiscal pour les parrainages sportifs et, par conséquent, pour encourager les entreprises à investir à nouveau dans le sport.

Par ailleurs, à la fin de cette saison, la Ligue présentera le nouvel appel d’offre à la gestion des droits de télévision du championnat. La commission composée de la Virtus Bologne, Olimpia Milan et du Dinamo Sassari avait identifié Umberto Gandini comme l’homme qui maximiserait les revenus des droits de télévision, grâce à ses expériences précédentes à Fininvest et au sein des conseils des clubs de football de Milan et Rome. Mais très probablement avec la fin précoce du championnat, les contrats avec la RAI et Eurosport seront prolongés d’au moins un an, puis discutés à nouveau à la fin de la nouvelle saison.

La saison terminée, les ligues des différentes catégories discutent des nouveaux formats pour optimiser les championnats. Les 17 clubs de Serie  A se sont déjà exprimés sur le nombre d’équipes qui participeront au futur championnat, ce sera certainement un nombre pair et une situation comme cette saison (17 clubs) ne se reproduira plus. On ne sait pas encore si ce sera 14, 16 ou 18. Cela dépendra du nombre d’équipes qui s’inscriront au championnat d’ici fin juin. A la porte, il y a quelques clubs de A2, qui pourraient être sélectionnés pour l’attribution d’un joker pour accéder au championnat d’élite.

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